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Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi
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Inutile de redire ce que vous avez déjà lu, relu, vu et entendu partout : l'histoire de Yannick Miel, 23 ans, muni d'un master et qui, ne trouvant pas d'emploi depuis cinq mois, s'est mis en vente sur e-bay et sur l'esplanade de La Défense. Y aurait-il des enseignements concrets à tirer de ce buzz plutôt réussi ?

D'abord, j'ai fait comme des milliers d'entre vous : me précipiter sur le blog de Yannick, www.jeunediplomeensolde.fr et cliquer sur le lien Curriculum Vitae (trop petit, c'est vrai), pour découvrir le parcours-type du "jeune diplômé qui ne trouve pas de travail" et en tirer quelques enseignements (quel est son parcours, l'intitulé exact de son master, ses stages, etc.).
En résumé, il est muni d'une licence en droit, d'un master 1 (bac + 4) "Entreprise et droit des affaires" (avec une spécialisation droit fiscal, droit bancaire et droit des entreprises en difficulté), et d'un master 2 (bac +5) "Intelligence économique et management des organisations".
Jusqu'au master 1, on suit bien le parcours du "juriste d'entreprise". L'intitulé du master 2 est un peu compliqué et le CV doit en préciser le contenu : lobbying, stratégie d'influence et de contre-influence, gestion de crise, construction de veille, stratégie d'entreprise, information comptable et financière. Le jeune homme suit aussi des cours depuis septembre (en parallèle de sa recherche d'emploi) à l'Institut européen du lobbying.
Ca part un peu dans tous les sens, et pour savoir sur quel type de job ça pourrait déboucher, of course, je regarde les stages : juriste en cabinet d'avocat, puis chargé du recouvrement des créances dans un organisme de crédit, puis durant 7 mois à nouveau juriste dans une société du groupe Caisse d'Epargne. Seul problème : ce dernier stage, réalisé en alternance avec le master 2, n'a pas débouché sur l'embauche espérée en septembre 2008, Yannick se retrouvant sur le marché du travail au mauvais moment.
En résumé, il est muni d'une licence en droit, d'un master 1 (bac + 4) "Entreprise et droit des affaires" (avec une spécialisation droit fiscal, droit bancaire et droit des entreprises en difficulté), et d'un master 2 (bac +5) "Intelligence économique et management des organisations".
Jusqu'au master 1, on suit bien le parcours du "juriste d'entreprise". L'intitulé du master 2 est un peu compliqué et le CV doit en préciser le contenu : lobbying, stratégie d'influence et de contre-influence, gestion de crise, construction de veille, stratégie d'entreprise, information comptable et financière. Le jeune homme suit aussi des cours depuis septembre (en parallèle de sa recherche d'emploi) à l'Institut européen du lobbying.
Ca part un peu dans tous les sens, et pour savoir sur quel type de job ça pourrait déboucher, of course, je regarde les stages : juriste en cabinet d'avocat, puis chargé du recouvrement des créances dans un organisme de crédit, puis durant 7 mois à nouveau juriste dans une société du groupe Caisse d'Epargne. Seul problème : ce dernier stage, réalisé en alternance avec le master 2, n'a pas débouché sur l'embauche espérée en septembre 2008, Yannick se retrouvant sur le marché du travail au mauvais moment.
Quelques enseignements
D'abord, ne comptez pas sur moi pour vous expliquer de façon péremptoire pourquoi Yannick Miel ne trouve pas d'emploi (pour l'instant), comme le font beaucoup de ceux qui ont laissé des commentaires plutôt désobligeants sur son blog. Mais son exemple (et ceux qui justement apportent justement leur témoignage dans les commentaires de son blog) souligne plusieurs points :
Leçon numéro 4 : en temps de crise exceptionnelle comme celle que nous traversons, les moyens classiques énumérés ci-dessus (bonne formation, bonne candidature, bonne recherche d'emploi) ne sont plus sûrs d'aboutir aussi vite... Si donc vous vous heurtez à un mur, à la stratégie frontale, pourquoi ne pas substituer une stratégie d'attente plus constructive qu'un chômage désespérant : un départ à l'étranger, soit pour y chercher un job, soit comme "volontaire international en entreprise" (VIE), soit pour y perfectionner ses langues en faisant des petits boulots, soit en participant à un projet humanitaire... on peut aussi poursuivre ses études en mastère, MBA ou en alternance (mais là encore, attention à la spécialité bidon, choisissez des formations débouchant sur des fonctions qui recrutent !).
D'abord, ne comptez pas sur moi pour vous expliquer de façon péremptoire pourquoi Yannick Miel ne trouve pas d'emploi (pour l'instant), comme le font beaucoup de ceux qui ont laissé des commentaires plutôt désobligeants sur son blog. Mais son exemple (et ceux qui justement apportent justement leur témoignage dans les commentaires de son blog) souligne plusieurs points :
- Leçon 1 : se méfier des diplômes universitaires bac + 5, les fameux "masters" aux intitulés pompeux et souvent abstraits, éloignés des préoccupations des entreprises. Il existe en France des centaines de masters : quelques-uns sont excellents et recherchés notamment ceux de certaines facs d'élite comme Dauphine, mais la plupart sont totalement inconnus et "illisibles" disent les recruteurs. Ce qui ne veut pas dire que les étudiants n'ont rien appris mais.... Une certaine Edwige, jeune diplômée, raconte dans les commentaires adressés à Yannick qu'elle galère depuis l'obtention en 2006 d'un master 2 intitulé "genre et politiques sociales" en 2006. "Je voulais travailler sur les inégalités à l'embauche dans les sociétés", dit-elle, avant d'expliquer qu'elle a dû commencer à la base comme assistante RH et envisage aujourd'hui de se former au traitement de la paie pour avoir une formation plus "transversale" ! Eh oui, mieux vaut parfois un bon BTS commercial et une formation interne qu'un diplôme prétentieux qui effraie les recruteurs et ne correspond pas à leurs besoins".
Je remarque aussi que les intitulés pompeux ont l'art d'irriter certains chefs d'entreprise ou cadres, justement ceux qui pourraient vous recruter, pour preuve nombre de commentaires vengeurs adressés à Yannick, du style "va falloir apprendre la vraie vie" "tu vas voir mon p'tit gars", etc, etc.
- Leçon numéro 2 : soignez vos candidatures. Orthographe, mise en page, qualité de l'expression... Yannik Miel se fait assassiner pour ses fautes malencontreuses sur son CV qui font tache. Si vous avez un blog emploi, ce qui n'est absolument pas obligatoire, faites-le vivre, soignez le design, montrez que vous maîtrisez les techniques web que vous utilisez. Ne négligez pas non plus le réseau type VIADEO, les réseaux de l'APEC, les associations d'anciens...
- Leçon numéro 3 : précisez votre projet (Yannick, voulez-vous travailler dans la banque, la recherche de fonds ou dans un cabinet d'avocats ?) titrez vos CV, ciblez vos entreprises. Les recruteurs ont malheureusement tendance à cataloguer très vite les candidatures et à mettre au panier ceux qui n'ont pas le "profil" ou ne savent pas ce qu'ils veulent faire.
Leçon numéro 4 : en temps de crise exceptionnelle comme celle que nous traversons, les moyens classiques énumérés ci-dessus (bonne formation, bonne candidature, bonne recherche d'emploi) ne sont plus sûrs d'aboutir aussi vite... Si donc vous vous heurtez à un mur, à la stratégie frontale, pourquoi ne pas substituer une stratégie d'attente plus constructive qu'un chômage désespérant : un départ à l'étranger, soit pour y chercher un job, soit comme "volontaire international en entreprise" (VIE), soit pour y perfectionner ses langues en faisant des petits boulots, soit en participant à un projet humanitaire... on peut aussi poursuivre ses études en mastère, MBA ou en alternance (mais là encore, attention à la spécialité bidon, choisissez des formations débouchant sur des fonctions qui recrutent !).
Bonne chance à Yannick Miel en résumé et merci à lui d'avoir ainsi pris la défense des JD, les jeunes diplômés dans la tourmente.
Michèle Longour

Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...
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