Sommes-nous prêts à nous engager totalement ?




Quand on vit en couple, un jour ou l’autre, on rencontre la « différence » : l’autre est différent de ce que j’avais imaginé, rêvé… Ce peut être une bonne surprise, mais aussi une difficulté ! À ce moment-là, il faut décider de passer outre. Mais voilà : la plupart du temps, les cohabitants se réservent (plus ou moins consciemment) une porte de sortie : on reste ensemble tant que le couple est satisfaisant ; on se quitte si ça devient trop difficile. Ils risquent de se sentir inhibés chaque fois que, pour une raison ou une autre, ils ont envie de se mettre en colère, parce qu’à chaque dispute, la relation tout entière peut voler en éclats.

L’aimer… c’est lui donner notre vie

L’amour a besoin de la force de l’engagement, qui est volonté explicite et formelle de passer au-dessus des obstacles que tout couple rencontre tôt ou tard sur son parcours.
Il y a des gens qui s’engagent sans se marier. Il y a des gens qui se marient sans s’engager. Cependant, dans nos sociétés, on constate, statistiquement, que c’est le mariage qui est la concrétisation de l’engagement : il est bien plus solide que la cohabitation. Pourquoi ? Parce qu’il permet aux couples de résoudre leurs difficultés en ayant l’assurance que l’affrontement et les conflits ne remettent pas en cause leur projet initial ni leur amour. Au contraire, beaucoup de cohabitants reconnaissent qu’ils laissent les problèmes aller beaucoup trop loin : en effet, en cas de conflit grave, qui dit que le couple résistera à la tempête, puisqu’ils ne sont pas engagés mutuellement pour toujours ?

Jeudi 10 Avril 2008
Myriam Terlinden
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