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Indiscrétions sur  les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi


Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi





Si les stagiaires et les intérimaires ont fait les frais du ralentissement économique, les apprentis, eux, semblent bénéficier des coups de pouce donnés par le gouvernement aux entreprises qui les recrutent. Si vous achevez des études et n'arrivez pas à entrer sur le marché de l'emploi, pourquoi ne pas envisager l'alternance pour un complément de formation ?


Si toutes les écoles, les centres de formation et même parfois, les universités lancent leurs filières en alternance, c'est que plusieurs vents favorables soufflent dans ce sens :
- 1/ l'alternance, en particulier le contrat d'apprentissage, a redoré son blason depuis que les formations supérieures (de niveau bac à bac + 5) s'y sont mises, en particulier certaines "grandes écoles" ;
- 2/ la formule est plébiscitée par les experts de l'emploi des jeunes parce qu'elle permet d'acquérir simultanément une formation et une expérience professionnelle ;
- 3/ Craignant un tsunami de chômage de jeunes avec la crise, le gouvernement a renforcé en 2009 les mesures et les avantages destinées aux entreprises qui embauchent des apprentis (prime de 1000 euros, etc.)

Résultat : il semblerait que les apprentis n'aient pas plus de mal en cette rentrée 2009 à trouver une entreprise que les années précédentes. L'info sera à confirmer dans les semaines qui viennent, mais c'est ce qui ressort de mes premiers contacts sur les salons et événements recrutement de rentrée.



"En communication, les entreprises préfèrent recruter des apprentis que des diplômés bac+5"


Ainsi, au centre de formation privé "Pôle Paris Alternance" spécialisé dans toutes les formations du tertiaire, on m'assure avoir beaucoup d'offres d'emploi en alternance pour des postes d'assistants en communication ou en marketing destinés à des étudiants de niveau bac+2 ou bac+3. Tiens, des postes dans la com en pleine crise économique ?  "Sur des postes support en communication, des assistants marketing, des commerciaux de terrain, les entreprises préfèrent embaucher des apprentis que des diplômés de niveau bac+5 qui vont leur coûter beaucoup plus cher", m'explique-t-on.
Mais ont-ils espoir d'être embauchés en CDI à la fin de leur contrat d'apprentissage ? Pour ça, il faut attendre quelques mois, voire deux-trois ans, et d'ici là, la crise sera peut-être loin derrière...

Le risque de voir les entreprises utiliser l'apprentissage au lieu de créer des emplois comme elles l'ont fait jusque-là avec les stages est donc réel. Sauf que l'apprenti engrange sur son CV deux, trois, voire quatre ans d'expérience professionnelle sur de vrais postes, et souvent dans la même entreprise, là où le stagiaire garde le statut d'éternel étudiant qui n'a pas vraiment fait ses preuves en entreprise.

"La crise nous a aidée"

Chargée des relations entreprises au CFA universitaire Evry Val-d'Essonne, Sandrine Deforge confirme en tout cas le boom de l'alternance : "La crise nous a aidée ! Actuellement, on en est au même nombre de contrats en apprentissage qu'en 2008. Et un nouveau décret d'application est tombé le 15 juillet qui donne de nouveaux avantages aux entreprises qui embaucheront un deuxième apprenti".

Moralité : si vous êtes en rade et que vous avez moins de 26 ans, l'option consistant à compléter sa formation en alternance peut être une bonne carte à jouer en ce moment.
Ecoles ou universités ont concocté quelques filières de choix - en management, ingénierie, informatique - qui sont de vrais pépites. Un exemple ? le MIB (Master International Business) de l'université Paris Dauphine : un bac+5 orienté management international et NTIC qui vous permet de travailler dans de grands groupes comme Airbus ou Air France tout en vous donnant un diplôme de Dauphine. On y entre à bac+4 sur (très bon) dossier et entretien (en anglais) et tous les profils peuvent tenter leur chance : ingénieurs, gestionnaires, littéraires, historiens et même, normaliens. 80 postes par an pour 300 à 400 candidatures. www.mibdauphine.fr

Rédigé le Samedi 5 Septembre 2009 | Commentaires (0) | Permalien

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Michèle Longour
Michèle Longour



Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



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