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Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi
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L'Ecole des Mines d'Alès a obtenu de la Conférence des grandes écoles le label de "mastère spécialisé" (MS) pour sa spécialisation "Exploitation et Environnement miniers". Une formation qui attire des ingénieurs du monde entier et veut répondre à l'essor de l'industrie minière. Débouchés assurés pour les Français qui voudraient s'expatrier.

© CESSEM
Ce n'est pas un secret : les besoins croissants des pays émergents en matières premières, et ceux des pays développés qui cherchent à sécuriser leurs approvisionnements en métaux "stratégiques" (comme le nickel) donnent une deuxième vie à l'industrie extractive mondiale.
Bien sûr, ce n'est plus en Grande-Bretagne, dans le Nord de la France ou en Pologne que les groupes miniers explorent et exploitent des mines, mais au Canada, au Brésil, en Asie, en Australie et de plus en plus, en Afrique de l'Ouest.
Pour l'Afrique de l'Ouest, les opérateurs anglo-saxons cherchent des francophones
"Les grands opérateurs sont des groupes anglo-saxons, explique Hossein Ahmadzadeh, responsable pédagogique du nouveau mastère spécialisé de l'Ecole des Mines d'Alès. Mais l'ouverture de sites en Afrique de l'Ouest les amène à rechercher du personnel francophone".
D'autant que les compétences en la matière sont plutôt pénuriques après l'abandon de la filière industrielle minière en France.
Bien sûr, ce n'est plus en Grande-Bretagne, dans le Nord de la France ou en Pologne que les groupes miniers explorent et exploitent des mines, mais au Canada, au Brésil, en Asie, en Australie et de plus en plus, en Afrique de l'Ouest.
Pour l'Afrique de l'Ouest, les opérateurs anglo-saxons cherchent des francophones
"Les grands opérateurs sont des groupes anglo-saxons, explique Hossein Ahmadzadeh, responsable pédagogique du nouveau mastère spécialisé de l'Ecole des Mines d'Alès. Mais l'ouverture de sites en Afrique de l'Ouest les amène à rechercher du personnel francophone".
D'autant que les compétences en la matière sont plutôt pénuriques après l'abandon de la filière industrielle minière en France.
Le mastère spécialisé Exploitation et Environnement miniers
Nos Ecoles des Mines ont donc une belle carte à jouer, et c'est ce que fait l'Ecole des Mines d'Alès avec cette spécialisation d'un an (montée en collaboration avec le Centre d'études supérieures pour la sécurité et l'environnement miniers ou CESSEM) et ouverte à des ingénieurs, universitaires ou professionnels du secteur.
A partir de 2014-2015, elle bénéficie de l'accréditation de la Conférence des grandes écoles (CGE) qui en a fait un mastère spécialisé (MS) intitulé "Exploitation et Environnement miniers" (2EM).
Plus précisément, le MS 2EM s'adresse aux diplômés d'un bac+5 et aux cadres titulaires d'un bac+4 avec 3 ans d'expérience professionnelle. "Nous avons des étudiants qui viennent d'Afrique, de Mongolie, d'Indonésie, explique monsieur Ahmadzadeh, car c'est l'importance croissante donnée par ce cursus aux enjeux environnementaux de l'industrie extractive qui le distingue d'autres formations".
La formation apporte aussi, bien sûr, un socle de connaissances sur les géosciences pour l'ingénieur et les méthodes et techniques d'exploitation, cela en faisant une large place aux travaux dirigés, aux mises en situation et aux visites techniques en France et au Maroc.
En fin de cursus, les participants partent un stage durant au moins 4 mois, et réalisent une thèse professionnelle sur un sujet technique proposé par l'entreprise d'accueil.
Débouchés prometteurs et salaires attrayants
Après, les débouchés ne manquent pas et d'ailleurs de nombreux groupes industriels ont noué un partenariat avec le MS de l'Ecole des Mines d'Alès : AREVA BG Mines, AREVA Mongolie, VALE Brésil, KPC Indonésie, Bouygues DTP, le Groupe VICAT mais aussi bien d'autres sont sur les rangs pour recruter leurs cadres parmi les diplômés.
Ceux-ci se voient proposer des postes de responsable d'unité d'exploitation, de responsable de production, responsable technique, ingénieur projet, ingénieur procédés, ou responsable/consultant de bureaux d'études spécialisés en ingénierie environnementale (comme Mica Environnement par exemple).
Si nombre d'étudiants sont originaires de pays ayant de grands sites miniers, les Français sont bien sûr les bienvenus à condition d'être candidats à l'expatriation et prêts à adopter le mode de vie liés à ce type de travail. "Ce sont des conditions de travail un peu particulières, détaille Hossein Ahmadzadeh. Souvent on travaille 8 à 9 semaines d'affilée sur une 'base vie' où l'on est logé et nourri à côté du site, puis on a 4 semaines de repos. Mais c'est une vie qui peut intéresser de jeunes diplômés car les salaires sont très attrayants. Nous avons souvent eu aussi des militaires en reconversion ou des docteurs en géo-sciences qui n'avaient pas de travail et voulaient valoriser leur formation."
Des compétences en organisation et logistique avant tout
Si le bac+5 est exigé comme niveau d'entrée, un partenariat a néanmoins été noué par l'Ecole des mines d'Alès avec l'université de Montpellier pour permettre à des étudiants titulaires de licences (bac+3) de suivre un cursus intermédiaire pour rejoindre ensuite le mastère spécialisé.
Mieux vaut bien sûr viser une formation scientifique, mais la géologie n'est pas l'unique porte d'entrée dans ce genre de métiers : "La mine, aujourd'hui, c'est avant tout de l'organisation et de la logistique, dit Hossein Ahmadzadeh. Il faut oublier Indiana Jones ! Il s'agit avant tout de mettre en œuvre des technologies très pointues, de maîtriser des logiciels et des outils informatiques un peu comme dans toute industrie de pointe".
Aussi des débouchés en Nouvelle-Calédonie... et en France
Autre appel d'air pour les professionnels français ou francophones dans l'industrie extractive : la Nouvelle-Calédonie. L'envolée des cours du nickel a conduit à la mise en exploitation de nouveaux sites et c'est ainsi qu'on a vu par exemple la société Koniambo Nickel lancer en mai 2014 une grande campagne de recrutement pour 150 postes techniques (cadres, ingénieurs, techniciens et ouvriers spécialisés) nécessaires à la mise en exploitation du complexe métallurgique de Vavouto.
Et en France ? Les ingénieurs et spécialistes des techniques d'extraction n'ont certes plus rien attendre des mines, mais ils peuvent trouver des débouchés intéressants dans les industries exploitant les granulats dans des carrières (par exemple les cimentiers), ainsi que des minéraux industriels. "Des ingénieurs français ayant suivi nos spécialisations sont très bien formés pour ces secteurs, c'est simplement l'échelle qui change, explique Hossein Ahmadzadeh. Ce que l'on extrait d'une carrière en un an va correspondre à ce qui est fait sur grand site minier en une semaine !".
Pour en savoir plus :
Téléchargez le dépliant du MS "Exploitation et Environnement miniers" :
Michèle Longour

Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...
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