Reussir ma vie

 
Suivez-nous sur
Facebook
Twitter
RSS





Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?



Les jeunes ne sont pas épargnés par la déprime ou les idées noires. L'adolescence est même une période de grande fragilité, mais on peut sortir en se faisant aider. Rencontre avec Thérèse Hannier, présidente et fondatrice de l'association Phare qui fait de la prévention contre le mal-être et le suicide.




Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?

Comment vont les jeunes que vous rencontrez aujourd’hui ?

Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier : "Nous constatons de plus en plus de situations de mal-être chez les jeunes et de plus en plus tôt. Certains nous disent : "j'ai envie de mourir...". Comme d'autres associations, nous mettons donc l'accent sur la prévention : c'est un sujet dont il ne faut pas avoir peur de parler. Nous allons dans les lycées et nous aidons aussi des parents à accompagner leurs adolescents lorsqu'ils ne vont pas bien.

Grâce à toutes ces actions, on observe une diminution du nombre des suicides depuis 15 ans. Cela montre qu'on peut s'en sortir : dès lors qu'un jeune accepte de ne pas s'isoler dans sa souffrance et de se faire accompagner, il peut aller mieux".

Qui sont ceux qui sont en difficulté : y a-t-il un profil type ?

"Pas vraiment, il n’y a pas de profil type. En fait, personne n’est à l’abri. N’importe quel jeune, quel que soit son milieu, peut être touché dès lors qu’il a une profonde blessure. On peut tout de même regrouper ceux qui sont en grande difficulté en 4 catégories :

D'abord, ceux qui souffrent de pathologies telles que les troubles mentaux, les toxicomanies, l'anorexie-boulimie, la schizophrénie, les maniaco-dépressifs, les psychoses, les phobies scolaires, les dépressions…

Ensuite, il y a les "blessés de la vie" : ce sont ceux qui ont subi des violences (abandon, agressions, maltraitance, attouchements sexuels, viols…) ou des traumatismes liés à des situations difficiles à vivre tel un divorce des parents ou un deuil. Mais une simple rupture sentimentale mal vécue peut aussi déclencher un profond mal-être."

La troisième catégorie concerne ceux qui ont tout pour être heureux : ce sont ceux ne présentent aucun "symptôme" visible.

On peut avoir tout pour être heureux et être mal à l'intérieur ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Oui. Mais si l’on y regarde de plus près, la plupart de ceux qui ressentent cela ont une très forte sensibilité. Le malheur des autres, voire les grandes souffrances dans le monde les touchent tout spécialement. Leur générosité est sans limite : il leur manque une forme de distance.

Chez certains aussi, il pourrait y avoir un lien avec une précocité intellectuelle, car ils présentent souvent un cursus scolaire parfait. Ils sont idéalistes et perfectionnistes, d’où une déception et un sentiment d’impuissance de ne pouvoir rendre le monde meilleur. Pour eux, en étant averti et très attentif, on peut éventuellement percevoir des signaux d'alerte.

Ce n'est pas le cas de la quatrième catégorie par contre, qui rassemble les victimes du suicide impulsif ou "raptus", ceux qui ont une pulsion de mort fulgurante, sans aucun symptôme ni signe pouvant alerter. Quand il y a suicide dans ce cas là, il s’agit, la plupart du temps, d’une mort violente.

Cependant tous ces jeunes, quel que soit leur problème, ont un point commun : ils sont fragiles et vulnérables.

Y a-t-il un âge ou des moments où l'on est plus fragile ?

En tout état de cause, le moment le plus délicat est la période charnière de 14 à 20 ans, car il y a un virage à prendre pour passer de l’enfance à l'âge adulte. C'est un passage nécessaire mais aussi une période de plus grande vulnérabilité. On doit faire des choix pour sa vie, construire sa personnalité, et en même temps se détacher de la dépendance affective des parents. Cette transition se passe bien si l'on peut avoir de bonnes relations avec ses proches.

Nous recevons aussi de plus en plus de messages de collégiens de 12 à 14 ans. L'entrée en sixième les fragilise énormément, ils subissent des insultes, des moqueries, ils se sentent harcelés et ils ont tendance à garder cela pour eux. Certains ne veulent plus aller à l'école.

Que dites-vous à ces collégiens ?

L'attitude à avoir, c'est de ne pas rester seul. Il faut se révolter, en parler à ses parents, au CPE, et faire en sorte que les parents puissent rencontrer le CPE. Le harcèlement est un délit, c'est une erreur de penser qu'on peut s'en sortir seul.

Nous incitons surtout les parents à agir, toujours avec l'adhésion de leur enfant : il faut aller voir le chef d'établissement et s'il n'y a pas d'amélioration changer d'établissement ou parfois essayer une année par correspondance.

Mais le plus important, même si le harcèlement s'arrête, c'est que le jeune soit accompagné par un psychologue pour qu'il reprenne confiance en lui. Sinon les blessures restent, et cela crée des vulnérabilités qui peuvent entraîner ensuite un profond mal-être.

Quels sont les symptômes qui montrent qu'on ne va pas bien ou qu'un ami ne va pas bien ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Cela va des premiers signes pas forcément très alarmants et pouvant être mis sur le compte de l’adolescence où l'on tente de "couper le cordon" parfois brutalement avec ses parents, à des symptômes plus graves et plus significatifs : on modifie ses relations avec son entourage, on est instable, on abandonne des activités habituelles ou celles qu'on aimait avant, on s'isole, on reste enfermé dans sa chambre, on est nerveux, irritable, violent parfois…

L'adolescence, c’est l’impulsivité, c'est "tout, tout de suite". Mais attention à la susceptibilité exacerbée. Selon les personnes, on peut aussi souffrir de troubles du sommeil et de l’appétit, de difficultés à communiquer jusqu'à s'enfermer dans le mutisme.
 
Les addictions ou les conduites à risque sont le signe qu'on ne va pas bien.

Chez d'autres, il y a un émoussement affectif : tout passe sur vous, on ne ressent plus de sentiment. Certains commencent à manquer les cours, ils décrochent sur le plan des études. D'autre fois, c'est une rupture amoureuse très douloureuse dont on ne se remet pas. Les addictions (tabac, cannabis, drogues, alcool, boulimie, jeux vidéos…) ou les conduites à risques sont aussi le signe qu'on ne va pas bien.


Mais lorsqu'on se sent triste ou déprimé, que peut-on faire ?

Le plus important est de pouvoir parler à quelqu'un. Les plus jeunes sont malheureusement souvent incapables de dire leur mal-être, et même de le percevoir. Ils sont dans le déni et la plupart du temps, ils n’ont plus d’accès à la parole.

Si c'est trop difficile de parler, on peut éventuellement écrire. Notre association a un numéro d'écoute qu'on peut appeler (01 43 46 00 62), mais beaucoup préfèrent nous contacter par mail à l'adresse vivre@phare.org 

Et si c’est un ami qui ne va pas bien, comment l’aider ?

Si vous percevez qu’un de vos amis va mal, vous devez absolument l’inciter à se faire aider.

Et si vous apprenez par une confidence qu'il pense mettre fin à ses jours, il ne faut absolument pas se taire, mais il faut alerter de façon efficace son entourage proche, ou un médecin, ou toute personne responsable susceptible de pouvoir intervenir afin d’éviter qu'il ne passe à l’acte.
Dans ce cas, il n’y a pas de secret à garder, puisqu’il y a une personne en danger. Au yeux de la loi, se taire constituerait une "non assistance à personne en danger".

Quels conseils simples donnez-vous à ceux qui ne vont pas bien ?

Nous conseillons plusieurs choses, parfois très simples : d'abord, il faut savoir prendre soin de soi : s'offrir des moments de plaisirs simples, seul et avec d’autres, c'est une bonne prévention.

Et puis, il est important d'avoir une vie sociale et des activités avec un groupe d'amis : ciné, sport, activité artistique, soirées entre copains peu importe. Attention quand même aux soirées défonce du samedi soir en bandes qui vont plutôt vous faire plonger plus bas…

Il est aussi important de cultiver la qualité de la relation dans sa famille, ses amis, ses relations amoureuses, son entourage. C'est un moment où l'on a besoin de se sentir aimé et encouragé.

Mais si l'on se sent vraiment mal et que rien de tout ça ne va bien ?

Si l'on sent qu'on ne va pas bien, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin, un psychologue, ou se rendre dans un centre médico-psychopédagogique pour se faire aider par des professionnels. Quand on ne sait pas où aller, la première chose à faire est de parler à quelqu’un de son entourage en choisissant une personne en qui on a confiance et si possible avec qui on a un lien affectif.
"C'est votre souffrance que vous désirez supprimer, pas votre vie !"

Si vous voulez en finir, c'est votre souffrance que vous désirez supprimer pas votre vie ! Or il y a des moyens pour sortir de cette souffrance, souvent par l'accompagnement et parfois des traitements. La prise de médicaments anti-dépresseurs peut être une aide, mais une telle décision doit impérativement être prise avec l'aval d'un médecin.

On peut guérir de cet état de malaise ?

Oui, dès lors qu'on se fait accompagner, on peut en sortir. Car jusqu'au bout, même quand on va très mal, il y a toujours cette ambivalence : Je veux mourir mais en même temps je ne veux pas mourir, je veux vivre.

C'est sur ce désir de vie qu'il faut s'appuyer.

Pourquoi est-ce si important de ne pas rester seul(e) ?

Celui qui se sent mal pense qu'il est seul à ressentir cela, et cela le pousse à s'isoler davantage.

Alors qu'en réalité, on est souvent entouré d'autres jeunes vivant les mêmes difficultés. D'où l'intérêt de pouvoir se retrouver entre amis et de construire des relations sincères et durables permettant un partage.

En plus, cela apporte un soutien affectif que beaucoup ne souhaitent plus chercher auprès de leurs parents. Il faut donc surtout ne pas rester seul, afin que la jeunesse soit une période de construction et non de destruction de soi.

Contacter l'association Phare

Vous vous sentez mal ou vous voulez aider un de vos proches ? L'association Phare vous propose :

- Une ligne téléphonique d'écoute au 01 43 46 00 62. On peut vous écouter, ou vous orienter vers un réseau de professionnels aptes à vous apporter une aide appropriée.
- une adresse mail : vivre@phare.org ; n'hésitez pas à envoyer un message, l'association vous répondra.
- Un site Internet avec des adresses régionales et des brochures à télécharger : www.phare.org

Cet article a été remis à jour le 29 janvier 2016. Les commentaires antérieurs ont été conservés.

Mardi 4 Juin 2019
Propos recueillis par Armelle Nollet

Qu'en pensez-vous ?
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

126.Posté par Anonyme. le 17/08/2015 16:11
Bonjour a tous.
Je préfère rester anonyme, sachez simplement que j'ai passer le cap des 24 ans..

Je vois qu'il y a pas mal de jeunes ici, et tant mieux, parlez de vos soucis, de vos angoisses, ne restez pas dans votre coins a attendre que la roue tourne....

J'ai beau avoir 24 ans, je suis dans le même cas que vous, en grande partie a cause de ce qu'il c'est produit pendant votre "période charnière".

Je n'avais que 18 ans quand tout cela commence. Je vivais le parfait amour depuis presque 3 ans, mes études ce passaient bien, j'étais entourer d'amis, et l'avenir ne me faisait pas peur,....l'insouciance de la jeunesse.
Quand j'ai finis par apprendre qu'elle me trompait avec son "meilleur ami", tout a basculer....3 année foutu en l'air en un claquement de doigts...
A partir de ce moment la, cela a été la descente aux enfers....j'ai très mal vécu la rupture, mes amis m'on tournait le dos au fur et a mesure, mes parents ne me comprenais pas, et ne faisait aucuns efforts pour y arriver....s'en est suivi le décès de plusieurs personnes très proches, amis et familles, le tout dans un laps de temps très court, sans compté le début de ma vie professionnelle totalement foireuse...perte de confiance en moi, incapacité de faire ou refaire confiance aux autres....le début de la fin.

A partir du moment ou j'ai compris que l'on ne peu compter sur personnes, a par sur soit même, je me suis entièrement renfermer sur moi même, j'ai couper les ponts avec tout ceux qui m'étais proche, je ne parlais plus ni de mes soucis, ni de mes angoisses ou de tout ce que l'on peu avoir besoin d'extérioriser, a un moment ou un autre...je ne sortais plus, ou alors seul, un tour en voiture ou a pied, sans voir personnes, sans adresser la parole a personnes...
Ne pouvant, ou ne voulant, pas partager mes problèmes, j'ai toujours tout pris sur moi, me renfermant toujours plus sur moi même avec le cumule des soucis et autres...

Je n'ai pas besoin d'en dire plus, j'en est déjà écrit plus que ce que savent mes "proches".
Sachez seulement que je suis toujours dans ce cas, que malgré le temps, je suis toujours incapable de faire confiance, de parler, de vider mon sac, d'entretenir des relations, amicales ou autres....

Donc ma question est la suivante : Comment faire, dans mon cas, lorsque la dite "période charnière" à été des plus que catastrophique, et que l'on a pas réussi a ce sortir de la spirale infernal ?? Comment faire pour renouer avec la vie, ce reconstruire, aller a nouveaux a la rencontre des gens, pouvoir a nouveaux accorder sa confiance, lorsque cela fait si longtemps que l'on est seul ???

125.Posté par Michèle Longour le 28/07/2015 11:51
@anonyme de 14 ans

Comme je te comprends ! Tu t'es confiée et donnée sans réserve, tu as construit une intimité très forte avec ce copain et maintenant tu te retrouves à la fois seule et trahie, salie par ces images... L'amour est une très belle chose, mais c'est tout un apprentissage que d'apprendre à aimer : découvrir l'autre, apprendre à se connaître, accepter ses différences, apprendre à dialoguer dans le respect et la tendresse, bâtir une relation qui dure...
A 14 ans, on est à peine mûr affectivement pour entamer ce chemin, on peut être attiré très fortement mais souvent les relations amoureuses sont intenses mais brèves car il manque justement tout cet apprentissage... c'est pourquoi nous conseillons souvent dans nos articles de commencer par bâtir de belles amitiés (avec filles et garçons) : là tu apprends à dialoguer, à mûrir, à gérer les désaccords, à "aimer" de façon pure et encore prudente, et tu te prépares à aimer un jour un garçon qui lui aussi sera prêt à t'aimer pour toi-même en te respectant...
Les expériences amoureuses et sexuelles vécues (trop) jeune sont souvent amères... pour l'instant tu as besoin de vivre des moments d'intimité avec de vrais amis, de respecter ton corps... ne cherche pas à te jeter dans les bras d'un autre, mais engage-toi dans des activités qui te plaisent (sport, association), la vie est belle, il faut la découvrir pas à pas, va aussi vers les gens de ta famille qui t'aiment pour recevoir leur affection.reprends des activités
Alors oui, tu oublieras ce garçon mais tu peux tirer les leçons de cette expérience et tu vas grandir en sagesse et en maturité. Courage !
Lis nos articles "Suis-je prêt pour le grand amour" et "l'amitié, un chemin pour apprendre à aimer et s'ouvrir aux autres" C'est pour toi....

124.Posté par Anonyme.. le 28/07/2015 01:23
Bonjour,
J'ai 14ans, oui seulement 14ans. Mais je me sens tellement mal. J'ai vécu une histoire amoureuse tellement formidable pour moi pendant 8mois, mais voila il y a eu beaucoup de pleures, de disputes.. Et voila depuis le mois de Janvier je me sens tellement mal car avec mon copain nous avions fait les préliminaires dans des endroit pas vraiment adapter et lui et aller le raconter.. Et depuis tout le monde le sais, et m'embete avec et j'en est tellement marre je n'en peux plus et depuis que mon copain m'a quitter le 2juin tout c'est empirer, je fais genre que tout va bien, je rigole tout le temps, mais au fond de moi j'ai tellement mal, tellement cette peur de jamais l'oublier. Etre amoureuse comme je l'ai été a 14ans c'est tellement horrible, je ne me voyais que par lui et par personne d'autre, le perdre? Je n'aurais jamais pu l'imaginer avant le jour ou il m'a quitter.. Et je ne l'ai pas oublier, je me suis juste habituer a son absence, a ne plus entendre le téléphone sonner le soir, a ne plus m'endormir au téléphone avec, a le voir faire sa vie sans moi.. Il m'a détruit petit a petit, et même si il y a beaucoup d'histoire beaucoup plus grave que la mienne.. AIDEZ MOI, je n'en peux plus... S'il vous plait..

123.Posté par Manon le 23/06/2015 20:55
Bonjour Vanessa (111),
Je te rassure j'ai moi même également vécu cela il y a 3 ans plus tôt. J'étais en classe de 5eme à l'époque.
Pendant plusieurs moi mes amies m'ont rejeté sans aucune raison valable. Je n'ai eu le droit à aucune explications. Lorsqu'elle m'ont rejeté du groupe elle m'ont même remplacer par une autre fille de la classe. Je suis restée très longtemps toute seule puis je me suis finalement retrouvée avec 2 filles de ma classe qui m'on accepté. Elles étaient très gentille mais je ne partager pas les même centres d'intérêts qu'elles.
Mes anciennes amies elles s'amusaient à se moquer ouvertement de moi. Elles me faisaient sans cesse des coup bas. Et je me sentais très mal. C'est seulement en fin d'année qu'elles m'ont dit qu'elles me pardonnaient ( je ne sais toujours pas pourquoi elles ne parlaient plus d'ailleurs ) mais comme ma vie était devenue un enfer mes parents m'ont changés d'école. Maintenant tout va mieux. Je ne vois plus ces filles et j'ai pue tout reprendre à zéro. J'espère que ça s'arrangera de ton côté. N'hésite pas a me répondre.

122.Posté par Malou le 21/06/2015 21:12
Bonjour, j'ai bientôt 17 ans.
Oiseau de pluie (115) on pourrait parler ou pas ?
Anonyme, si tu veux on peut parler, si ca t'interesse. Je suis un peu dans le même cas que toi..

121.Posté par Juliette le 20/06/2015 23:59
Je m'appelle Juliette,
J'ai 15 ans et je me sens mal. Je vis dans un univers convivial vue de l'extérieur et pourtant j'ai l'impression d'être en cage.
Je me sens mal dans ma peau et personne ne fait rien pour que je me sente mieux. Au contraire mes amies me font sans cesse des remarques sur mon physiques ou sur mes tenues vestimentaires. J'ai eu une période ou j'ai étais assez ronde mais depuis j'ai beaucoup perdu. Je pensée que ça irai mieux si j'étais aussi fine que toute mes amies. Mais pour je ne sais quelle raison on continue de s'acharner sur moi.

A la maison ce n'est pas mieux. J'ai deux grandes sœurs aussi belles que brillante, auquel je suis sans cesse comparer. On me répète toujours que je devrais prendre exemple sur elle. Mes amies encore une fois me dise qu'elles sont belles mais que je ne leur ressemble pas. Peut-être que s'est une blague mais moi ça me blesse profondément.

Je n'ai presque pas le droit de sortir. Je vois sans cesse mes amis faire des soirées auxquelles je ne suis même plus convier. Je me sens exclue. Comme mes sœurs ne sortent pas souvent, mes parents ne comprennent pas mon envie de sortir, de m'évader. Mais je veux sortir de ce cocon familial qui me broie plus qu'autre chose.
Mes deux grande sœurs sont très proche et font souvent des choses ensemble et ne me propose que très rarement de me joindre à elle.
Pas plus tard qu'aujourd'hui elles ont réalisé une bande dessinée à deux pour la fête des pères. J'ai demander pourquoi elles ne m'avaient pas proposer de me joindre à elles. L'une d'elle ma répondu que j'avais acheté un cadeau pour mon père et qu'il n'allait pas aimé, car je l'avais mal choisi. Ça peut paraître stupide dit comme cela, mais ça m'a énormément blessée. Elle m'a bien fait comprendre que je ne connaissais pas bien les goûts de mon propre père et qu'elles étaient obligées de rattraper mon erreur. Et qu'elles devaient m'exclure.

Je me sens si mal. Pour échapper à tout ça je m'enferme dans ma chambre presque toute la journée. Je lis beaucoup, je passe aussi beaucoup de temps à regarder un coin de ma chambre sans rien faire, et je dors. Beaucoup. Beaucoup trop même. Résultat ils me reprochent de ne pas participer à la vie de famille.
Vie de famille !? Si pour eux la définition de vie de famille reviens à me reprocher sans cesse d'être trop coquette, pas assez bonne à l'école, de ne pas rendre assez de services, de ne pas faire attention aux autres, de ne pas être irréprochable comme mes deux " chère et tendre " grandes sœurs alors oui je préfère ne pas prendre part à la vie de famille.

Ce soir je suis allez à une soirée et comme j'avais besoin de faire le vide j'ai fumée. Juste une bouchée. J'ai fumée et j'ai aimée. Pas le fait de fumer mais le fait de me rebeller contre l'idéologie de perfection de mes parents. Je hais la vie qu'ils m'ont construit. Une vie ou je ne vis pas vraiment. Une vie ou je regarde le monde depuis ma fenêtre et ou je rêve d'en prendre part.

Ma mère se rend bien compte de la souffrance de ma petite sœur face à son nouveau travail ( elle garde des enfants à domicile) alors pourquoi elle ne voit pas la mienne ? Un après-midi ma mère m'a grondée car je n'avais pas voulu débarrassée le lave-vaiselle. Ma grande sœur était à côté et rajouter sans cesse des argument s pour m'enfoncer encore plus bas. Une fois qu'elles ont eu fini de déversée leur venin j'ai débarrassé le lave vaisselle. Et j'ai pris un couteau. Je me suis griffé tout le poignée. Pas ouvert les veines, juste de grandes griffes. J'avais mal, je pleurais mais je le disais que si quelqu'un les voyaient il comprendrait et il m'aiderait. Personnes n'a remarquée.

Qu'est ce que je dois faire pour que m'a famille comprenne que je vais mal ? Et à qui puis-je me confier ?

120.Posté par Anonyme le 05/06/2015 19:06
Bonjour, j'ai 14 ans et je me sens très mal dans ma peau. Depuis une grosse déception amoureuse l'année dernière, mon humeur fait comme des montagnes russes. Pendant un ou deux jours je vais avoir l'impression que tout va bien (Enfin que ça va un peu mieux que d'habitude) et puis après je vais me sentir très mal pendant une longue période et ça recommence. L'année dernière j'avais réussi à beaucoup atténuer tout ça. Mais tout a recommencé au mois fin décembre-début janvier à peu près. J'essaie de passer le plus de temps possible avec mes amies, car se sont les seuls qui me font un petit peu oublié mais... Je pense souvent au suicide. Comment? Quand? etc... J'aimerais oser en parler mais je n'ose pas. Je me dis souvent que tout le monde à ses problème, ses émotions etc... J'ai peur de plus ennuyer mes amies avec ça qu'autre chose. Je sais pourquoi c'est revenu à partir de ce moment-là. Il y a eu un changement soudain dans ma vie et même si je dis que tout va bien et que ça me fait plaisir, ça m'a détruit. J'ai tendance à avoir de bonne note mais au deuxième trimestre j'ai chuté de deux points et franchement j'ai détesté ça. Certains de mes profs ont remarqués que je n'allais pas réellement bien. Il n'y a que deux choses qui me tiennent en vie, mes amies et je veux absolument finir une certaine chose avant de mourir. Je ne sais plus quoi faire...

119.Posté par Oiseau-de-Pluie le 03/05/2015 03:41
"Si l’on sent qu’on ne va pas bien, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin, un psychologue, ou se rendre dans un centre médico psychopédagogique pour se faire aider par des professionnels. Si vous voulez en finir, c'est votre souffrance que vous désirez supprimer pas votre vie ! "

---> J'ai commencé à le aller mal et à voir des psys à 13 ans, j'en ai aujourd'hui 20 (pour dépendance affective & scarification).
J'ai été droguée pendant six ans d'innombrables antidépresseurs, anxiolytiques et même neuroleptiques ! (de 13 à 18 ans). J'ai été hospitalisée 4 fois en hôpital psychiatrique et 2 de ces hospitalisations ont été très difficiles, la toute dernière a été traumatisante.
Pour la première : à 14 ans, on me filait du Zoloft tous les matins, et déjà du Tercian, matin, midi et soir ! ça me rendait complètement amorphe, à tel point que je m'étais carrément endormie sur mon épreuve de Brevet Blanc !

A 18 ans, lorsque j'ai à nouveau été internée, c'était 50 gouttes, donc encore pire... Après le décès de 2 êtres chers, il s'agit du pire traumatisme de toute ma vie ! Je te laisse d'ailleurs mon témoignage : http://www.groupeinfoasiles.org/allfiles...

Mon livre préféré est et demeurera "Le Pavillon des enfants fous" de Valérie Valère (dommage qu'il date de 1978, beaucoup de personnes croient que les méthodes barbares décrites dans le livre ont disparu à cause du temps qui s'est écoulé depuis la parution de ce best-seller, alors que c'est malheureusement faux... et je le sais car c'est du vécu !)

J'ai d'ailleurs créé une page de lutte contre les abus psychiatriques sur Facebook : https://www.facebook.com/maltraitancehp?...

Tous les psychiatres que j'ai vu (une dizaine), sans aucune exception, m'ont filé des cachets au bout d'à peine 5 à 10 minutes d'entretien, alors même que je ne leur avais pas tout expliqué sur mon histoire et mon mal-être !!
Il suffit de dire "je vais mal" et hop, le psychiatre peut te prescrire directement des médicaments ! (bon, pas tous, mais contrairement à ce que dit Italique, ça arrive souvent et je le sais puisque je l'ai vécu).

Le pire a été mon médecin généraliste. Mes parents lui avaient juste dit que j'étais "déprimée", sans préciser pourquoi, sans ne RIEN expliquer de mes souffrances (alors que mon histoire est très longue et que je connais parfaitement les raisons de mon mal-être). Et à la suite de cette simple phrase "notre fille est déprimée", il m'a prescrit du ZYPREXA, un des pires neuroleptiques qui puissent exister !
Heureusement que je n'ai jamais pris cette saloperie !...

J'ai été droguée de toutes ces saloperies (Zoloft, Prozac, Atarax, Norset, Xanax, Citalopram, Risperdal, Abilify, Tercian, Seroplex et j'en oublie sûrement) pendant plus de 6 ans !
Vais-je mieux ? Absolument pas ! Tout ça a bien aggravé mon mal-être !

Quand je relis les messages que j'écrivais à l'époque, j'avais de violentes crises de nerfs avec pulsions suicidaires alors que pourtant, aujourd'hui, j'ai des problèmes encore bien plus graves que ceux de l'époque et bien que j'aille encore plus mal, je n'ai plus AUCUNE crise aussi violente !!
La seule différence ? A l'époque, j'étais sous antidépresseurs. Aujourd'hui, je ne le suis plus !!

Quant aux neuroleptiques, ils me transformaient en zombie... J'ai fait les pires malaises de ma vie dans un hôpital psychiatrique et j'en serai traumatisée à vie !
La Maison de Solenn est le seul et unique centre que je trouve assez "bien" et où on ne torture pas les patients, le seul et unique lieu où j'ai été un peu aidée (mais ce qui m'avait aidé, c'était le contact avec les autres durant l'hospitalisation, les activités etc, certainement pas les médicaments ! Le dernier soir, j'étais d'ailleurs très frustrée de ne pas avoir pu aller prendre ma tisane avec les autres ados hospitalisées, car on m'avait filé du Risperdal qui m'avait complètement shootée !)
Et être shootée, c'est une sensation horrible : On a pas envie de dormir, mais de s'évanouir... ce n'est pas du tout pareil !

Et même dans ce centre que je trouve plutôt bien dans l'ensemble, je hais la psychiatre qui me suivait là-bas. Elle me prescrivait des médicaments comme des bonbons, elle est une distributrice de médicaments.
La toute première fois que je l'avais vu, elle m'avait dit : "Vous voulez du zoloft ou du prozac ?", je lui avais dit que j'en avais déjà pris et que ça ne m'avait rien fait, ce à quoi elle m'avait répondu : "Je vais vous donner du Norset alors, tous les ados l'adorent !" : comme si elle parlait de bonbons !
Elle m'en a prescrit plein, qui ne m'ont jamais aidé...
De plus, cette psychiatre (comme tous ceux que j'ai vu) ne s'intéressait pas à mes réels problèmes. Elle ne comprenait d'ailleurs RIEN à mes problèmes et me jugeait !

D'autant plus qu'en ce qui me concerne, je SAIS très bien pourquoi je vais mal. A l'époque, j'allais mal à cause d'une dépendance affective (qui n'est toujours pas guérie mais ça va un peu mieux).
Explication très brève de la dépendance affective : je suis accro à une personne, elle est super gentille avec moi et je suis au paradis, elle est super méchante avec moi et je plonge en enfer ! Cette dépendance affective est due à un manque de confiance en moi et à un harcèlement scolaire subie dans l'enfance.

Que peuvent donc faire des médicaments contre une dépendance affective ? La réponse est simple : Rien !
La preuve : même quand je prenais plein de médicaments, si cette personne était méchante avec moi, j'allais horriblement mal !
Mais si elle était gentille, et même sans prendre AUCUN médicament, j'allais mieux, d'un coup ! (et je parle au passé mais c'est toujours le cas... !)


Aujourd'hui, j'ai toujours ce problème, mais j'ai 2 problèmes en plus : j'ai perdu deux êtres très chers en un an à peine.
Que peuvent faire des médicaments contre le deuil ! C'est pareil : Absolument rien. Mes êtres chers disparus me manqueront à jamais !
La seule et unique chose qui pourrait m'aider serait de rentrer en contact avec eux par le biais d'un ou une médium.
Il existe peut-être des charlatans, mais au moins, même si je tombe sur un médium charlatan, j'aurais uniquement de l'argent à perdre : chez un psychiatre, j'ai beaucoup plus à perdre ! Evident, puisque près de 2 ans et demi plus tard, mon internement en hôpital psychiatrique de 2012 me traumatise encore à un point très violent... Il s'est d'ailleurs ajouté à la panoplie de problèmes que j'avais déjà !


Les psychiatres collent des étiquettes sur leurs patients. Ils ont inventé que la dépression était due à un déséquilibre chimique dans le cerveau.
Sauf que ce n'était pas du tout mon cas : à moins que j'ai un déséquilibre chimique uniquement quand cette personne me rejette et que, par miracle, ce déséquilibre disparaisse entièrement dès qu'elle redevient gentille ? ^^
Quant aux deuils, il est absolument normal d'en souffrir et que nos êtres chers nous manquent à vie...
Je souffre parce qu'ils me manquent et il n'existe aucun médicament contre le manque, sinon ça se saurait !

Et puis, qu'est-ce que la "dépression", au juste ?!
Pour moi, ce terme n'a pas de sens. Pourquoi ? Je t'explique : parce que des milliards de personnes peuvent être "dépressives" pour des raisons totalement différentes !

Exemple :

Untel sera "dépressif" à la suite d'un deuil
Untel sera "dépressif" à la suite d'une anorexie ou d'une boulimie
Untel sera "dépressif" à la suite d'un viol
Untel sera "dépressif" à la suite d'un harcèlement scolaire
Untel sera "dépressif" à la suite d'un chagrin d'amour
Untel sera "dépressif" à la suite du divorce de ses parents
Untel sera "dépressif" car il aura échoué au baccalauréat
Untel sera "dépressif" sans qu'il ne sache pourquoi

Etc... La liste peut être encore très longue !

Tu vois, toutes ces raisons n'ont aucun rapport, tous ces problèmes sont complètement différents !!!
Et pourtant, la plupart des psychiatres vont coller l'étiquette "dépression" sur tous ces patients et TOUS les traiter exactement de la même manière !!!

C'est pour ça que je hais le terme "dépression" et toutes les étiquettes des psychiatres !!



""
Si vous percevez qu’un de vos amis va mal, vous devez absolument l’inciter à se faire aider. Et si vous apprenez par une confidence qu'il pense mettre fin à ses jours, il ne faut absolument pas se taire, mais il faut alerter de façon efficace son entourage proche, ou un médecin, ou toute personne responsable susceptible de pouvoir intervenir afin d’éviter qu'il ne passe à l’acte. Dans ce cas, il n’y a pas de secret à garder, puisqu’il y a une personne en danger. Au yeux de la loi, se taire constituerait une "non assistance à personne en dange"


--> Eh bien moi, avec l'enfer que j'ai vécu, je considère qu'il y a eu "torture à personne en danger". La psychiatrie a énormément aggravé mon mal-être.
Dorénavant, si jamais un jour je me sens mal à un point extrême, plus jamais je n'en parlerai à qui que ce soit.


118.Posté par hanonyme le 02/04/2015 09:29
Bonjour j'ai 19 ans et tout va malle jai fais une depretion il y a quelle que année parseque ma mère a eu un cancer ma mére c'est toute ma vie je n'arrive pas a couper le cordon depuis toute petite j'accumule plain de chose je parle pas mes je monte au car de tour .. jai toujours vécu avec un père violent qui s'occuper jamais de moi jai toultemp etait violente avec les j'en et toulmonde ma tournée le dos .. je me sens seul quand jai des périodes de deprime je reste dans mon lit je pence et je pence .. je suis jamais positive je mennuis de mes journée !!

J'aimerai être positive mes je sais pas comment faire ... bonne journée a tous

117.Posté par Charlotte le 01/03/2015 09:00
Bonjour à tous! Je me permet de mettre aussi mon état d'esprit parmis les autres temoignages. J'ai 22 ans et j'ai l'impression que depuis toute jeune je passe des moments où je suis totalement perdu, en déroute oú je suis vraiment désespérer ou très angoissée avec des névroses ...et d'autres moments où la vie me paraît plus simple et où tout le semble agréable et facile.

Mais lá,depuis que j'ai repris la fac, ca fais un mois, je me sens pas bien dans ma peau... Mes peurs refond surfasse ( j'ai toujours eu des peurs divers étrange, des phobies) je suis complètement demotivée, jai du mal à me concentrer , je me sens seule et ( même si jai souvent du mal à me l'avouer) je suis pas bien dans ma peau, et rien ne va dans ma tête! J'ai l'impression de perdre le contrôle et limite d'être folle tellement je suis en permanence entrain d'avoir des Inde noir, d'être angoisee Et j'ai l'impression que les gens autours de moi vivent plus facilement sans difficulté

Voilà je peux donner quelques raisons... Ca fais deux ans que j'étudie lettres modernes et ce n'est pas ce que je souhaite faire plus tard, mon grand rêve serait de travailler au cinéma depuis toute petite ....mais la je suis une adulte et tout se passe vite, je n'ai pas les moyens financier pour me payer une grande écoles ou même quitter ma région poiur me prendre un apparte et étudier le cinéma ailleurs. Du coup je ne sais pas quoi faire, je n'ai pas envie de anbandonner mes rêves et je ne sais pas comment accéder a ce que j'aimerais faire, puis ma mère mencourage a prendre une autre direction plus sécurisante ... Je cherche mais je ne sais pas quoi faire et Ca me perturbe.

Une autres raisons qui peut contribuer au fait que je ne vais pas forcément bien... Ma meilleurs amie, cette années a de nombreux changement s dans sa vie, et elle reçois depuis des mois sa belle sœur ce qui fais qu'elle ne ressent plus vraiment le besoin de me voir. Je me bat pour la voir, mais on ne se voit rapidement plus que tout les 2 mois et Ca me fais un manque , jai d'autres amies mais ce sont des amies de fac que je ne les voit pas forcément en dehors et du coups j'avoue que je me sens seule.

La troisième raison je pense que ce sont les disputes familial... Il y a beaucoup de conflit et j'ai l'impression que l'on arrive plus a profiter des choses simples de la vie, à sortir sans que ce dérape et que Ca finissent pas des cries, des insultes, des pleurs...

Bon je n'avais pas forcément envie d'énumérer mes soucis, mais si Ca peut m'aider a trouver une personne dans la même situation que moi pour que l'on partage nos soucis et qu'on se donne des conseils ou juste partager ces problèmes ici peut l'alléger...



Merci de votre écoute! Bon courage à tous :)

116.Posté par Inès le 18/02/2015 08:37
Cela fait maintenant plus de 2 ans que je connais ma meilleure amie elle est d'une gentillesse incomparable.... je sais qu'elle m'aime mais elle me parle souvant très très mal je laisse faire je me dis que c'est son caractère mais à un moment tout ça me blesse quand je veux parler je ne veux me confier qu'à elle comme elle elle se confie à moi sauf qu'à chaque fois que j'essaye de le faire ya un je m'en fou on s'en fou tes débile à un moment on n'a plus envie de rire... Elle ne veut pas comprendre et je me sens plus seule que jamais..

115.Posté par Vanessa le 10/01/2015 17:14
Bonjour.Je m'appelle Vanessa j'ai 12 ans.Il y a un jour je me suis disputée avec mes deux meilleures amies cela faisait 4 mois qu'on se connaissait elles se connaissait elles depuis 1 an et demi.Le jour de notre dispute au lieu de me parler elles m'ont complétement ignorée.Elles m'ont dit aujourd'hui pourquoi elles ne me parlait plus.Elles m'ont dit que je n'avais pas de personnalité,que je m'en foutait de leur problèmes et qu'elles préféraient rester toute les 2.Mais dans ma classe les gens ne sont pas très mature donc si on voit que je reste seule on va m'insulter ect...Je ne parle à aucune fille de ma classe maintenant parce que les filles de ma classe ne m'aime pas non plus.J'ai des amies mais dans l'autre collège qui est plus loin de chez moi.Je ne sais pas trop avec qui je vais rester dans la cours ou à la cantine.Si quelqu'un à déjà vécu ça ce serai sympa de me répondre.Merci

114.Posté par Mathilde le 07/01/2015 18:08
Bonjour,
Juste pour dire à l'Anonyme du message 109 que j'ai 16 ans aussi et ce que je ressens s'approche de ce que tu décris et donc tu n'es pas seule ! Par contre, moi si j'ose pas en parler c'est que je pleure facilement en parlant des choses qui me tracassent et je trouve ça ridicule. En plus, j'ai connu certains événements ces derniers temps qui m'ont fait perdre totalement confiance en moi. Mais je ne m'isole pas spécialement. Si ça peut t'aider, je trouve que le sport libère énormément et permet de penser à autre chose.

113.Posté par melina le 12/12/2014 18:54 (depuis mobile)
Je cherche des solutions. depuis toute petite j''en baves enormement. ma mere a rencontrer quelqu''un avec qui je suis obliger de vivre depuis 6mois. il me rabaissent me critique. et a cause de lui j''ai tout quitter et au college la vie est pire encore

112.Posté par bouzidi le 12/12/2014 13:40
bein tout le monde se moque de moi car je suis ronde et que chaque fois un homme me dit je t aime une autre arrive et dit non je t aime plus car t est trop grosse et c est toujours ma meilleure amie

111.Posté par Anonyme le 12/12/2014 01:33
Bonjour, je n'ai pas tres envie de dire mon prénom, justé j'ai 16ans.
Déjà, cet article me rassure. Car je n'ai jamais connu de gros gros chagrin mais je vais pourtant mal dans ma tête. Je change en se moment je laisse mes amis de côté et je préfère être seule qu'avec des gens, je rejette mes amis et ma famille, je me met dans de mauvais état et puis je me dis que je ne suis pas quelqu'un de normal ou quelqu'un de bien.. Je ne sais pas trop si ça a du sens car en général je n'ai aucune raison d'être vraiment triste mais je m'attarde sur de petites choses de la vie qui me font du mal et j'en ai peur de ces petites choses! Enfin bref personne personne n'est au courant que je suis dans un tel état et je compte pas en parler a quelqu'un dans mon entourage car je ne fais absolument confiance a personne.. Ce message setais pour savoir si d'autres personnes ressentent ce que je ressent? Sa pourrais vachement m'aider a savoir que je ne suis pas "seule". Merci..

110.Posté par LES BFF le 24/11/2014 17:22
SVP DONNER MOI UNE IDEE COMENT DIRE A MON AMIE QUE JAI CHOISIS UNE BFF MAIS ELLE VA RESTER MON AMIE

109.Posté par mathilde le 21/11/2014 20:29
bonjour, je m'appelle Mathilde et j'ai 14 ans j'aurais voulue avoir un peu d'aide car depuis plusieurs mois ma sœur passe son temps a me dire que je suis moche, que je sers a rien et a m'insulter des que je fais un truc qu'il lui plait pas et en plus de sa certaines de mes amies se sont foutue de ma gueule pendant tout un repas parce que je dit souvent "ch'ai pas" car je suis timide et je n'ose pas tout dire et pour d'autre trucs, comme j'en est tellement marre qu'on se foute de ma gueule ou que l'on m'insulte et qu'en plus je suis très sensible a se qu'on me dit j'ai fini par pleurer, apparemment sa ne les a pas bien déranger et elles ont continuer. Depuis une semaines elles me disent plus bonjour me parle a peine j'ai l'impression de plus exister, j'me sent seule et a cause de tout sa je fini enferme a pleurer dans ma chambre.

s'il vous plait aider moi j'en peu plus!

108.Posté par Eléonor le 18/11/2014 17:43
Bonsoir, je m'appelle Eléonor.
Depuis quelque temps je ne me sens pas bien dans ma tête. J'ai l'impression d'être rejetée, que personne ne comprend ce que je vie. Pourtant, tout va très bien dans ma vie. J'ai un copain, une famille. J'ai perdu mon père à l'âge de 8 ans.. Et je pense que tout ce que je vie en ce moment est dû à ça. J'ai besoin de parler à des personnes mais je ne sais pas à qui..
Je suis en terminale et je foire ma scolarité depuis le début de cette année. Je baisse les bras. J'ai des pensées pas très jolies qui me hantent depuis quelques jours..
Quelqu'un pourrait-il m'aider ?
Je recherche une personne qui vivrait peut être la même situation que moi et à qui je pourrais me confier..!
Merci d'avoir lu mon commentaire dans tous les cas. Même si vous ne pouvez rien pour moi.

107.Posté par Siss le 14/11/2014 16:14
@Elle
J'ai moi aussi 23 ans, et je suis un peu dans le même cas que toi. Je pense qu'on pourrait s'aider mutuellement, tu crois qu'on pourrait s'écrire ?

106.Posté par Vincent le 03/11/2014 16:19
Bonjour,
Cela fait quatre ans que je me suis installé seul après le Bac en France (je suis la double nationalité). Ma première année d'études s'est bien déroulée jusqu'à une rupture. Depuis, je suis en équilibre entre période d'isolement ou je ne peux que me forcer à sortir tous les 2 jours pour faire mes courses, lessives, petits achats, du sport, voir le psycothérapeute etc, et les cours à l'université, où je me suis faits quelques connaissances avec qui pouvoir sortir une à deux à trois fois par mois. Depuis un an et demi, je suis devenu paranoïaque, j'ai l'impression qu'on lit mes pensées et qu'on complote contre moi, ce que j'ai avoué à mon psychothérapeute. J'ai maintenant un mal extrême à m'exprimer de par la honte, j'ai de plus en plus de mal à réfléchir et je ne peux plus sortir de chez moi sauf en cas d'urgence, mais je juge que les urgences se font de moins en moins en fréquentes... Il n'y aura pas d'hôpital pour moi pour cette raison là, c'est une promesse que je me suis faite. Auriez vous d'autres options à recommander?

105.Posté par MaMamanMaVie le 02/11/2014 01:28
Je suis à l'internat j'ai 13 ans en classe de 4ème , et ma mère me manque énormément . Souvent je m'isole seule et je pense à ce qu'elle doit être en trin de faire en ce moment à la maison. Elle me manque trop mais trop vous ne pouvez pas savoir.. , je passe lundi , mardi , mercredi , jeudi , là bas je rentre le vendredi début d'après midi même si je sais que je vais revoir ma mère elle me manque quand même.
Sil vous plait comment faire ?

104.Posté par Michèle Longour le 20/10/2014 22:33
@Allan

C'est normal d'être sous le choc et de ressentir un grand chagrin quand on perd un proche... Il n'y a aucune honte à montrer que l'on est triste, c'est naturel, et même, cela fait du bien de laisser sortir ses larmes... Tu t'interdis de montrer cela, mais tu ne devrais pas. Etre fort, ce n'est pas faire semblant et tout garder à l'intérieur, être fort, c'est être humain, proche des autres....
Alors, plutôt que de se taire et de souffrir chacun dans votre coin, il ne faut pas avoir peur de parler de ta grand-mère avec ta famille, tes parents et tous ceux qui ont connu ta grand-mère... dis leur à quoi tu penses, reparlez ensemble de sa vie, de tout ce qu'elle a fait de bien pour vous et de bien pour les autres. Laisse sortir tes larmes et tes paroles, et tu verras ton chagrin non pas disparaître mais s'adoucir car il va être rempli par la douceur de l'amour que vous ressentiez pour elle, et qu'elle a donné autour d'elle lors de sa vie.
Après, il y a tous les rites des funérailles qui sont là pour nous aider à exprimer tout cela. Selon votre religion, vous pouvez aussi prier pour ta grand-mère, cela apaise et donne l'espérance que la personne défunte nous a quittée mais qu'elle est en paix où elle doit être.... Il faut donc parler, se soutenir en famille, être doux et indulgent avec soi-même et avec les autres... ainsi tu laisses couler le chagrin, et tu vas retrouver la paix et dans quelque temps, après le deuil, tu retrouveras ton goût de vivre et tu seras enrichi intérieurement par ce qui auras été vécu dans cette épreuve...

103.Posté par Allan le 17/10/2014 01:54
Bonsoir a tous, je ne sais pas par ou commencer. Je viens de perdre ma grand mère et ma famille est anéantie. Je me sent obligé d'être fort pour eux et je ne montre aucun sentiment. Mais je crois que c'est encore pire car plus je me force d'être fort , plus ça va mal. J'ai des insomnies , j'ai envie de parler a personnes et même si je le voulais je n'y arrive pas et la seule solution que j'ai trouver et d'en parler anonymement . De toute ma vie je n'est jamais pleuré ou montrer un minimum de mes faiblesse , c'est peut être pour cela que je me sent mal . Je voudrai juste des conseils, qu'on m'explique pourquoi je n'arrive pas a faire partir ce mal être. En tout cas je remercie ceux qui liront mon histoire.

102.Posté par manon le 11/10/2014 13:38
Bonjour,

J'ai 21 ans, je suis au plus bas psychologiquement.
je suis en dépression, je n'arrive plus à me concentré sur mes études.
Je rate tout se que j'entreprend.
J'ai honte de moi, Je suis un échec sur pattes.

1 2 3 4 5 » ... 8
Nouveau commentaire :

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Psycho | Corps et sexualité | Amour | Couple | Un bébé ? | Addictions










Inscrivez-vous à la newsletter et téléchargez gratuitement le guide "La checklist pour réussir ses études"
Pour connaître mes droits sur le respect de la vie privée, je consulte les conditions générales de service.