Il s'agit donc de métiers d'action, mais aussi de responsabilités. "Les gendarmes sont au contact de la population et doivent être disponibles, dynamiques, avoir un sens aigu du service public et posséder des qualités d'écoute", indiquent les recruteurs. Toutes qualités qui sont testées lors de l'épreuve de l'entretien.
Autre point à ne pas négliger : le gendarme reste un militaire soumis à l'autorité de sa hiérarchie, et cela malgré le rattachement opérationnel récent de la Gendarmerie au ministère de l'Intérieur.
Pour s'inscrire au concours, il faut avoir entre 18 et 35 ans, être titulaire du baccalauréat, de nationalité française, et être en règle quant au service national.
Il faut aussi "avoir une moralité et un comportement compatibles avec le métier de gendarme" et ne pas s'être présenté trois fois aux épreuves d'un même concours.
Formation, rémunération
Les candidats admis au concours de sous-officiers deviennent des "élèves gendarmes". Ils sont formés durant 12 mois dans une des écoles de la Gendarmerie : à Chateaulin (Finistère), Chaumont (Haute-Marne), Montluçon (Allier) ou Tulle (Corrèze).
Ils sont rémunérés durant leur formation (1505 euros net) puis touchent 1677 euros net en début de carrière.
La vidéo de présentation de la Gendarmerie