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Indiscrétions sur  les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi


Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi





La première entreprise de France offre toujours d'intéressants débouchés à qui veut conjuguer travail manuel et entrepreneuriat. L'artisanat est porté par la vague du retour aux produits de qualité et de tradition et l'on peut y vivre de belles réussites.


L'artisanat : toujours des débouchés méconnus
En cette rentrée 2015, l'artisanat poursuit sa "campagne de com" en mettant sous les feux des projecteurs de nouveaux "ambassadeurs" : comprenez des artisans talentueux qui ont su faire fleurir leur entreprise.

Après Franck Provost (coiffeur), Mathilde Jonquière (mosaïste), Philippe Conticini (pâtissier) et Eric Kayser (boulanger), voici Christelle Caillot, luthière qui collabore avec les plus grands musiciens de jazz, et Hugo Desnoyer, boucher et fournisseur officiel de grandes maisons.


Un apprenti sur deux devient son propre patron

Leurs parcours sont de véritables exemples à découvrir pour mieux prendre conscience du potentiel des métiers de l'artisanat. Rappelons que 80% des apprentis trouvent un emploi en CDI à l'issue de leur formation et qu'un apprenti sur deux devient un jour son propre patron, un grand nombre d'entre eux arrivant à l'âge de la retraite.

D'autre part si la lutherie ou l'art de la mosaïque restent des métiers rares que je ne saurai donc conseiller, la boucherie et tous les métiers de bouche peinent réellement à renouveler les postes existants.


Hugo Desnoyer, un grand nom de la boucherie française

Hugo Desnoyer dirige aujourd'hui plusieurs boucheries et s'est fait un "nom" dans l'univers de la restauration. Et pourtant il a démarré à 15 ans, comme apprenti chez un boucher de quartier pour préparer un CAP. Il raconte volontiers comment des enseignants l'ont ridiculisé lorsqu'il a quitté sa classe de seconde, en échec, pour cette orientation... 

Mais il y a eu "le goût pour le travail de cette matière qu'est la viande", puis beaucoup de travail et aussi de nombreuses rencontres humaines et professionnelles qui lui ont permis, à 27 ans, d'ouvrir sa propre boucherie. 
Mais rien de tel que de l'entendre lui-même parler de son métier.

La formation pour entrer "en boucherie" est simple : un CAP de "technicien en préparation de produits carnés", ou bien, pour ceux qui veulent se reconvertir un certificat de qualification professionnelle. 

Comme pour les métiers de l'artisanat, l'alternance est la règle : on apprend le métier sur le terrain, en entreprise, en signant un contrat d'apprentissage (pour les moins de 26 ans), ou un contrat de qualification pour les autres.

Pour en savoir plus sur les métiers et les formations dans l'artisanat

La campagne présentant Hugo Desnoyer est à retrouver sur le site web choisirlartisanat.fr  qui a été relooké pour lancer cette campagne.

On y trouve les portraits vidéos d'autres "stars" de l'artisanat, vraies réussites de nature à susciter des vocations. Une rubrique présente également 250 métiers et donne les coordonnées des centres de formation qui peuvent être géolocalisés.

Et parce qu'être artisan, c'est aussi choisir un projet et un style de vie, le site propose d'intéressants tests de connaissance et de personnalité. 

Lire aussi notre article :
Artisanat : des métiers porteurs et des entreprises à reprendre

Rédigé le Jeudi 10 Septembre 2015 | Commentaires (0) | Permalien

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Michèle Longour
Michèle Longour



Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



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