Ce filtre par lequel j’ai découvert le Brésil

Jérémie Loevenbruck

Ce que j’ai vu ou ressenti au brésil est forcément subjectif, influencé par une éducation, un vécu, un caractère, un contexte. Ce filtre est celui de l’étudiant qui n’avait pas tant à étudier que ça, un étudiant qui n’était pas dans le besoin, mais qui pour autant refusait de vivre à la hauteur de ces moyens.

Je me considère ouvert d’esprit, curieux, mais je ne parlais pas la langue, et mon éducation n’a pas forcément à voir avec les standards locaux.

Je pense être quelqu’un d'exigeant, qui cherche l’amélioration partout où elle est envisageable… Je considère que l’Homme est bon, et me passionne par ce qu’il est capable de faire. Mais je suis d’autant plus critique vis à vis des mécanismes qu’il a crée pour organiser sa vie en communauté.

Je m’émerveille assez rapidement. Je parle souvent avec emphase. J’intériorise également beaucoup les choses, je les analyse (peut être trop rapidement). Je ne suis pas quelqu’un qui vit au jour le jour, quelqu’un d’insouciant, bien que ces quelques temps passés sous les tropiques m'ont appris à aimer l'instant présent.

Toutes ces qualités ou défauts qui me caractérisent sont autant de filtres qui influent sur ce que je vois, sur mon jugement.

Ce que j’écris doit forcément être replacé dans ce contexte, et d’autres caractères pourraient décrire les mêmes situations d’une tout autre manière…


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