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Stéphane Dahan, directeur du recrutement d'ingénieurs Alten sur la France, a répondu à mes questions à l'occasion du salon du Bourget. Quels types de profils le cabinet de conseil en ingénierie cherche-t-il ? Et quelles sont les opportunités offertes par Alten aux ingénieurs ?


Vous aviez un stand au salon du Bourget et invitiez les ingénieurs à vous y rencontrer : sur quels types de projets aéronautiques les ingénieurs Alten peuvent-ils travailler ?

Stéphane Dahan : "Alten recrute des ingénieurs sur 170 spécialités différentes"
Stéphane Dahan : "Il faut préciser d'emblée que  nous n'embauchons pas d'ingénieurs uniquement pour l'aéronautique. Nous recrutons des ingénieurs Alten, qui seront appelés à travailler pour différents clients dans de nombreux secteurs.

Cela dit, nous collaborons à de grands programmes aéronautiques pour lesquels nous recherchons des ingénieurs de nombreuses spécialités : la mécanique, l'informatique industrielle, l'électronique numérique et analogique, le génie électrique ; nous recrutons aussi des ingénieurs aéronautiques spécialisés en aérodynamique ou en avionique, mais aussi en logistique intégrée, tout le domaine du manufacturing, puisqu'on est dans une période de production intense."


Il semble que l'aéronautique ait actuellement  moins de besoins d'ingénierie dans la recherche & développement, les grands constructeurs n'ayant pas lancé de nouveaux programmes...

S. D. : "C'est vrai sans doute pour les grands constructeurs. Mais la R&D reste dynamique chez tous les équipementiers, les avions actuels évoluant par amélioration des différents systèmes intégrés.
Il y a de gros enjeux technologiques par exemple pour améliorer les systèmes avioniques embarqués, ou les services d'aide aux passagers dans les avions. La recherche se centre aussi sur la gestion de l'énergie, ou les matériaux : on cherche à alléger au maximum le poids des avions.
Et puis l'augmentation du trafic aérien prévue dans les années qui viennent est un autre défi : il faudra gérer ce trafic, avec toutes les thématiques de Big Data et de sécurité.


Quels volumes de recrutements d'ingénieurs prévoyez-vous sur la France ?

Pour 2015, nous sommes bien partis pour recruter 2500 ingénieurs, dont 40-50% de jeunes ingénieurs, et le reste d'expérimentés pour occuper des postes de chefs de projet.

Nous recrutons sur 170 spécialités différentes, car il nous faut des experts pour tous les domaines. Pour les jeunes diplômés, 80% de nos ingénieurs sortent d'écoles d'ingénieurs, mais nous recrutons aussi des masters universitaires ou des mastères spécialisés.

Nous proposons aussi plus de 140 stages d'ingénieurs par an, dont la moitié dans notre centre de R&D. C'est l'opportunité de développer ses compétences en travaillant sur des projets de Big Data, de consommation d'énergie, ou d'objets connectés...


Quels sont les profils les plus difficiles à recruter ?

De façon générale, le métier d'ingénieur est pénurique en France, et c'est un marché de recrutement très concurrentiel.
Les profils qui ont entre 2 et 7 ans d'expérience sont les plus rares, car entre 25 et 35 ans, on bouge encore peu et les entreprises gardent les profils à potentiel.
Au niveau des spécialités, la plus recherchée reste l'informatique et la conception de logiciels, du fait du développement du numérique dans toutes les entreprises. Beaucoup de ces profils sont aussi tentés de lancer leur startup...


Quels atouts peut faire valoir Alten par rapport à de grands groupes qui attirent par le prestige de leur marque ou de leurs produits ? Pourquoi entrer chez un consultant plutôt que directement chez un industriel par exemple ?

Quand on sort d'une école d'ingénieur, on est encore très généraliste. Et certains jeunes ingénieurs ne sont pas prêts à se spécialiser, ils ont encore envie de travailler sur plusieurs types de projets, ce que nous pouvons justement leur offrir.

Et puis, il y a ceux qui sont passionnés par une discipline, un métier, par exemple l'électronique : Alten leur donne la possibilité de faire de l'électronique pour un grand nombre de clients et de travailler pour des projets de haute technologie. C'est l'atout du métier de consultant.
Ils auront aussi la possibilité de changer de pays s'il cela correspond à leurs attentes : la mobilité peut être géographique et intellectuelle.


Les candidats sont-ils informés de ce que sera leur première mission lors de leur entretien d'embauche ?

C'est une bonne question : cela dépend un peu des profils. Pour des jeunes diplômés, on évoque plutôt différentes missions possibles et l'affectation se fait après l'intégration.
Pour des gens plus expérimentés, il peut arriver que l'on définisse davantage la mission, notamment pour un chef de projet.

De façon générale, nous recrutons des ingénieurs sur un profil et nous leur offrons une carrière au sein d'Alten".

Pour en savoir plus :
http://www.altenrecrute.fr/











 

Rédigé le Vendredi 26 Juin 2015 | Commentaires (0) | Permalien

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Michèle Longour
Michèle Longour



Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



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