Entre Tijuca et Lapa
Jérémie Loevenbruck
Une autre situation pas commode qui m’arrive quelques jours après… Par je ne sais plus quel hasard, je me retrouve chez un collègue français, le seul qui est allez habité dans autre chose qu’un appart front de mer…
Il habite dans une favela plus ou moins sécurisée, coté Barra de Tijuca... Mais cette fois si pas de police de proximité mais ce qu’on appelle une milice. Pas un gang, c'est-à-dire pas de trafic de cocaïne, pas d’arme dans les rues, mais des anciens flics payés par les résidents pour faire respecter l’ordre. Il partage son appart avec un ami brésilien venu faire un échange dans sa fac l’année passé en France. La maison appartient au trafiquant de maconha local (le canabis), quand même…
Il habite dans une favela plus ou moins sécurisée, coté Barra de Tijuca... Mais cette fois si pas de police de proximité mais ce qu’on appelle une milice. Pas un gang, c'est-à-dire pas de trafic de cocaïne, pas d’arme dans les rues, mais des anciens flics payés par les résidents pour faire respecter l’ordre. Il partage son appart avec un ami brésilien venu faire un échange dans sa fac l’année passé en France. La maison appartient au trafiquant de maconha local (le canabis), quand même…
Les collègues parlaient fort, en français. J’étais mal à l’aise. Même si c’était le plus brésilien des français que je connaissais, aujourd’hui ça le faisait pas. Peut être se reflexe d’habiter à lapa, ou plus généralement à rio : on apprend à pas se faire remarquer quand on est étranger. En cas d’oublis, on se le fait vite rappeler….
On a déjà pris quelques caipirinha, ceci expliquant cela… Au 2nd van, celui là pirate, on n’a pas fait 100m que les flics nous arrête. Depuis quelques mois, près de 10 000 vans se sont vu interdire de circuler : au delà des problèmes de sécurité de ce genre de transport, ils explosait le business des toutes puissances compagnies de bus… Mais certain persistent et continuent à circuler, surtout que le commerce est lucratif (2 real le trajet) et que des circuits sont toujours désertés par les bus.
Finalement pas de dommage, mais une belle frousse. Nous voila de nouveau sur la route de Lapa où nous arrivons le quart d’heure suivant. Là, nous écumons ces petites terrasses isolées, ces endroits comme le "beco do rato" où la "ladeirinha" que le touriste ne connait pas mais que j’ai appris à découvrir. Dur dur de le faire partager aux autres, quelques fois plus en quête de la brésilienne facile ou de la cahipirinha bradée !!