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Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?



Les jeunes ne sont pas épargnés par la déprime ou les idées noires. L'adolescence est même une période de grande fragilité, mais on peut sortir en se faisant aider. Rencontre avec Thérèse Hannier, présidente et fondatrice de l'association Phare qui fait de la prévention contre le mal-être et le suicide.




Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?

Comment vont les jeunes que vous rencontrez aujourd’hui ?

Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier : "Nous constatons de plus en plus de situations de mal-être chez les jeunes et de plus en plus tôt. Certains nous disent : "j'ai envie de mourir...". Comme d'autres associations, nous mettons donc l'accent sur la prévention : c'est un sujet dont il ne faut pas avoir peur de parler. Nous allons dans les lycées et nous aidons aussi des parents à accompagner leurs adolescents lorsqu'ils ne vont pas bien.

Grâce à toutes ces actions, on observe une diminution du nombre des suicides depuis 15 ans. Cela montre qu'on peut s'en sortir : dès lors qu'un jeune accepte de ne pas s'isoler dans sa souffrance et de se faire accompagner, il peut aller mieux".

Qui sont ceux qui sont en difficulté : y a-t-il un profil type ?

"Pas vraiment, il n’y a pas de profil type. En fait, personne n’est à l’abri. N’importe quel jeune, quel que soit son milieu, peut être touché dès lors qu’il a une profonde blessure. On peut tout de même regrouper ceux qui sont en grande difficulté en 4 catégories :

D'abord, ceux qui souffrent de pathologies telles que les troubles mentaux, les toxicomanies, l'anorexie-boulimie, la schizophrénie, les maniaco-dépressifs, les psychoses, les phobies scolaires, les dépressions…

Ensuite, il y a les "blessés de la vie" : ce sont ceux qui ont subi des violences (abandon, agressions, maltraitance, attouchements sexuels, viols…) ou des traumatismes liés à des situations difficiles à vivre tel un divorce des parents ou un deuil. Mais une simple rupture sentimentale mal vécue peut aussi déclencher un profond mal-être."

La troisième catégorie concerne ceux qui ont tout pour être heureux : ce sont ceux ne présentent aucun "symptôme" visible.

On peut avoir tout pour être heureux et être mal à l'intérieur ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Oui. Mais si l’on y regarde de plus près, la plupart de ceux qui ressentent cela ont une très forte sensibilité. Le malheur des autres, voire les grandes souffrances dans le monde les touchent tout spécialement. Leur générosité est sans limite : il leur manque une forme de distance.

Chez certains aussi, il pourrait y avoir un lien avec une précocité intellectuelle, car ils présentent souvent un cursus scolaire parfait. Ils sont idéalistes et perfectionnistes, d’où une déception et un sentiment d’impuissance de ne pouvoir rendre le monde meilleur. Pour eux, en étant averti et très attentif, on peut éventuellement percevoir des signaux d'alerte.

Ce n'est pas le cas de la quatrième catégorie par contre, qui rassemble les victimes du suicide impulsif ou "raptus", ceux qui ont une pulsion de mort fulgurante, sans aucun symptôme ni signe pouvant alerter. Quand il y a suicide dans ce cas là, il s’agit, la plupart du temps, d’une mort violente.

Cependant tous ces jeunes, quel que soit leur problème, ont un point commun : ils sont fragiles et vulnérables.

Y a-t-il un âge ou des moments où l'on est plus fragile ?

En tout état de cause, le moment le plus délicat est la période charnière de 14 à 20 ans, car il y a un virage à prendre pour passer de l’enfance à l'âge adulte. C'est un passage nécessaire mais aussi une période de plus grande vulnérabilité. On doit faire des choix pour sa vie, construire sa personnalité, et en même temps se détacher de la dépendance affective des parents. Cette transition se passe bien si l'on peut avoir de bonnes relations avec ses proches.

Nous recevons aussi de plus en plus de messages de collégiens de 12 à 14 ans. L'entrée en sixième les fragilise énormément, ils subissent des insultes, des moqueries, ils se sentent harcelés et ils ont tendance à garder cela pour eux. Certains ne veulent plus aller à l'école.

Que dites-vous à ces collégiens ?

L'attitude à avoir, c'est de ne pas rester seul. Il faut se révolter, en parler à ses parents, au CPE, et faire en sorte que les parents puissent rencontrer le CPE. Le harcèlement est un délit, c'est une erreur de penser qu'on peut s'en sortir seul.

Nous incitons surtout les parents à agir, toujours avec l'adhésion de leur enfant : il faut aller voir le chef d'établissement et s'il n'y a pas d'amélioration changer d'établissement ou parfois essayer une année par correspondance.

Mais le plus important, même si le harcèlement s'arrête, c'est que le jeune soit accompagné par un psychologue pour qu'il reprenne confiance en lui. Sinon les blessures restent, et cela crée des vulnérabilités qui peuvent entraîner ensuite un profond mal-être.

Quels sont les symptômes qui montrent qu'on ne va pas bien ou qu'un ami ne va pas bien ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Cela va des premiers signes pas forcément très alarmants et pouvant être mis sur le compte de l’adolescence où l'on tente de "couper le cordon" parfois brutalement avec ses parents, à des symptômes plus graves et plus significatifs : on modifie ses relations avec son entourage, on est instable, on abandonne des activités habituelles ou celles qu'on aimait avant, on s'isole, on reste enfermé dans sa chambre, on est nerveux, irritable, violent parfois…

L'adolescence, c’est l’impulsivité, c'est "tout, tout de suite". Mais attention à la susceptibilité exacerbée. Selon les personnes, on peut aussi souffrir de troubles du sommeil et de l’appétit, de difficultés à communiquer jusqu'à s'enfermer dans le mutisme.
 
Les addictions ou les conduites à risque sont le signe qu'on ne va pas bien.

Chez d'autres, il y a un émoussement affectif : tout passe sur vous, on ne ressent plus de sentiment. Certains commencent à manquer les cours, ils décrochent sur le plan des études. D'autre fois, c'est une rupture amoureuse très douloureuse dont on ne se remet pas. Les addictions (tabac, cannabis, drogues, alcool, boulimie, jeux vidéos…) ou les conduites à risques sont aussi le signe qu'on ne va pas bien.


Mais lorsqu'on se sent triste ou déprimé, que peut-on faire ?

Le plus important est de pouvoir parler à quelqu'un. Les plus jeunes sont malheureusement souvent incapables de dire leur mal-être, et même de le percevoir. Ils sont dans le déni et la plupart du temps, ils n’ont plus d’accès à la parole.

Si c'est trop difficile de parler, on peut éventuellement écrire. Notre association a un numéro d'écoute qu'on peut appeler (01 43 46 00 62), mais beaucoup préfèrent nous contacter par mail à l'adresse vivre@phare.org 

Et si c’est un ami qui ne va pas bien, comment l’aider ?

Si vous percevez qu’un de vos amis va mal, vous devez absolument l’inciter à se faire aider.

Et si vous apprenez par une confidence qu'il pense mettre fin à ses jours, il ne faut absolument pas se taire, mais il faut alerter de façon efficace son entourage proche, ou un médecin, ou toute personne responsable susceptible de pouvoir intervenir afin d’éviter qu'il ne passe à l’acte.
Dans ce cas, il n’y a pas de secret à garder, puisqu’il y a une personne en danger. Au yeux de la loi, se taire constituerait une "non assistance à personne en danger".

Quels conseils simples donnez-vous à ceux qui ne vont pas bien ?

Nous conseillons plusieurs choses, parfois très simples : d'abord, il faut savoir prendre soin de soi : s'offrir des moments de plaisirs simples, seul et avec d’autres, c'est une bonne prévention.

Et puis, il est important d'avoir une vie sociale et des activités avec un groupe d'amis : ciné, sport, activité artistique, soirées entre copains peu importe. Attention quand même aux soirées défonce du samedi soir en bandes qui vont plutôt vous faire plonger plus bas…

Il est aussi important de cultiver la qualité de la relation dans sa famille, ses amis, ses relations amoureuses, son entourage. C'est un moment où l'on a besoin de se sentir aimé et encouragé.

Mais si l'on se sent vraiment mal et que rien de tout ça ne va bien ?

Si l'on sent qu'on ne va pas bien, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin, un psychologue, ou se rendre dans un centre médico-psychopédagogique pour se faire aider par des professionnels. Quand on ne sait pas où aller, la première chose à faire est de parler à quelqu’un de son entourage en choisissant une personne en qui on a confiance et si possible avec qui on a un lien affectif.
"C'est votre souffrance que vous désirez supprimer, pas votre vie !"

Si vous voulez en finir, c'est votre souffrance que vous désirez supprimer pas votre vie ! Or il y a des moyens pour sortir de cette souffrance, souvent par l'accompagnement et parfois des traitements. La prise de médicaments anti-dépresseurs peut être une aide, mais une telle décision doit impérativement être prise avec l'aval d'un médecin.

On peut guérir de cet état de malaise ?

Oui, dès lors qu'on se fait accompagner, on peut en sortir. Car jusqu'au bout, même quand on va très mal, il y a toujours cette ambivalence : Je veux mourir mais en même temps je ne veux pas mourir, je veux vivre.

C'est sur ce désir de vie qu'il faut s'appuyer.

Pourquoi est-ce si important de ne pas rester seul(e) ?

Celui qui se sent mal pense qu'il est seul à ressentir cela, et cela le pousse à s'isoler davantage.

Alors qu'en réalité, on est souvent entouré d'autres jeunes vivant les mêmes difficultés. D'où l'intérêt de pouvoir se retrouver entre amis et de construire des relations sincères et durables permettant un partage.

En plus, cela apporte un soutien affectif que beaucoup ne souhaitent plus chercher auprès de leurs parents. Il faut donc surtout ne pas rester seul, afin que la jeunesse soit une période de construction et non de destruction de soi.

Contacter l'association Phare

Vous vous sentez mal ou vous voulez aider un de vos proches ? L'association Phare vous propose :

- Une ligne téléphonique d'écoute au 01 43 46 00 62. On peut vous écouter, ou vous orienter vers un réseau de professionnels aptes à vous apporter une aide appropriée.
- une adresse mail : vivre@phare.org ; n'hésitez pas à envoyer un message, l'association vous répondra.
- Un site Internet avec des adresses régionales et des brochures à télécharger : www.phare.org

Cet article a été remis à jour le 29 janvier 2016. Les commentaires antérieurs ont été conservés.

Mardi 4 Juin 2019
Propos recueillis par Armelle Nollet

Qu'en pensez-vous ?
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76.Posté par chrostophe le 14/01/2013 20:04
Bonsoir

je ne sais plus ou m’adressai pour m'aider car je n'ai personne a qui parlé pas de meilleur ami, ni d'amis je suis totalement seul dans ma détresse
je vient de me séparé peu après le premier de l'an et je ne sais plus du-tout quoi faire
pour qu'elle m’écoute et pouvoir la récupérer car sans elle je n'arrive a plus rien..
je n'ai plus gout a rien, je ne dort plus, je n'arrive plus a sourire,
j’essaie de me changé les idée en sortant et rien y fais.. j'aimerai rencontrer des gens discuté mais je n'y arrive pas. Je suis de nature timide et renfermé sur moi meme.. mais je suis une personne gentille ouverte pourtant mais je sais pas j'ai l'impression d'etre inutile et pas interressant alors je me bloque.. ou que j'aille quoi que je face je suis toujours seul.. et je fais que pensé a sa et sa me deprime encore plus
j'ai peur de finir seul

75.Posté par Ff le 24/12/2012 12:49 (depuis mobile)
Excusez moi car je metrise pas bien la langue française ,j ais un probleme c''est que ma petite amie veut m ignorer et je ne sais pas pourquoi je suis diprimé ,malade, stresser, aide moi please , merci

74.Posté par Damien le 19/12/2012 21:53
Bonjour Anlor,

Je te remercie pour ta réponse.
En fait il y a quelques temps que je pense à en parler à un professionnel, mais j'ai peur d'être déçu. Je n'arrive pas à voir ce que pourrait me dire un spécialiste pour que j'aille mieux. Peux-tu me dire comment se déroulent les consultations ?

Pour ce qui est d'aller dans une association, je n'y avais jamais pensé car en fait je ne savais pas qu'il existait des associations pour nous aider. Que fait-on dans ces associations ? Connais-tu une association de ce type sur Clermont-Ferrand ?

Encore merci.

73.Posté par Anlor le 19/12/2012 18:02
Bonjour Camille,
J'ai l'impression que tu n'arrives pas à identifier ce qui te fait vraiment souffrir, tu n'es pas sure si c'est ta relation avec ton copain ou s'il y a autre chose. Tu décris une relation très forte avec lui, comme fusionnelle et du coup tu as du mal à faire d'autres choses, à investir d'autres relations ou d'autres activités ? Il y a peut être ça mais aussi peut être autre chose qui t'épuise.
En as tu parlé avec ton médecin ? Une association ? Je pense qu'en parler avec quelqu'un d'extérieur en qui tu pourrais avoir confiance pourrait t'aider. C'est parfois trop dur de faire des choix seuls et on a besoin d'un accompagnement extérieur pour prendre une décision. ca aide souvent à y voir plus clair.

72.Posté par Anlor le 19/12/2012 17:53
Bonjour Damien,
J'ai bien lu ton message. Merci pour ce que tu nous partages. J'entends que tu souffres beaucoup de ta rupture et de ton ton mal être qui remonte à ton enfance. Tu as déja identifié différents éléments qui sont en lien avec ta déprime. Je pense que tout plaquer ne permet pas forcément de "repartir à zéro". Je comprends ton envie de fuite mais parfois quand on fuit ce qui nous fait mal en partant loin, ça revient en boomerang deux fois plus fort. Tu sembles pouvoir parler facilement de ton histoire. C'est une ressource ! As tu déja pensé à en parler à une association spécialisée ou à un professionnel ? Pourquoi pas aujourd'hui choisir de travailler ton histoire pour l'intégrer et faire en sorte qu'elle ne te bloque plus ? Je pense que cela pourrait t'aider à rebondir, à devenir plus toi même.

71.Posté par Camille le 18/12/2012 14:13
Salut Moi c est Camille, j ai 25 ans et je crois que je frole le fond de la deprimme! Apres avoir lus tout ce que vous avez ecri plus haut sur comment resoudre le problème, je constate avec douleur que je ne suis pas a sauver parske q chaque fois que j essai de parler a quelqu un, je me sens mieux juste un moment tres court et apres ca recommence parske dans mon entourage aussi je pense que j ai perdue confiance en tout le monde, et en tout. Je suis meme devenue moins assidue a l'école et la terriblement, je n arrive plus a me cerner moi meme, c est terrible quoi.
J ai recontrée un mec il y a 2ans presque 3, on a commencé a sortir ensemble et je l aime vraimnt de tout mon keur mais je ne suis pas comblée! Tout le monde me dis de le quitter parce que cette relation ne me menera nulle part, je le pense meme aussi souvent mais je ne peux pas, rien que l idee de ne plus etre avec mon mec, me rends folle!! J ai perdue tout mon courage, je suis comme un legume quoi. Je n arrive pas a me separer de lui. Notre relation a rien d ideal, mais des que je suis avec lui le monde ne compte plus. je ne sais vraimnt pas quoi faire, je ne sais pas si c est ca qui me pourri la vie ou alors y a autre chose mais c tout ce q quoi je peux penser. j ai perdu tou le monde a cause de ca, ils ne veulent pas me soutenir d ou le plaisir d etre seule car personne ne semble comprendre ce qui se passe dans ma vie ou dans ma tete... Je suis à bout ! J ai besoin d aide

70.Posté par Damien le 17/12/2012 22:10
Bonjour,

Je m'appelle Damien, j'ai 24 ans et envie de recommencer ma vie à 0. Pas parce que j'ai peur de grandir ou vieillir, mais parce que j'ai l'impression que ma vie est une succession d'erreurs. Des erreurs, je ne suis pas le seul à en avoir commises, je pense que mes parents m'ont sur-protégé, en voulant bien faire ils m'ont rendu associable. En fait, il y a pas mal de choses que j'aurais à reprocher à mes parents par rapport à la façon dont s'est déroulé ma jeunesse. Je ne leur en ai jamais parlé de peur de les blesser car ils sont à des années lumières de se douter de la rengaine que j'ai contre eux.
Mon mal-être remonte à mes 8 ans, âge à partir duquel j'ai senti mon père me délaisser. Avant mes huit ans, j'étais un petit garçon un peu timide, mais rigolo et parfois "couillon", après je suis devenu un petit garçon très timide, toujours tristounet, jamais enthousiaste de rien et très efféminé (car entouré que de filles : ma mère, ma sœur, mes cousines et pas spécialement de mon père). Après mon entrée au collège, j'ai connu des hauts des des bas, je n'étais pas la risée de la classe, mais celui qui reste un peu dans son coin si personne ne va le chercher.
Le lycée aura été un sacré renouveau dans ma vie, je me suis mis à sortir avec des amis, à rire, premiers amours... En parallèle, je cherchais à attirer l'attention de mon père avec plus ou moins de succès, mais je sentais que son regard sur moi changeait.
Après le lycée, je suis parti faire mes études à 2h30 de chez mes parents. Je jour où mon père m'a laissé seul dans mon nouveau logement, il m'a serré dans ses bras. Cela ne m'était pas arrivé depuis mes 7 ou 8 ans, et ça m'a bouleversé. Pour la première fois en bien longtemps j'ai pleuré, en me demandant pourquoi il avait mis si longtemps à me témoigner son amour paternel... J'allais entrer dans une nouvelle école et je pensais être guéri de mon mal-être de la forme d’asociabilité dont je souffrais avant. Je me suis rendu compte que non, et à 19 ans mon acné tardive virulente ne m'aura pas bien aidé. Je me suis fait des copains, mais je ne me suis jamais senti à l'aise dans les soirées "publiques", j'aimais les soirées avec uniquement des gens que je connaissais et je n'avais pas envie de faire d'autres rencontres.
Un traitement anti-acné m'a transformé le visage me redonnant un moral d'acier le temps d'un été. J'étais heureux et tout le monde le sentait... Cet été là j'ai commencé une belle histoire d'amour qui aurait pu durer toute la vie si deux ans après le papa de ma copine n'était pas décédé d'un cancer. Sa mort très rapide a profondément choqué ma copine à 1 jour de son anniversaire et deux semaines de noel. A cette époque où elle allait très mal, j'ai à nouveau sombré dans une sorte de déprime silencieuse. Je n'ai pas reçu l'aide de mes meilleurs amis qui étaient partis étudier à l'étranger, j'ai plus ou moins refusé l'aide de mes parents. J'étais un peu seul avec de toute façon pas intérêt à me plaindre car ma copine avait perdu son papa et nos deux situations n'avaient rien à voir.
Nous avons emménagé ensemble dans une nouvelle peu de temps après le décès de son papa. Nos projets d'avant s'éteignaient peu à peu, nous ne parlions plus de mariage et d'enfant, elle pleurait beaucoup et la vie n'était pas joyeuse, mais j'étais là à essayer de l'aider... Elle a ensuite trouvé un travail dans lequel elle s'est épanouie, et alors qu'elle allait mieux, moi j'allais toujours très moyennement bien, si bien qu'elle a commencé à se lasser de moi, tout doucement...
Depuis quelques temps, mes parents étaient devenus envahissants, ils étaient plus sur mon dos que quand j’habitais chez eux, les sms de ma mère n'arrêtaient pas de pleuvoir, et j'ai mis trop longtemps à me rendre compte que ça n'était pas normal qu'à 23 ans ils soient tant présents dans ma vie... Si bien que suite avec de très fortes engueulades avec ma copine, nous nous somme séparés. Ces trois derniers mois ont été assez durs, j'étais mal, isolé, renfermé sur moi même, toujours pas motivé à sortir... J'ai eu l'impression d'avoir touché le fond, je me suis senti nul par rapport aux autres, nul dans ma vie sentimentale, nul en sport, nul dans ma vie professionnelle, pas assez payé malgré mon niveau d'études, pas drôle, pas intéressant, pas comme les jeunes de mon âge.
Après cette séparation de 3 trois mois, avec ma copine, nous nous sommes rapprochés, nous avons reparlé ensemble et nous avons même évoqué de nous remettre ensemble. Nous nous sommes revus, nous avons passé une soiré ensemble en toute amitié et nous avons décidé de laisser passer les fêtes de noel avant d'envisagé de nous remettre ensemble. Ca m'a redonné le moral, je me suis senti moins nul, j'ai eu espoir de retrouver celle avec qui j'avais vécu tant de choses...
Ce soir, c'est la rechute. Nous nous sommes croisés alors qu'elle venait chercher des affaires qu'elle avait laissées chez moi. Elle m'a expliqué gentillement qu'elle ne voulait plus qu'on se remette ensemble, parce qu'elle trouvait nos deux caractères trop éloignés. Puis elle est partie en me disant qu'elle allait dormir chez un collègue en me précisant qu'il n'est pas son petit ami mais seulement un collègue. Je sent bien qu'elle est attirée par les gens qui n'ont rien à voir avec moi.

Je vois comme je suis, je suis déprimé, toujours comme avant : pas très sociable, timide en public, anxieux, stressé quand je me retrouve avec des gens que je ne connais pas, je me sens handicapé par mon mal-être que ce soit dans ma vie personnelle ou dans ma vie professionnelle. Je suis conscient de mes problèmes, depuis longtemps. Depuis peu de temps, je prend conscience d'où peu venir mon mal-être, j'arrive à me l'expliquer et comme je le disais au début, si je devais recommencer ma vie à zéro je ferais attention à ne plus commettre les même erreurs, mais maintenant j'ai la sensation que le mal est fait et que je ne pourrai jamais remonter la pente. Je sais ce qu'il m'arrive mais je ne sait pas comment y remédier. Comment à 24 ans je peux changer ce que je suis, comment puis-je me lâcher ???

Parfois je me dis que je devrait tout plaquer, partir sans laisser de traces, loin, dans un endroit où personne ne me connait, en France ou à l'étranger. Je me dis qu'une expérience comme celle-ci pourrait me brusquer, susciter en moi un déclic, me faire changer.

Qu'en pensez-vous ? Qui peut m'aider ? Qui un peu dans le même cas que moi ? Qui a connu la même chose que moi ?
Je n'ai pas de meilleur ami à qui parler, alors même si beaucoup n'auront pas lu mon message en entier, ça m'aura fait du bien de parler avec vous de choses dont je n'aime pas parler à des gens qui me connaissent déjà.
Merci pour vos réponses.

Damien

69.Posté par doun le 15/11/2012 11:31
bonjour j ai 17ans je voit bien que sa fait plusieur jours que je vais pas bien j ai plus rien envie de faire pourtant j ai tout pour bien aller j ai un appartement tout seul j ai une copine mais sa ne va toujours pas je pleure a longueur de journée je ne mange plus . je ne supporte plus de me retrouver tout seul dans mon appartement. j arrive quand meme a retrouver le sourir quand je suis avec ma copine ou avec ma maman
et sa ne va pas des que je me retrouve seul .

68.Posté par Amandine le 25/10/2012 22:19
Je pense que tu fais effectivement une dépression. Tu devrais te faire aider ou en parler avec des amis qui pourraient t'aider ou au moins te soutenir ;) Et je pense que tu devrais parler à ton copain, parce que le fait de t'humilier en te rabaissant ne va certainement pas t'aider à te sentir mieux. Et pourquoi te sens-tu si mal?

67.Posté par Elena le 25/10/2012 02:29 (depuis mobile)
un debut de depression ? Parce que j'ai l'impression que je m'enfonce de plus en plus et si ca continu je vais faire mes valises sur un coup de tete et je vais partir. Pour info j'ai 24ans. Merci d'avance de vos reponses.

66.Posté par Elena le 25/10/2012 02:26 (depuis mobile)
je n''ai plus aucune volonté de fair quoi que ce soit, je n''ai aucun soutien, mon copain me rabaisse, je reste enfermée toute la journee a la maison, je suis tt le temps de mauvaise humeur ... J''aimerai savoir ir si ces signes sont un debut de depress

65.Posté par Elena le 25/10/2012 02:19 (depuis mobile)
Bonsoir, je vous ecrit car je ne vais pas bien depuis 2mois, ces derniers jours s'empirent je dors peut etre 3h par nuit, j'ai plus d'appetit, perte de poids, je pleure des que je me retrouve seule, je n'ai plus aucune volonté

64.Posté par carmen le 10/10/2012 19:02
Bonjour,
J'ai 13 ans et je me sens souvent très mal. Je suis un peu "précoce" (je n'ai jamais fait de test mais j'ai toujours été plu matûre; j'ai sauté une classe et j'ai d'excellent résultat). Je suis extrêmement susceptible en ce moment, je suis très sensible, j'ai l'impression de toujours me disputer avec mes parents qui disent que je n'éprouvent pas de sentiments alors que je souffre en permanence, je ne me sens plus très proche de mes amies donc je n'ai personne à qui parler, même si avec le recul je vois que tout va bien mais je suis toujours très mal dans ma peau, j'ai sans arrêt envie de pleurer, quand je me sens bien la moindre réflexion ou quelque chose du genre me fait me replier sur moi même. Je n'ai jamais consulter de psychologue et mes parents n'ont pas le temps de m'y emmener. J'ai l'impression de manquer énormément d'affection. Mes parents me considèrent toujours comme une petite fille donc je ne suis pas très libre et nous nous disputons sans arrêt pour des broutilles. J'ai pourtant des horaires de sommeil correctes (à peu près 9h par nuit). mes parents ne se rendent pas compte de ce que j'endure et mes amies non plus, je ne vois pas comment leur en parler, personne ne me prend au sérieux. J'ai déjà penser au suicide mais je ne suis pas assez courageuse. Mais par dessus tout je me sens vraiment toujours mal et je souffre énormément. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Aidez-moi s'il vous plaît!

63.Posté par anonyme le 29/09/2012 16:26
probleme a resoudre : jai 11 ans je viens de rentrer au college et jai envie de pleure chaque fois ke je vais au college : quand j'y suis mes parents me manquent grave ke dois je faire ?

62.Posté par Elouise le 14/09/2012 16:35
Slt,je m'appelle Elouise et j'ai 12 ans et demi presque 13, voilà j'ai un problème et je ne sais pas comment le résoudre: depuis que ma meilleure amie a déménagé je me sens plus trop bien,j'arrive plus à me concentrer en classe et je ne pense qu'à elle jours et nuits.On a passé de très beaux moments toutes les deux mais je n'ai pas pu en profiter vu que je le savais pas.Je suis chaque jour en pleurs et je me sens très seule,triste, je n'ai pas pu raconter ce que je ressens à quelqu'un mais je préfère le laisser pour moi, je crains que ça ne sois un mauvais choix. Alors s'il vous plait veuillez m'aider merci

61.Posté par naddou le 10/09/2012 01:41
slt, je ne vais pas bien depuis quelques jours, mon ptit ami est parti terminer ses études à l'étranger.. j'avais l'habitude de le voir ts les jours mais plus maintenant vu les circonstances. je l'aime de tt mon coeur et je n'imagine pas ma vie sans lui. depuis son départ j'ai commencé à m'isoler, je ne veux plus sortir ni voir personne. aidez moi svp qu'est ce que je dois faire?

60.Posté par Amandine le 05/09/2012 10:56
Bonjour maman DESESPEREE, pourquoi ne pas consulter un psychologue? Le psychologue lui donnera des conseils pour qu'il retrouve sa confiance et il sera là pour écouter votre fils. Je pense que ça ne peut lui faire que du bien. Sinon, il existe des livres qui donnent des conseils et des exercices pour vaincre la timidité.

59.Posté par maman DESESPEREE le 04/09/2012 23:54
Bonsoir , en voyant tous ces messages , je me rends compte que je ne suis pas seule , j'ai un fils de 18 ans en 1ére bac commerce EN LYCEE lui aussi subi des moqueries' rejeté , il se sent pas écouter , il se sent pas bien, il faut savoir que Antoine est allé en Ecole privée 8 ANS IL AS DU MAL A S ADAPTER DANS LE PUBLIC LA OU IL SE TROUVE alors que Antoine est un jeune très gentil , il se renferme sur lui perds confiance en lui au point de se trouver anormal vis à vis des autres camarades de classe , lui a 18 ans mais ayant un peu de retard d'une classe il se retrouve avec des plus jeunes 15à 16 ans les conversations ils en as pas du coup!!!! il reste seul dans ces cours ils se sent bien seul , cela lui arrive de pleurer dans sa chambre , ou même de se trouver lui pas normal alors qu'il as tout pour être heureux , intelligent , très beau garçon , bonne attitude en cours parfois il m inquiète , et ce met dans un état de renfermement qui m inquiète j essai de lui refaire prendre confiance mais c est difficile
Et le plus gros soucis d Antoine c est un grand timide et je vois pas comment l en sortir aidez moi



58.Posté par Olivia le 25/08/2012 18:04
J'ai toujours été déprimé lorsque l'un de mes ami rompé ou était triste alors que sa ne devrais pas m'affecter. Je ne sais pas quoi faire et sa me déprime plus qu'autre chose. Le pire est que mes propre problème ne font rien. Je dépend des autres et je ne peut pas continué comme sa. Peut de mes amis me comprenne. J'ai vraiment besoins d'aide !!! Il n'y a plus aucun espoir pour moi en tout cas. Je ne m'entend pas avec ma famille, accessoirement. Et j'accumule les problèmes à force de me soucier des autre. Je suis au collège, 5em, et il va y avoir de plus en plus d'histoire et de déprime. Je ne sais pas comment je vais faire. Quelle est la solution ? La fugue, le suicide ? Moi je ne vois aucune autre possibilité. Il y a pire que moi sur terre, je sais. Mais non justement je ne sais pas se que c'est "le pire". Pour moi se que je vie est le pire. J'ai déjà fuguer, mais se son mes amis qui mon ramener chez moi. Pour quoi ? Par se que je me souci trop d'eux pour les abandonner !!! J'ai l'impression d'être prisonnière !!! Aidez moi s'il vous plais, je suis perdu !!!

57.Posté par Amandine le 19/08/2012 23:04
Bonjour, j'ai 18 ans. Moi, perso, les élèves de ma classe se foutaient tout le temps de ma gueule et ça m'a détruite. Je n'ai plus aucune confiance en moi. Je n'en ai parlé qu'à mon meilleur ami mais même s'il a fait de son mieux pour me conseiller, j'ai bien vu q'il ne comprenait pas ce que je ressentais. Depuis, je pense que la vie est moche et qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue. Mais je ne pense pas avoir le courage de me suicider non plus. En plus, si me suicide, je risque de faire souffrir mes proches. Néanmoins, toutes les amies qui avaient un problème et avaient besoin de se confier venaient me trouver, donc si vous avez besoin de parler et de vider de votre sac, n'hésitez pas. Je peux comprendre ou au moins imaginer ce que vous ressentez.

56.Posté par Besoin d aide le 09/08/2012 02:15
Depuis toujours je me suis toujours sentie malheureuse: problèmes familiaux, problèmes scolaires, problèmes sentimentaux. Et tout ça n'est jamais allé en s'arrangeant.
Il y a juste l'été dernier je commençais à être plus ou moins heureuse je relativisais (maintenant j'ai 20ans). Il y a eu un jour ou je me sentis hyper bien, libre, heureuse et légère, je souriais enfin .... Mais j ai toujours cette peure au fond de moi,je me dis toujours que ce bonheur est toporaire,Et du jour au lendemain j'ai atteint le fond que je n'avais jamais atteint.Aujourd'hui je ne vis plus, les jours se ressemblent pour moi. Je ne sors plus,ne m'amuse plus, je n'appelle plus mes amies j ai couper contactė avec tout le monde ,et j ai remous avec mon copin(après avoir rompu j ai découvert qu il mentait donc ça m à évité le dram,en tout les cas j été pas surprise ,plus rien ne m étonné mais. je souffre. J'ai envie de me détruire à petit feu. Rien n'est source de plaisir ou de joie dans ma vie. Plus rien ne me rends heureuse ,mes études etaient la source de mon bonheur mais ce n est plus le cas aujourdhui malgré ma reussite.J'ai mal,trop mal pour avoir envie de faire des choses.je ne cesse de pleurer la nuit , puis le matin je fais comme si rien ne s est passer
Je ne peux parler à personne.Pas de bons psy chez moi,ni maman (qui est la source de la plus grande partie de mon malheure , mais j ai peur de la perdre coméme )
Je suis croyante, ma relation avec mon dieu est bonne,mais plus rien ne me rend heureuse tout m est indifférent , je sens que je fais de la comédie , je suis détruite je veux me retrouver, ne plus sentir cette fatigue....

55.Posté par laura le 29/06/2012 10:59 (depuis mobile)
b0njour , j'ai besoin d'aide je vient d'avoir m0n apartement je suis én0rmément chambouler de me retrouvé seul j'ai 20 ans et j'ai bientot plus de travail je n'arive pas a mangé a dormir je me renferme sur m0i méme et je suis trés impulsive

54.Posté par Meli le 27/06/2012 02:58
Bonsoir j'ai lu cet article et j'ai limpression de m'y retrouver
Je ne vais pa du tout bien depuis 10 mois je ne suis sorti dehors que 8 foi je me sens rejeté je me sens seul , Moi qui a tjr été soi disant populaire qui a toujours eu des amis de partout qui sortais tout les jours je me retrouve seul sans personne que qui compter. Chez moi mes parent me comprennent pas personne ne m'aide, J'ai tellement coupé les ponts avec tout le monde plus de réponse a leur texto... Que maintenant je me retrouve seul je n'ai plus sommeil ; plus d'appétit je me sens tellement dilférente d'avant jusqu'a avoir des envie suicidaires ; J'aimerai tellement que quelqu'un m'aide mais personne et la c tjrs par des MAIS TKT SA PASERA , MAI TKT C UN PTI COUP DBLUSE ! Mais non rien ne marche j'en pleur tt les jours je n'ose plus sortir ; plus voir les gens ; plus rire plus rien . Des qu'une cousine du mm age vient à la maison je suis toute excitée je redeviens celle d'avant puis dès qu'elel part ça y est ISOLEMENT TOTAL. A ce moment là je n'ai qu'une envie en finir .. Mettre fin a mes jours et surtout à ma SOUFFRANCE j'en peux plus svp aidez moi

53.Posté par Camille le 30/05/2012 15:11
Salut donc j'ai 14 et sa fait plus de 4ans que j'aime le même garçon au mois d'octobre on a failli sortir ensemble mais on étais trop impulsif et tout depuis je m'en remet pas je mange de moins en moins j'oublie parfois de manger plusieurs jours toute les nuit je me réveille un moment j'avais même commencer a fumer et a boire.... Je me demande comment oublier tout ça!

52.Posté par Marion le 26/05/2012 08:43 (depuis mobile)
Diana, si tu es toujours dans le même cas, toujours mal et que tu as besoin de parler, je suis là. Je vis la même chose que toi. Par rapport aux hommes, je reprend confiance car j'ai trouvé une perle rare, un homme merveilleux. Il est devenu mon ami, mon frère malgré nos 15 ans d'écart. Mais 15 années, qu'est ce que c'est quand cette personne est toujours présente ? Quand il accepte qu'on se voit à côté de paris. 15 ans, c'est l'âge de la précocité. J'ai 16 ans actuellement mais je fais plus et on me trouve mature. Si tu as besoin de parler vu qu'on a le même age, les mêmes soucis et la même région. Je te donne mon mail, fais en bon usage surtout ! marion.fauvarque@gmail.com j'espère avoir bientôt de tes nouvelles. À bientôt et courage lâche pas !! Marion.

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