Foot, samba, plage, carnaval, favelas... et après ?
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Jérémie Loevenbruck
Jérémie Loevenbruck

J'ai eu la chance d'effectuer le dernier semestre de mes études d'ingénieur à Rio de Janeiro, au Brésil... Ce blog est la publication hebdomadaire des quelques lignes que j'avais tentés d'écrire entre juillet et décembre 2009.... Elles retracent ces



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Entre Tijuca et Lapa
Une autre situation pas commode qui m’arrive quelques jours après… Par je ne sais plus quel hasard, je me retrouve chez un collègue français, le seul qui est allez habité dans autre chose qu’un appart front de mer…

Il habite dans une favela plus ou moins sécurisée, coté Barra de Tijuca... Mais cette fois si pas de police de proximité mais ce qu’on appelle une milice. Pas un gang, c'est-à-dire pas de trafic de cocaïne, pas d’arme dans les rues, mais des anciens flics payés par les résidents pour faire respecter l’ordre. Il partage son appart avec un ami brésilien venu faire un échange dans sa fac l’année passé en France. La maison appartient au trafiquant de maconha local (le canabis), quand même…

Entre Tijuca et Lapa
Bref je me retrouve chez lui… mais soirée avorté, rien de plus normal jusqu'à là ! On se dirige finalement vers lapa, chez moi. Le plan B par excellence ! Pour y allez, c’est un premier van officiel, le transport alternatif qui complète les bus. On traverse Tijuca dans sa partie la plus tendu, celle ou 1 mois auparavant un hélicoptère de la police s’est fait descendre. Celle où l’on prend l’habitude dans le bus de baisser la tête quand on entend des coups de feu…

Les collègues parlaient fort, en français. J’étais mal à l’aise. Même si c’était le plus brésilien des français que je connaissais, aujourd’hui ça le faisait pas. Peut être se reflexe d’habiter à lapa, ou plus généralement à rio : on apprend à pas se faire remarquer quand on est étranger. En cas d’oublis, on se le fait vite rappeler….

On a déjà pris quelques caipirinha, ceci expliquant cela… Au 2nd van, celui là pirate, on n’a pas fait 100m que les flics nous arrête. Depuis quelques mois, près de 10 000 vans se sont vu interdire de circuler : au delà des problèmes de sécurité de ce genre de transport, ils explosait le business des toutes puissances compagnies de bus… Mais certain persistent et continuent à circuler, surtout que le commerce est lucratif (2 real le trajet) et que des circuits sont toujours désertés par les bus.

Entre Tijuca et Lapa
Nous nous faisons donc arrêter par les flics, tout le monde sort bien sur en courant, sauf nous, les 3 pauvres gringos. Mieux vaut ne pas se retrouver dans des histoires où la police n’est pas loin…

Finalement pas de dommage, mais une belle frousse. Nous voila de nouveau sur la route de Lapa où nous arrivons le quart d’heure suivant. Là, nous écumons ces petites terrasses isolées, ces endroits comme le "beco do rato" où la "ladeirinha" que le touriste ne connait pas mais que j’ai appris à découvrir. Dur dur de le faire partager aux autres, quelques fois plus en quête de la brésilienne facile ou de la cahipirinha bradée !!

Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Mardi 10 Août 2010 à 20:41 | Commentaires (1)

Commentaires

1.Posté par Fabio le 01/04/2011 17:13
Salut mister, je suis a Rio en ce moment pour plusieurs mois , j'adore ton blog ..... je suis psy a la base (bien que photographe également) et j'avoue que tes commentaires sont hyper intéressants. tu as msn ? le mien fabio032@hotmail.com, a +

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