L'actu des débouchés professionnels https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/2024-03-19T06:09:39+01:00Métiers du paysage : de beaux horizons pour les recrutements2016-11-27T17:41:00+01:00https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/Metiers-du-paysage-de-beaux-horizons-pour-les-recrutements_a531.htmlhttps://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/photo/art/imagette/10664480-17568283.jpg2016-11-28T08:30:00+01:00Michèle Longour
Voilà une note qui fera plaisir à tous ceux qui ne se voient pas passer leur vie professionnelle face à un écran. Et surtout, qui rêvent de travailler au grand air.
Saviez-vous que le secteur des métiers du paysage recrute ? Non ? Pourtant, 34% de ses entreprises envisagent de recruter dans les prochains mois. C'est ce que m'a appris un communiqué de l'Union nationale des entreprises du paysage(UNEP) qui rassemble 28 000 entreprises et emploie 91 100 actifs dont 82% sont en CDI.
Depuis 2010, ce secteur affiche une croissance continue et renforce ses effectifs qui comportaient déjà 91 100 professionnels en 2014.
Des emplois qualifiés à saisir à tout niveau
Cette dynamique positive est portée par les efforts des communes et des particuliers qui cherchent à végétaliser les villes, à mieux gérer les jardins. De façon générale, la gestion écologique des jardins et des espaces verts requiert de nouvelles compétences dans le "génie végétal" ou encore l'entretien "zéro-phyto".
"Les entreprises du paysage proposent des emplois qualifiés à tous les niveaux de diplômes, et offrent de nombreuses possibilités d'évolution au sein de la profession", explique Michèle Gasquet, vice-présidente de l'Unep en charge de la formation. Autre avantage : les métiers du paysage ne sont pas délocalisables, et nos expertises sont demandées sur tout le territoire français.
Le secteur englobe aussi des spécialités de plus en plus variées : de la création de jardins à l’entretien d’espaces verts en passant par l'élagage, l’entretien de berges ou encore le paysagisme d’intérieur, des jeunes professionnels se lancent dans la création d'entreprise. Cela vous donne des idées ?
Les profils les plus recherchés
Si le numérique et les outils de conception sont de plus en plus intégrés aux métiers du paysage (même là, dur d'échapper à l'ordinateur), ce sont toujours les métiers de terrain, du jardinier au chef de chantier, qui offrent actuellement le plus de débouchés.
Parmi les profils recherchés, arrivent en tête les jardiniers paysagistes en entretien et en création, les grimpeurs-élagueurs, et les conducteurs de travaux. Les postes d'encadrement sont également de plus en plus demandés par les entreprises, et notamment les postes de chefs d’équipe.
Tout une filière de formation depuis le CAP de jardinier...
Plusieurs diplômes (qui peuvent tous être préparés en alternance) débouchent sur les "métiers de terrain" : le CAP agricole jardinier paysagiste (dans l'enseignement agricole), mais aussi le bac pro aménagement paysager.
Le BTS Aménagement paysager est un excellent diplôme (accessible en deux ans après le bac en lycée agricole), car il permet à la fois d'entrer dans la vie active sur des postes de techniciens et aussi de poursuivre des études en licence professionnelle.
"Très jeune, j'ai été pris de passion pour les jardins. Et de fil en aiguille, j'ai rencontré des jardiniers paysagistes. En les côtoyant, j'ai décidé de travailler moi aussi dans les jardins. Je suis actuellement en deuxième année de BTS. J’aimerais, à l'issue de cette formation, intégrer une entreprise, gérer une équipe et peut-être, une fois que j’aurais acquis de l’expérience, monter ma propre entreprise", témoigne Quentin Rose, vainqueur des Olympiades des Métiers pour la région Île-de-France.
...au diplôme d'ingénieur en paysage
Pour ceux qui veulent poursuivre leurs études jusqu'à bac+5, il existe plusieurs écoles d'ingénieurs ouvrant sur des fonctions de cadres, de chercheurs ou d'entrepreneurs dans le domaine de l'environnement végétal.
Par exemple, l'excellente formation ITIAPE en apprentissage, ou bien la formation d'ingénieur en paysage d’Agrocampus Ouest ou les Écoles Nationales Supérieures du Paysage de Versailles et Marseille (ENSP), et celles d'Architecture et du paysage de Bordeaux (EAPB) et de Lille (EAPL) qui recrutent sur le même concours après un bac +2 et délivrent, le Diplôme d'État de Paysagiste (DEP), ou l'École Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois (ENSNP) rattachée à l'INSA Centre Val-de-Loire qui forme des concepteurs du paysage en 5 ans.
Des compétences techniques, mais aussi créatives et commerciales
Une chose est sûre : le niveau de compétences et de formation s'élève, 85% des professionnels détenant aujourd'hui un diplôme.
"Les jardiniers paysagistes doivent allier sens esthétique et expertise techniques, travaux ouvriers et créativité pour concevoir un jardin de A à Z", indique l'UNEP. Il faut en effet acquérir une connaissance parfaite du végétal et des méthodes de création et d’entretien des jardins mais aussi, si vous voulez créer ou reprendre une entreprise, avoir un sens du service et une approche commerciale efficace.
"Les qualités managériales et de leadership sont aussi très recherchées par les entreprises, car elles permettent aux jeunes professionnels de rapidement gérer un chantier seul, et d’évoluer vers les professions de chef d’équipes par exemple", précise l'UNEP.
L'interview de Michèle Gasquet, vice-présidente de l'Unep, au salon de l'éducation de novembre 2016 :
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Les coopératives agricoles veulent recruter de jeunes talents2018-02-02T00:11:00+01:00https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/Les-cooperatives-agricoles-veulent-recruter-de-jeunes-talents_a526.htmlhttps://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/photo/art/imagette/10472390-17181002.jpg2016-10-28T08:30:00+02:00Michèle Longour
Comment se faire connaître de jeunes diplômés totalement ignorants des débouchés offerts par le monde agricole ? En organisant un concours, bien sûr !
A la rentrée 2016, la coopération agricole a donc lancé son 2ème concours destiné aux étudiants de l'enseignement supérieur : les candidats doivent proposer des solutions innovantes dans cinq catégories (alimentation et distribution, conseil aux exploitations agricoles, solutions environnementales, industrie, et communication des coopératives).
Et la compétition n'est pas réservée aux élèves des écoles supérieures d'agriculture : elle est aussi ouverte aux étudiants des grandes écoles de commerce, des IEP ou des masters en management d'entreprise !
Un secteur "fantôme" qui pèse pourtant près de 165 000 emplois
C'est qu'il y a urgence pour renouveler le personnel de nos coopératives agricoles qui recrutent du niveau CAP à bac+8 sur une incroyable diversité de métiers et de filières dans toute la France.
Voilà typiquement l'exemple d'un secteur "fantôme" : malgré son poids en terme d'emploi (164 979 salariés en 2015) et son dynamisme (+1,4% de salariés de 2013 à 2015, +1,5% de CDI), les débouchés des coopératives agricoles sont totalement ignorés du grand public. Saviez-vous que dans la Meuse, la coopérative EMC2 est le premier employeur privé du département ? De même avec Terre du Sud en Lot-et-Garonne.
Les coopératives ont pourtant de nombreux atouts : un modèle de gouvernance démocratique original (1 homme=1voix), des métiers qui construisent une économie verte, et qui s'ouvrent eux-aussi à l'innovation technologique. "Notre modèle d'entreprise humain, les potentiels de croissance de notre secteur dans l'alimentaire ou dans le non alimentaire offrent de belles perspectives à ceux qui veulent s'investir dans un projet professionnel qui a du sens !", dit Michel Prugue, président de Coop de France.
Mais ces métiers et ces emplois, quels sont-ils ?
Cinq grandes familles de métiers
En 2015, les coopératives ont réalisé 8 200 recrutements dont 5 000 jeunes de moins de 30 ans et 56% en CDI. Globalement, les CDI représentent 80% des emplois selon la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole et Coop de France.
Ces postes se répartissent dans cinq grandes catégories : – les métiers de la production (43,2% des emplois). Lescoopérativescollectent les productions des exploitations (lait, bétail, céréales, vin) et opèrent une première transformation. Elles recrutent donc du personnel pour abattre le bétail et transformer la viande, des opérateurs pour trier et conditionner les fruits et légumes, des opérateurs fromagers, des spécialistes de l'insémination animale, des techniciens forestiers, des cavistes et responsables de chai, des agents de maintenance, des mécaniciens pour entretenir les véhicules, des conducteurs de ligne, des chefs d'équipe...
– les métiers de la logistique (21,1% des emplois). Tous les produits doivent être transportés, stockés dans des silos, des hangars, des entrepôts, expédiés, préparés et livrés. Il faut des chauffeurs de poids-lourds, des préparateurs de commandes, des responsables logistiques, des responsables planification...
– les métiers de la commercialisation (16,1% des emplois). Les produits doivent être promus, vendus et distribués aux grandes enseignes de l'industrie et du commerce. Les coopératives recrutent donc des commerciaux et technico-commerciaux, des conseillers technique culture et élevage, des télé-vendeurs, des directeurs commerciaux, des responsables de cave...
– les métiers support (14,3% des emplois) : comme tous les secteurs, les coopératives doivent recruter des professionnels de la gestion, de la comptabilité, des RH, de l'informatique...
– les métiers Hygiène, Qualité, Sécurité et Environnement (3, 8% des emplois). Les produits alimentaires doivent répondre à des normes précises de qualité qui doivent être contrôlées, ainsi que les lieux de stockage et les process de transformation. Les coopératives recrutent donc des responsables et techniciens qualité, des techniciens de laboratoire pour le lait...
– les métiers de la Recherche & Développement (1,5% des emplois). Les coopératives recrutent aussi des experts qui travaillent à l'innovation, l'amélioration, l'amélioration et la protection des produits et procédés : des conseillers agro-ressources, des ingénieurs d'études en gestion forestière, des techniciens d'amélioration génétique, des techniciens vignobles... Les nouvelles technologies, par exemple les drones, sont aussi de plus utilisés, et demain on pourrait recruter des Data Scientists pour gérer les données issues des exploitations et développer une "agriculture de précision".
Des emplois pour quel niveau de formation ?
45% des emplois correspondent à un niveau "opérateur", CAP à bac, 20% au niveau bac+2 "agent de maîtrise", 21% à des postes d'agents administratifs et 14% à des emplois cadres (comme on le voit sur le schéma ci-dessous)
C'est pour pourvoir aux fonctions d'ingénieurs et de cadres que les coopératives "communiquent" en direction des étudiants. Pour attirer de jeunes talents, il leur faut en particulier travailler leur image et combattre deux idées reçues :
1/ Remplacer l'image passéiste des coopératives et du monde agricole en montrant que le secteur s'ouvre aux dernières innovations technologiques, comme le prouve par exemple la percée de la startup Airinov (qui fournit un service de diagnostic des besoins agronomiques des sols via des drones).
2/ Convaincre de jeunes diplômés de venir travailler... à la campagne puisque 74% des sièges des coopératives sont basées en zone rurale. Un argument qui pourrait rencontrer un écho certain auprès de jeunes souhaitant rester dans leur région ou d'autres recherchant un cadre de vie rural de qualité.
Trouver des offres d'emplois dans les coopératives :
Le concours "Inventez les coopératives agricoles de demain !"
Le concours propose aux étudiants de constituer de petites équipes pour présenter une idée de projet innovant dans l'une des 5 catégories (alimentation et distribution, conseils aux exploitations, solutions environnementales, industrie, communication des coopératives).
LE CALENDRIER › Jusqu'au 28 novembre 2016, inscriptions et envoi des formulaires de candidature à info@lacooperationagricole.coop › 12 décembre: sélection des demi-finalistes › Jusqu'au 31 janvier 2016 : Approfondissement de votre projet › 13 février 2017 : Annonce des finalistes › Février/ Mars 2017 : Grande finale à Paris pendant le Salon International de l’Agriculture (du 27 février au 6 mars 2017)
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Commercial dans le secteur agricole : des débouchés pour travailler au vert2016-09-04T22:41:00+02:00https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/Commercial-dans-le-secteur-agricole-des-debouches-pour-travailler-au-vert_a510.htmlhttps://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/photo/art/imagette/10104741-16448486.jpg2016-09-05T08:30:00+02:00
Dans le Puy-de-Dôme, Alexandre est dirigeant de sa propre entreprise de commerce en petits ruminants. Il achète des chèvres et des moutons aux éleveurs, puis constitue des lots homogènes qu'il revend aux abattoirs ou aux exportateurs. Fabienne, elle, est responsable marketing dans une coopérative qui commercialise plusieurs variétés de pommes de terre. Ces deux professionnels font partie de ceux que la Fédération du commerce agricole et agroalimentaire (FC2A) met en avant en ce début septembre pour faire connaitre ses métiers.
Le négoce agricole - c'est-à-dire toutes les activités commerciales B to B du secteur - représente en effet 180 000 emplois par exemple dans les entreprises qui vendent des agro-fournitures aux exploitants ou bien dans celles qui leur achètent leurs productions pour les revendre à la grande distribution, les transformer ou les exporter.
Quatre événéments pour rencontrer des commerçants agricoles
Les BTS agricoles préparent bien sûr à ces métiers, mais cela reste insuffisant pour couvrir les besoins de recrutement de ces entreprises souvent familiales, d'où l'opération des Rendez-Vous Métiers du commerce agricole et agroalimentaire organisée en cette rentrée par FC2A pour les promouvoir. On pourra en effet découvrir ces métiers et même des recruteurs lors de 4 événements agricoles de ce mois de septembre : Innov' Agri, Space, Potato Europe et le Sommet l'Elevage.
Alors, si vous habitez une zone rurale ou que vous songez à travailler dans un environnement plus vert, pourquoi ne pas envisager ce type d'orientation hors du commun ? En tout cas ces événements sont l'occasion d'aller humer l'ambiance.
Les "Cafés du Commerce" sur le salon Innov-Agri
Du 6 au 8 septembre, le Salon Innov-Agri, qui se tient à Outarville dans les grandes plaines du Loiret est l'événement agricole de la rentrée puisque 80.000 visiteurs sont attendus.
Durant ces trois jours, la FC2A animera des matinées de l'emploi baptisées "Café du commerce". Des négociants agricoles, des commerçants en bestiaux ou des négociants en pomme de terre y présenteront les métiers d'avenir, les projets et les opportunités professionnelles.
Un Job-dating au Salon des productions animales à Rennes
Quelques jours plus tard, à Rennes, c'est le Salon international des productions animales (SPACE) : le 14 septembre, la FC2A organise avec Négoce Ouest le 2ème Jobdating du commerce agricole et agroalimentaire. Les candidats pourront rencontrer en tête à tête les nombreux dirigeants d'entreprise présents. Tant les jeunes diplômés que les profils plus expérimentés sont attendus.
A Potato Europe et au Salon de l'élevage
Mais on pourra aussi profiter des Rendez-Vous des Métiers à POTATO Europe à Villers-Saint- Christophe, les 14 et 15 septembre, sur le stand de la Fédération Française des négociants en Pomme de Terre (FEDEPOM), ainsi qu'au Sommet de l'élevage (Clermont-Ferrand), les 5, 6 et 7 octobre, via la Fédération Française des Commerçants en Bestiaux (FFCB).
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Secteurs agricole et agroalimentaire : bonne insertion des formations en alternance 2016-03-02T14:15:00+01:00https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/Secteurs-agricole-et-agroalimentaire-bonne-insertion-des-formations-en-alternance_a464.htmlhttps://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/photo/art/imagette/9039239-14361238.jpg2016-03-02T08:30:00+01:00Michèle Longour
A l'occasion du salon de l'agriculture 2016, le magazine La France Agricole publie un hors-série Emploi & Carrières intitulé "Osez l'alternance ".
On y apprend que les filières agricoles et agroalimentaires apprécient beaucoup l'alternance. De plus en plus de formations sont donc ouvertes à l'apprentissage dans l'enseignement agricole, et cela du niveau CAP au titre d'ingénieur. C'est même aujourd'hui la voie privilégiée de recrutement dans des secteurs assez spécialisés où la connaissance du terrain est capitale.
Moralité : 86% des apprentis de l'enseignement agricole trouvent un emploi directement après leur formation (contre 62% dans l'enseignement général) ! Certains secteurs rivalisent pour séduire les candidats.
Des débouchés méconnus
Alors qu'on ne cesse de nous parler des difficultés du monde agricole, il y aurait donc des débouchés dans nos campagnes pour les jeunes ? C'est l'un des paradoxes de notre économie : si de nombreux exploitants peinent à se maintenir à flot, il y a de belles opportunités à saisir dans les entreprises et les structures qui gravitent autour d'eux pour leur fournir des équipements, des machines, des fournitures ou même des conseils techniques.
La technicisation favorise aussi l'offre de nouveaux services et l'on voit germer des startups qui boostent l'innovation agronomique. L'industrie agroalimentaire reste aussi recruteuse dans les métiers de la production (voir l'exemple de Nestlé) car moins délocalisable que d'autres activités industrielles.
L'agroéquipement, secteur le plus recruteur
Le secteur lié à la fourniture et l'entretien d'engins agricoles est l'un des plus friands de nouvelles recrues. Si les exploitations sont moins nombreuses, elles sont de plus en plus équipées. Dans ce domaine, le hors-série de La France Agricole confirme les besoins de recrutement déjà repérés en 2015 : les industriels et les concessionnaires d'agroéquipement recrutent et le secteur monte en compétence.
Les technico-commerciaux sont particulièrement appréciés du fait de la technicité des produits. Le BTS Génie des équipements agricoles (GDEA) est un bon diplôme, mais pour faire face à la pénurie de candidats, la filière a créé trois CQP (certificats de qualification professionnelle) qui permettent à tous les titulaires de BTS de se former en un an en alternance comme négociateur en matériels agricoles et d'espaces Verts, inspecteur pièces de rechange, et support technique clientèle. Des idées pour les diplômés qui voudraient vivre et travailler au vert !
Le témoignage d'Elodie, 24 ans, responsable commerciale chez un fabricant de machines agricoles
L'agrofourniture et le conseil aux entreprises
D'autres entreprises commercialisent des produits, des semences, du matériel de stockage: regroupées dans la Fédération du commerce agricole et agroalimentaire (FC2A), ces entreprises de commerce agricole recherchent des chauffeurs-livreurs, des technico-commerciaux et des profils logistiques.
Enfin, on apprend dans le hors-série de la France Agricole qu'il y a des besoins dans le conseil aux entreprises agricoles. Qui sont les recruteurs ? Les banques, les centres de gestion et les coopératives.
Le hors-série publie le témoignage d'Emilie, 20 ans. Après un BTS Action, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (Acse), elle prépare une licence professionnelle Conseil et développement agricole en apprentissage en travaillant dans une agence de CERFrance (cabinet d'expertise-comptable) à Vivonne, dans la Vienne. "Je passe la plupart de mon temps avec les conseillers spécialisés (agricoles, gestion de patrimoine, etc.). Emilie travaille sur le thème de la diversification des exploitations. "En alternance, au moins, c’est concret, c'est la réalité", explique-t-elle.
Ecologie et environnement : prudence
L'alternance est donc un bon filon pour accéder à toutes ces filières avec une seule réserve toutefois pour les formations étiquetées "Environnement", ou "agro-écologie". En la matière, les candidats sont plus nombreux que les offres d'autant que les débouchés sont encore en gestation.
Les startups et l'innovation
On note par contre l'éclosion de nombreuses startups dans les filières du commerce agricole ou de l'équipement technologique des exploitations. J'ai déjà évoqué la belle aventure d'Airinov.
La France Agricole fait dans son hors-série le portrait d'un jeune diplômé d'école d'informatique qui a cofondé Agriconomie une plateforme de e-commerce qui propose aux agriculteurs de trouver tout ce dont ils ont besoin pour leur exploitation (engrais, semence, produits phytosanitaires, pièces détachées…). Comme par hasard, ses parents sont viticulteurs dans l’Aube. Et ses deux autres associés sont aussi petit-fils d'éleveur, fils d'agriculteur et diplômés de HEC. Comme quoi le secteur agricole peut offrir de belles opportunités à ceux qui le connaissent de l'intérieur et n'ont pas peur de lui apporter leurs compétences.
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Des emplois à saisir dans le commerce agricole et agroalimentaire2015-11-16T14:29:00+01:00https://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/Des-emplois-a-saisir-dans-le-commerce-agricole-et-agroalimentaire_a421.htmlhttps://www.reussirmavie.net/actudebouchesblog/photo/art/imagette/8504764-13374037.jpg2015-11-16T14:28:00+01:00Michèle Longour
J'ai souvent signalé les nombreux débouchés offerts par le commerce B to B, notamment dans les filières industrielles.
Or le monde agricole a lui aussi son commerce, depuis les fournisseurs d'agrofournitures aux agriculteurs jusqu'aux exportateurs de céréales, ou aux commerçants qui stockent les produits agricoles ou les acheminent directement aux acheteurs.
De nombreuses PME, 180 000 emplois
Le grand public urbain ignore tout de ces filières qui regroupent pourtant 22 000 entreprises représentant 180 000 emplois. Des emplois qui peinent à trouver des candidats, ne serait-que pour remplacer les départs.
C'est pourquoi la Fédération du commerce agricole et agroalimentaire (FC2A) a décidé de consacrer le congrès du commerce agricole du 27 novembre 2015 à l'emploi.
Concrètement, quels sont les profils recherchés par ces entreprises, en général de petite taille ?
Des opportunités sur trois types de métiers
"Nous avons trois types de métiers en tension, explique Sébastien Picardat, directeur de la FC2A : les entreprises recherchent des conseillers en culture, des chauffeurs-livreurs, et des profils logistiques".
Les conseilleurs en culture sont des technico-commerciaux de niveau bac+2/3 ayant bien sûr une connaissance des systèmes de production et du monde agricole. De 100 à 150 postes seraient actuellement disponibles. "Ce sont des postes requérant en fait une grande polyvalence", explique Sébastien Picardat.
On cherche aussi de nombreux chauffeurs-livreurs soit pour livrer des produits ou du matériel aux exploitants agricoles, soit pour collecter leurs productions. Les commerçants agricoles ont souvent leur propre flotte de poids lourds, mais il leur faut des chauffeurs, qui plus est dotés de spécialisations souvent indispensables pour le transport de matières dangereuses ou d'animaux vivants. "Le secteur propose des formations", assure Sébastien Picardat.
Enfin, le commerce agricole et agroalimentaire offre aussi des postes aux profils logistiques chargés d'assurer le stockage de volumes de productions très importants. "Quand vous stockez 15 000 tonnes de céréales dans un hangar, il faut une expertise pour assurer les meilleures conditions de conservation en terme d'hygiène et de sécurité", explique le directeur de la FC2A. Les bacs pro et les BTS de logistique, mais aussi d'électromécanique sont appréciés.
Des emplois proches du monde rural et des saisons
Ces emplois sont bien évidemment situés en zones rurales. Ils permettent aussi de vivre au rythme des saisons, comme on le voit dans cette vidéo décrivant l'activité d'une entreprise de négoce agricole.
- Pour être plus visible, le commerce agricole et agro-alimentaire a créé sa page Viadeo permettant de suivre les événements liés au recrutement (job datings, etc.)
- Voir aussi le site de la Fédération du Commerce Agricole et Agroalimentaire (FC2A). www.fc2a.org/ Fondée en mai 2013, elle regroupe la FNA (Fédération du Négoce Agricole), la FFCB (Fédération Française des Commerçants en Bestiaux ) et Fedepom (Fédération Française des Négociants en Pomme de Terre, Ail, Oignon et Echalote).
Elle représente des entreprises assurant la première commercialisation des produits agricoles en direction des industries agro-alimentaires ou des acheteurs de la grande distribution, des entreprises d'import-export, de courtage de matières premières agricoles, de conseil aux agriculteurs, etc. Ce sont en général des TPE-PME.
- le site du congrès du commerce agricole qui a lieu le 27 novembre 2015 à la maison de la chimie à Paris http://congres-fc2a.org/