Si la crise a nettement ralenti l'activité du BTP en France en 2012-2013, les débouchés restent cependant assurés pour les techniciens et ingénieurs en génie civil et bâtiment. Tant les grands groupes que les grosses PME continuent en effet à s'arracher les candidats au métier de conducteur de travaux.

Pour preuve la campagne de recrutement lancée par Soprema, groupe français familial de dimension internationale, aujourd'hui leader de la production et de la pose de systèmes d'étanchéité pour le BTP, mais également spécialiste de la couverture, du bardage et de la construction de charpentes métalliques.

Soprema Entreprises veut étendre son réseau qui comporte déjà 46 agences et filiales en France et pour cela, il lui faut recruter de nouveaux conducteurs de travaux.


Un métier qui peine à recruter

La tâche n'est pas aisée pour le groupe familial, qui se heurte à plusieurs difficultés récurrentes :

- La tendance générale des jeunes ingénieurs à préférer des secteurs comme la finance, les nouvelles technologies ou des industries de pointe au BTP
- Le peu d'appétence des femmes pour le secteur, qui le prive d'emblée de la moitié des candidats potentiels
- Le turn-over rapide de la profession, les conducteurs de travaux confirmés souhaitant souvent évoluer vers d'autres tâches après 5-10 ans de carrière à ce poste (passionnant mais épuisant)
- La concurrence des grands groupes généralistes du BTP (type Vinci et Bouygues) qui viennent aussi recruter à la sortie des écoles les jeunes formés en génie civil et bâtiment. "Travailler dans le gros oeuvre ou une entreprise générale de travaux paraît plus noble et plus diversifié à la sortie de l'école que de se spécialiser d'emblée sur l'étanchéité", estime un jeune diplômé de l'ESITC Cachan.


Opération séduction : quels atouts pour ces postes ?

Une entreprise comme Soprema doit donc convaincre qu'il est tout aussi intéressant pour le conducteur de travailler sur ses chantiers et pour cela, il lui faut déployer tous les arguments propres à séduire les jeunes diplômés :

- c'est une société familiale et indépendante qui veut laisser sa place à "la capacité d’initiative"
- Elle assure une formation tout au long du parcours professionnel. Les techniques d'étanchéité et de bardage n'étant pas enseignées en détail dans les filières bâtiment, les nouveaux conducteurs suivent en interne un cursus en deux parties : formations techniques dans les agences, puis formation en gestion de chantier, gestion financière et management.
- Les responsabilités et les évolutions de carrière possibles sont réelles : à ses débuts, un conducteur de travaux gère entre 10 et 15 chantiers et il acquiert rapidement autonomie et liberté d’action, puis il peut évoluer vers une direction d'agence.


Un métier qui bouge : action, management, diversité

Le fait est que le métier de conducteur de travaux gagnerait à être mieux connu. Rappelons que le conducteur est l'homme (ou la femme) orchestre qui suit l'avancée d'un (ou plusieurs) chantier à la fois sur le plan technique, mais aussi financier. Il est responsable de la tenue des délais, et travaille avec les chefs de chantier, les sous-traitants, les donneurs d'ordre. Dans le cas de Soprema, entreprise spécialisée, le conducteur suit plusieurs chantiers en parallèle.

Un métier d'action et de management comme le montre très bien la vidéo réalisée par Soprema.

Les profils recherchés

- des étudiants Bac +2/3 en bâtiment (DUT génie civil, BTS bâtiment)
- des jeunes diplômé d'écoles d'ingénieurs, en spécialité génie civil ou BTP, ou écoles généralistes

Depuis 2013, l’entreprise organise des soirées rencontres en petits comités où les anciens des écoles, en poste chez SOPREMA Entreprises viennent échanger avec les étudiants. Elle est également présente sur des salons ou journées recrutement.

Prochain rendez-vous :
- Le 27 mars 2014, Forum d’Arts & Métiers à Paris

En savoir plus : www.soprema.fr/recrutement