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Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi
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Comment conjuguer le choix d'une filière offrant de bons débouchés avec ses centres d'intérêt, ses talents, mais aussi les aléas de la conjoncture et de la vie ? Mes rencontres estivales m'ont suggéré quelques pistes.

La période estivale m'a donné l'occasion de "covoiturer" nombre de passagers, plutôt jeunes (20-40 ans), souvent en début de vie professionnelle, parfois en quête de job, toujours en questionnement...
Parfois il faut faire vite pour arriver au rendez-vous avec un conseiller Pôle Emploi, D'autres fois le voyage est motivé par un entretien d'embauche. Alors bien sûr on discute, on échange, on suggère...
Ces "coachings covoiturage" m'ont inspiré quelques pensées sur le subtil équilibre à trouver en matière d'emploi entre passion et débouchés, talents et réalisme.
Car j'ai beau dispenser sur ce blog des informations sur les meilleurs débouchés professionnels, encore faut-il en faire son miel, au bon endroit et au bon moment.
Parfois il faut faire vite pour arriver au rendez-vous avec un conseiller Pôle Emploi, D'autres fois le voyage est motivé par un entretien d'embauche. Alors bien sûr on discute, on échange, on suggère...
Ces "coachings covoiturage" m'ont inspiré quelques pensées sur le subtil équilibre à trouver en matière d'emploi entre passion et débouchés, talents et réalisme.
Car j'ai beau dispenser sur ce blog des informations sur les meilleurs débouchés professionnels, encore faut-il en faire son miel, au bon endroit et au bon moment.
Quand la motivation n'est pas au rendez-vous du premier job
Benjamin – j'ai changé les prénoms de mes passagers ! – a une formation de technicien supérieur en électrotechnique qu'il a peaufinée par une licence professionnelle dans la maintenance des installations en énergies renouvelables. Bonne idée puisque l'énergie éolienne se porte plutôt bien en France et qu'on recrute justement des techniciens pour la maintenance des parcs éoliens.
Sauf que... les parcs d'éoliennes en France sont plutôt plantés dans les grandes plaines picardes ou les côtes Atlantique. Or mon passager a suivi sa compagne à Paris, et sa région natale est la Haute-Savoie... Il a certes trouvé un job d'électrotechnicien en région parisienne, mais n'y trouve manifestement pas son compte sur le plan du salaire comme de la motivation.
Concilier expertise et centres d'intérêt
La conversation portant conseil, il apparaît que la motivation, pour lui, n'est pas tant le domaine des énergies renouvelables que les sports extrêmes de plein air : je le ramène dans ses montagnes natales, où il projette déjà de vivre ascensions et sauts en parachute...
Alors, j'évoque ma découverte de la récente filière du pilotage de drones, un nouveau métier qui émerge et exige quelques compétences techniques. La branche de la prise d'images tenterait bien mon passager... De l'importance de ne pas oublier de concilier son domaine d'expertise avec son profil personnel et ses centres d'intérêt, voire ses passions. En tenant compte aussi de l'environnement où l'on a envie de travailler. Si vous aimez la montagne, oubliez les éoliennes.
Se méfier des écoles privées dans les filières "bouchées"
Mais gare tout de même aux choix d'un "métiers passion" au détriment de tout réalisme. Léa, une vingtaine d'années à peine, est vendeuse dans une belle boutique parisienne de bijoux de nacre... "On a accepté de me laisser ma chance", raconte-t-elle. Parce qu'il est vrai que la chance, elle n'en a pas toujours eue.
Après le bac, Léa était pourtant rentrée dans une école où elle voulait réaliser son rêve : travailler dans le stylisme et la mode. Mais l'école privée, pourtant ancienne, a fait faillite en cours d'année !
Léa ayant laissé une grosse somme dans le naufrage s'est retrouvée sans formation et sans emploi, et comme elle avait "fait les marchés" avec ses parents, elle a enchaîné les petits boulots dans la vente... Jusqu'à cette embauche dans la bijouterie qui lui permet de concilier son goût pour le stylisme et la vente. Pas si mal finalement.
Sauf qu'une orientation postbac plus "sage" lui aurait sans doute permis de décrocher à moindre frais un BTS et d'avoir un premier niveau de diplôme... permettant d'aller plus loin.
Si l'on ne peut choisir son orientation uniquement en fonction des débouchés, je ne redirai jamais assez combien il faut se méfier des filières qui, elles, sont saturées, et des écoles, souvent privées, qui surfent sur les rêves des jeunes et la crédulité des familles.
C'est le cas pour la plupart des filières artistiques, et les métiers de la communication, de l'édition ou du journalisme, mais aussi certains domaines paramédicaux (secrétaire médicale, ostéopathie) où les candidats sont largement plus nombreux que les emplois à la sortie.
Savoir se reconvertir sur les créneaux porteurs
Jonathan, lui, est en recherche d'emploi. Ce trentenaire volubile et jovial se présente en disant qu'il est dans le "marketing pharmaceutique".
Il exerçait le métier de délégué médical pour un grand laboratoire, et a été victime comme la plupart de ses confrères d'un plan social, après l'évolution de la législation limitant de plus en plus le démarchage effectué par les laboratoires auprès des médecins.
Tous les laboratoires ayant supprimé leurs postes de délégués au même moment, il est fort peu probable qu'il retrouve un emploi sur ce créneau du "marketing pharmaceutique".
Observant ses qualités relationnelles, je lui suggère donc d'élargir sa recherche à un poste de commercial terrain, l'un des métiers les plus recherchés par les entreprises. "Bonne idée, je n'y avais pas pensé mais j'ai déjà été commercial au début de ma carrière", dit-il.
Ainsi la connaissance de la réalité du marché de l'emploi, de ses tendances et de ses débouchés est capitale lorsqu'on cherche un emploi : plutôt que de vous mettre en quête du même type d'emploi que celui que vous aviez précédemment, commencez par faire le point de vos talents et expériences, et repositionnez-vous sur les créneaux porteurs, quitte à faire une petite formation pour acquérir les quelques compétences qui pourraient vous manquer.
Un exercice qui deviendra de plus en plus nécessaire à l'allure où les métiers se transforment...
Benjamin – j'ai changé les prénoms de mes passagers ! – a une formation de technicien supérieur en électrotechnique qu'il a peaufinée par une licence professionnelle dans la maintenance des installations en énergies renouvelables. Bonne idée puisque l'énergie éolienne se porte plutôt bien en France et qu'on recrute justement des techniciens pour la maintenance des parcs éoliens.
Sauf que... les parcs d'éoliennes en France sont plutôt plantés dans les grandes plaines picardes ou les côtes Atlantique. Or mon passager a suivi sa compagne à Paris, et sa région natale est la Haute-Savoie... Il a certes trouvé un job d'électrotechnicien en région parisienne, mais n'y trouve manifestement pas son compte sur le plan du salaire comme de la motivation.
Concilier expertise et centres d'intérêt
La conversation portant conseil, il apparaît que la motivation, pour lui, n'est pas tant le domaine des énergies renouvelables que les sports extrêmes de plein air : je le ramène dans ses montagnes natales, où il projette déjà de vivre ascensions et sauts en parachute...
Alors, j'évoque ma découverte de la récente filière du pilotage de drones, un nouveau métier qui émerge et exige quelques compétences techniques. La branche de la prise d'images tenterait bien mon passager... De l'importance de ne pas oublier de concilier son domaine d'expertise avec son profil personnel et ses centres d'intérêt, voire ses passions. En tenant compte aussi de l'environnement où l'on a envie de travailler. Si vous aimez la montagne, oubliez les éoliennes.
Se méfier des écoles privées dans les filières "bouchées"
Mais gare tout de même aux choix d'un "métiers passion" au détriment de tout réalisme. Léa, une vingtaine d'années à peine, est vendeuse dans une belle boutique parisienne de bijoux de nacre... "On a accepté de me laisser ma chance", raconte-t-elle. Parce qu'il est vrai que la chance, elle n'en a pas toujours eue.
Son école privée fait faillite en cours d'année
et elle doit arrêter les études
et elle doit arrêter les études
Après le bac, Léa était pourtant rentrée dans une école où elle voulait réaliser son rêve : travailler dans le stylisme et la mode. Mais l'école privée, pourtant ancienne, a fait faillite en cours d'année !
Léa ayant laissé une grosse somme dans le naufrage s'est retrouvée sans formation et sans emploi, et comme elle avait "fait les marchés" avec ses parents, elle a enchaîné les petits boulots dans la vente... Jusqu'à cette embauche dans la bijouterie qui lui permet de concilier son goût pour le stylisme et la vente. Pas si mal finalement.
Sauf qu'une orientation postbac plus "sage" lui aurait sans doute permis de décrocher à moindre frais un BTS et d'avoir un premier niveau de diplôme... permettant d'aller plus loin.
Si l'on ne peut choisir son orientation uniquement en fonction des débouchés, je ne redirai jamais assez combien il faut se méfier des filières qui, elles, sont saturées, et des écoles, souvent privées, qui surfent sur les rêves des jeunes et la crédulité des familles.
C'est le cas pour la plupart des filières artistiques, et les métiers de la communication, de l'édition ou du journalisme, mais aussi certains domaines paramédicaux (secrétaire médicale, ostéopathie) où les candidats sont largement plus nombreux que les emplois à la sortie.
Savoir se reconvertir sur les créneaux porteurs
Jonathan, lui, est en recherche d'emploi. Ce trentenaire volubile et jovial se présente en disant qu'il est dans le "marketing pharmaceutique".
Il exerçait le métier de délégué médical pour un grand laboratoire, et a été victime comme la plupart de ses confrères d'un plan social, après l'évolution de la législation limitant de plus en plus le démarchage effectué par les laboratoires auprès des médecins.
Tous les laboratoires ayant supprimé leurs postes de délégués au même moment, il est fort peu probable qu'il retrouve un emploi sur ce créneau du "marketing pharmaceutique".
Au chômage ? Ne cherchez pas forcément le même d'emploi que celui que vous occupiez
Observant ses qualités relationnelles, je lui suggère donc d'élargir sa recherche à un poste de commercial terrain, l'un des métiers les plus recherchés par les entreprises. "Bonne idée, je n'y avais pas pensé mais j'ai déjà été commercial au début de ma carrière", dit-il.
Ainsi la connaissance de la réalité du marché de l'emploi, de ses tendances et de ses débouchés est capitale lorsqu'on cherche un emploi : plutôt que de vous mettre en quête du même type d'emploi que celui que vous aviez précédemment, commencez par faire le point de vos talents et expériences, et repositionnez-vous sur les créneaux porteurs, quitte à faire une petite formation pour acquérir les quelques compétences qui pourraient vous manquer.
Un exercice qui deviendra de plus en plus nécessaire à l'allure où les métiers se transforment...
Michèle Longour

Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...
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