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Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi
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Après un sérieux coup de frein en 2009-2010, l'industrie aéronautique européenne remet les gaz. Et reprend un rythme de recrutement orienté à la hausse.

Plus que tout autre secteur, le transport aérien et l'industrie aéronautique sont soumis à des cycles de montagnes russes qui soufflent successivement le chaud et le froid sur l'emploi.
Début 2011, la reprise économique voit repartir le trafic aérien et de grandes compagnies peuvent à nouveau passer commandes. Certains nouveaux programmes, comme l'A350 XWB ou l'A330 en arrivent aussi à la mise en production. Chez les constructeurs et leurs milliers de sous-traitants, il faut donc forcer les cadences des chaînes de fabrication pour assurer les livraisons à temps (énorme enjeu vu le montant des pénalités en cas de retard).
Tous les emplois liés à la production, du niveau opérateur qualifié à l'ingénieur, sont concernés. Comme toujours en montée de charge de fabrication, les industriels du secteur manquent de main d'oeuvre d'atelier qualifiée, le secteur ayant des exigences techniques assez élevées : les offres sont donc abondantes sur des postes d'ajusteur monteur, de monteur câbleur, d'opérateur à commande numérique ou de chaudronnier aéronautique (voir notre précédent post sur les chaudronniers). Ainsi Airbus vient d'annoncer qu'il allait recruter 108 personnes en CDI à Nantes en 2011, a révélé Ouest-France le 28 février 2011 : 84 cols bleus (ouvriers) et 24 cols blancs (techniciens, ingénieurs).
L'opportunité d'entrer dans un grand groupe type Airbus peut être à saisir.
La piste de l'intérim
La formation vous manque ? Un groupe d'intérim spécialisé dans l'aéoronautique comme Derichebourg propose dans son centre toulousain des formations aux métiers d'ajusteur monteur et monteur câbleur. Un cursus sur 3 à 6 mois accessible soit en formation initiale (après un bac pro par exemple) soit en reconversion : "A la suite de cette formation, les élèves sont généralement embauchés en intérim, avant de se voir proposer un contrat. C'est le processus d'intégration auquel recourt habituellement l'industrie aéronautique", explique Marie-Pierre Gourgues dans le dernier numéro du magazine Volez.
Début 2011, la reprise économique voit repartir le trafic aérien et de grandes compagnies peuvent à nouveau passer commandes. Certains nouveaux programmes, comme l'A350 XWB ou l'A330 en arrivent aussi à la mise en production. Chez les constructeurs et leurs milliers de sous-traitants, il faut donc forcer les cadences des chaînes de fabrication pour assurer les livraisons à temps (énorme enjeu vu le montant des pénalités en cas de retard).
Tous les emplois liés à la production, du niveau opérateur qualifié à l'ingénieur, sont concernés. Comme toujours en montée de charge de fabrication, les industriels du secteur manquent de main d'oeuvre d'atelier qualifiée, le secteur ayant des exigences techniques assez élevées : les offres sont donc abondantes sur des postes d'ajusteur monteur, de monteur câbleur, d'opérateur à commande numérique ou de chaudronnier aéronautique (voir notre précédent post sur les chaudronniers). Ainsi Airbus vient d'annoncer qu'il allait recruter 108 personnes en CDI à Nantes en 2011, a révélé Ouest-France le 28 février 2011 : 84 cols bleus (ouvriers) et 24 cols blancs (techniciens, ingénieurs).
L'opportunité d'entrer dans un grand groupe type Airbus peut être à saisir.
La piste de l'intérim
La formation vous manque ? Un groupe d'intérim spécialisé dans l'aéoronautique comme Derichebourg propose dans son centre toulousain des formations aux métiers d'ajusteur monteur et monteur câbleur. Un cursus sur 3 à 6 mois accessible soit en formation initiale (après un bac pro par exemple) soit en reconversion : "A la suite de cette formation, les élèves sont généralement embauchés en intérim, avant de se voir proposer un contrat. C'est le processus d'intégration auquel recourt habituellement l'industrie aéronautique", explique Marie-Pierre Gourgues dans le dernier numéro du magazine Volez.
Maintenance aéronautique : postes en or pour mécanos Part66
Autre sous-secteur qui recrute, la maintenance aéronautique, une spécialité aux niveaux de formation très élevés vu l'importance de la sécurité et la réglementation européenne en la matière. Impossible donc de s'improviser mécanicien avion en quelques mois : pour intervenir sur des avions de ligne, il faut détenir une licence européenne nommée "Part66", assez difficile à décrocher. Pour ceux qui l'ont, les débouchés sont vastes, dans toute l'Europe, et les salaires alléchants.
Deux organismes de formation incontournables en la matière : le CFA des Métiers de l'aérien (pour une formation initiale en apprentissage), et l'Institut aéronautique Amaury de la Grange (IAAG) ouvert aux adultes.
Maintenance : des cadres également
Avec sa réglementation touffue et ses nouvelles exigences en matière d'environnement et de sécurité, la maintenance aéro offre aussi des débouchés à des techniciens et des cadres (ingénieurs ou non). Si le secteur vous tente mais que vous n'avez ni le bagage technique et scientifique, ni de formation aéro, allez visiter le site de Polyaéro, une filière de formation universitaire d'Aix-Marseille qui peut vous offrir une formation de spécialité en seulement un an :
-la licence pro maintenance des systèmes pluritechniques aéronautiques (accessible après un bac+2 scientifique ou technique)
-le master 2 aéronautique, option ingénierie des fonctions support (accessible après un master1 professionnel scientifique, technique, ou en éco-gestion).
Des formations en apprentissage qui conduisent en droite ligne à l'emploi en CDI.
Ingénieurs : R&D, production, bureau d'études
Pour les ingénieurs, le secteur est aussi un gros pourvoyeur d'emplois et de stages, notamment sur les fonctions conception, études, recherche et développement : la guerre commerciale commence en effet dans les bureaux d'études où sont conçus les nouveaux procédés, les nouveaux matériaux, les structures et l'électronique des avions de demain.
Que vous sortiez ou non d'une école spécialisée (type Supaéro ou Estaca), pensez-y si le secteur vous attire car un groupe comme Airbus est en situation d'aller recruter des talents scientifiques à l'étranger comme le montre ce reportage.
Autre sous-secteur qui recrute, la maintenance aéronautique, une spécialité aux niveaux de formation très élevés vu l'importance de la sécurité et la réglementation européenne en la matière. Impossible donc de s'improviser mécanicien avion en quelques mois : pour intervenir sur des avions de ligne, il faut détenir une licence européenne nommée "Part66", assez difficile à décrocher. Pour ceux qui l'ont, les débouchés sont vastes, dans toute l'Europe, et les salaires alléchants.
Deux organismes de formation incontournables en la matière : le CFA des Métiers de l'aérien (pour une formation initiale en apprentissage), et l'Institut aéronautique Amaury de la Grange (IAAG) ouvert aux adultes.
Maintenance : des cadres également
Avec sa réglementation touffue et ses nouvelles exigences en matière d'environnement et de sécurité, la maintenance aéro offre aussi des débouchés à des techniciens et des cadres (ingénieurs ou non). Si le secteur vous tente mais que vous n'avez ni le bagage technique et scientifique, ni de formation aéro, allez visiter le site de Polyaéro, une filière de formation universitaire d'Aix-Marseille qui peut vous offrir une formation de spécialité en seulement un an :
-la licence pro maintenance des systèmes pluritechniques aéronautiques (accessible après un bac+2 scientifique ou technique)
-le master 2 aéronautique, option ingénierie des fonctions support (accessible après un master1 professionnel scientifique, technique, ou en éco-gestion).
Des formations en apprentissage qui conduisent en droite ligne à l'emploi en CDI.
Ingénieurs : R&D, production, bureau d'études
Pour les ingénieurs, le secteur est aussi un gros pourvoyeur d'emplois et de stages, notamment sur les fonctions conception, études, recherche et développement : la guerre commerciale commence en effet dans les bureaux d'études où sont conçus les nouveaux procédés, les nouveaux matériaux, les structures et l'électronique des avions de demain.
Que vous sortiez ou non d'une école spécialisée (type Supaéro ou Estaca), pensez-y si le secteur vous attire car un groupe comme Airbus est en situation d'aller recruter des talents scientifiques à l'étranger comme le montre ce reportage.

Pour en savoir plus :
- Le site spécialisé dans l'emploi industriel aéro : www.aeroemploiformation.com/
- Des conseils aux étudiants qui cherchent un stage chez Airbus
- Le dernier hors-série du magazine Volez :
Guide des formations et Carrières aéronautiques
Michèle Longour

Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...
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