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Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?



Les jeunes ne sont pas épargnés par la déprime ou les idées noires. L'adolescence est même une période de grande fragilité, mais on peut sortir en se faisant aider. Rencontre avec Thérèse Hannier, présidente et fondatrice de l'association Phare qui fait de la prévention contre le mal-être et le suicide.




Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?

Comment vont les jeunes que vous rencontrez aujourd’hui ?

Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier a fondé Phare Enfants-Parents.
Thérèse Hannier : "Nous constatons de plus en plus de situations de mal-être chez les jeunes et de plus en plus tôt. Certains nous disent : "j'ai envie de mourir...". Comme d'autres associations, nous mettons donc l'accent sur la prévention : c'est un sujet dont il ne faut pas avoir peur de parler. Nous allons dans les lycées et nous aidons aussi des parents à accompagner leurs adolescents lorsqu'ils ne vont pas bien.

Grâce à toutes ces actions, on observe une diminution du nombre des suicides depuis 15 ans. Cela montre qu'on peut s'en sortir : dès lors qu'un jeune accepte de ne pas s'isoler dans sa souffrance et de se faire accompagner, il peut aller mieux".

Qui sont ceux qui sont en difficulté : y a-t-il un profil type ?

"Pas vraiment, il n’y a pas de profil type. En fait, personne n’est à l’abri. N’importe quel jeune, quel que soit son milieu, peut être touché dès lors qu’il a une profonde blessure. On peut tout de même regrouper ceux qui sont en grande difficulté en 4 catégories :

D'abord, ceux qui souffrent de pathologies telles que les troubles mentaux, les toxicomanies, l'anorexie-boulimie, la schizophrénie, les maniaco-dépressifs, les psychoses, les phobies scolaires, les dépressions…

Ensuite, il y a les "blessés de la vie" : ce sont ceux qui ont subi des violences (abandon, agressions, maltraitance, attouchements sexuels, viols…) ou des traumatismes liés à des situations difficiles à vivre tel un divorce des parents ou un deuil. Mais une simple rupture sentimentale mal vécue peut aussi déclencher un profond mal-être."

La troisième catégorie concerne ceux qui ont tout pour être heureux : ce sont ceux ne présentent aucun "symptôme" visible.

On peut avoir tout pour être heureux et être mal à l'intérieur ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Oui. Mais si l’on y regarde de plus près, la plupart de ceux qui ressentent cela ont une très forte sensibilité. Le malheur des autres, voire les grandes souffrances dans le monde les touchent tout spécialement. Leur générosité est sans limite : il leur manque une forme de distance.

Chez certains aussi, il pourrait y avoir un lien avec une précocité intellectuelle, car ils présentent souvent un cursus scolaire parfait. Ils sont idéalistes et perfectionnistes, d’où une déception et un sentiment d’impuissance de ne pouvoir rendre le monde meilleur. Pour eux, en étant averti et très attentif, on peut éventuellement percevoir des signaux d'alerte.

Ce n'est pas le cas de la quatrième catégorie par contre, qui rassemble les victimes du suicide impulsif ou "raptus", ceux qui ont une pulsion de mort fulgurante, sans aucun symptôme ni signe pouvant alerter. Quand il y a suicide dans ce cas là, il s’agit, la plupart du temps, d’une mort violente.

Cependant tous ces jeunes, quel que soit leur problème, ont un point commun : ils sont fragiles et vulnérables.

Y a-t-il un âge ou des moments où l'on est plus fragile ?

En tout état de cause, le moment le plus délicat est la période charnière de 14 à 20 ans, car il y a un virage à prendre pour passer de l’enfance à l'âge adulte. C'est un passage nécessaire mais aussi une période de plus grande vulnérabilité. On doit faire des choix pour sa vie, construire sa personnalité, et en même temps se détacher de la dépendance affective des parents. Cette transition se passe bien si l'on peut avoir de bonnes relations avec ses proches.

Nous recevons aussi de plus en plus de messages de collégiens de 12 à 14 ans. L'entrée en sixième les fragilise énormément, ils subissent des insultes, des moqueries, ils se sentent harcelés et ils ont tendance à garder cela pour eux. Certains ne veulent plus aller à l'école.

Que dites-vous à ces collégiens ?

L'attitude à avoir, c'est de ne pas rester seul. Il faut se révolter, en parler à ses parents, au CPE, et faire en sorte que les parents puissent rencontrer le CPE. Le harcèlement est un délit, c'est une erreur de penser qu'on peut s'en sortir seul.

Nous incitons surtout les parents à agir, toujours avec l'adhésion de leur enfant : il faut aller voir le chef d'établissement et s'il n'y a pas d'amélioration changer d'établissement ou parfois essayer une année par correspondance.

Mais le plus important, même si le harcèlement s'arrête, c'est que le jeune soit accompagné par un psychologue pour qu'il reprenne confiance en lui. Sinon les blessures restent, et cela crée des vulnérabilités qui peuvent entraîner ensuite un profond mal-être.

Quels sont les symptômes qui montrent qu'on ne va pas bien ou qu'un ami ne va pas bien ?

Mal-être, déprime : comment s'en sortir ?
Cela va des premiers signes pas forcément très alarmants et pouvant être mis sur le compte de l’adolescence où l'on tente de "couper le cordon" parfois brutalement avec ses parents, à des symptômes plus graves et plus significatifs : on modifie ses relations avec son entourage, on est instable, on abandonne des activités habituelles ou celles qu'on aimait avant, on s'isole, on reste enfermé dans sa chambre, on est nerveux, irritable, violent parfois…

L'adolescence, c’est l’impulsivité, c'est "tout, tout de suite". Mais attention à la susceptibilité exacerbée. Selon les personnes, on peut aussi souffrir de troubles du sommeil et de l’appétit, de difficultés à communiquer jusqu'à s'enfermer dans le mutisme.
 
Les addictions ou les conduites à risque sont le signe qu'on ne va pas bien.

Chez d'autres, il y a un émoussement affectif : tout passe sur vous, on ne ressent plus de sentiment. Certains commencent à manquer les cours, ils décrochent sur le plan des études. D'autre fois, c'est une rupture amoureuse très douloureuse dont on ne se remet pas. Les addictions (tabac, cannabis, drogues, alcool, boulimie, jeux vidéos…) ou les conduites à risques sont aussi le signe qu'on ne va pas bien.


Mais lorsqu'on se sent triste ou déprimé, que peut-on faire ?

Le plus important est de pouvoir parler à quelqu'un. Les plus jeunes sont malheureusement souvent incapables de dire leur mal-être, et même de le percevoir. Ils sont dans le déni et la plupart du temps, ils n’ont plus d’accès à la parole.

Si c'est trop difficile de parler, on peut éventuellement écrire. Notre association a un numéro d'écoute qu'on peut appeler (01 43 46 00 62), mais beaucoup préfèrent nous contacter par mail à l'adresse vivre@phare.org 

Et si c’est un ami qui ne va pas bien, comment l’aider ?

Si vous percevez qu’un de vos amis va mal, vous devez absolument l’inciter à se faire aider.

Et si vous apprenez par une confidence qu'il pense mettre fin à ses jours, il ne faut absolument pas se taire, mais il faut alerter de façon efficace son entourage proche, ou un médecin, ou toute personne responsable susceptible de pouvoir intervenir afin d’éviter qu'il ne passe à l’acte.
Dans ce cas, il n’y a pas de secret à garder, puisqu’il y a une personne en danger. Au yeux de la loi, se taire constituerait une "non assistance à personne en danger".

Quels conseils simples donnez-vous à ceux qui ne vont pas bien ?

Nous conseillons plusieurs choses, parfois très simples : d'abord, il faut savoir prendre soin de soi : s'offrir des moments de plaisirs simples, seul et avec d’autres, c'est une bonne prévention.

Et puis, il est important d'avoir une vie sociale et des activités avec un groupe d'amis : ciné, sport, activité artistique, soirées entre copains peu importe. Attention quand même aux soirées défonce du samedi soir en bandes qui vont plutôt vous faire plonger plus bas…

Il est aussi important de cultiver la qualité de la relation dans sa famille, ses amis, ses relations amoureuses, son entourage. C'est un moment où l'on a besoin de se sentir aimé et encouragé.

Mais si l'on se sent vraiment mal et que rien de tout ça ne va bien ?

Si l'on sent qu'on ne va pas bien, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin, un psychologue, ou se rendre dans un centre médico-psychopédagogique pour se faire aider par des professionnels. Quand on ne sait pas où aller, la première chose à faire est de parler à quelqu’un de son entourage en choisissant une personne en qui on a confiance et si possible avec qui on a un lien affectif.
"C'est votre souffrance que vous désirez supprimer, pas votre vie !"

Si vous voulez en finir, c'est votre souffrance que vous désirez supprimer pas votre vie ! Or il y a des moyens pour sortir de cette souffrance, souvent par l'accompagnement et parfois des traitements. La prise de médicaments anti-dépresseurs peut être une aide, mais une telle décision doit impérativement être prise avec l'aval d'un médecin.

On peut guérir de cet état de malaise ?

Oui, dès lors qu'on se fait accompagner, on peut en sortir. Car jusqu'au bout, même quand on va très mal, il y a toujours cette ambivalence : Je veux mourir mais en même temps je ne veux pas mourir, je veux vivre.

C'est sur ce désir de vie qu'il faut s'appuyer.

Pourquoi est-ce si important de ne pas rester seul(e) ?

Celui qui se sent mal pense qu'il est seul à ressentir cela, et cela le pousse à s'isoler davantage.

Alors qu'en réalité, on est souvent entouré d'autres jeunes vivant les mêmes difficultés. D'où l'intérêt de pouvoir se retrouver entre amis et de construire des relations sincères et durables permettant un partage.

En plus, cela apporte un soutien affectif que beaucoup ne souhaitent plus chercher auprès de leurs parents. Il faut donc surtout ne pas rester seul, afin que la jeunesse soit une période de construction et non de destruction de soi.

Contacter l'association Phare

Vous vous sentez mal ou vous voulez aider un de vos proches ? L'association Phare vous propose :

- Une ligne téléphonique d'écoute au 01 43 46 00 62. On peut vous écouter, ou vous orienter vers un réseau de professionnels aptes à vous apporter une aide appropriée.
- une adresse mail : vivre@phare.org ; n'hésitez pas à envoyer un message, l'association vous répondra.
- Un site Internet avec des adresses régionales et des brochures à télécharger : www.phare.org

Cet article a été remis à jour le 29 janvier 2016. Les commentaires antérieurs ont été conservés.

Mardi 4 Juin 2019
Propos recueillis par Armelle Nollet

Qu'en pensez-vous ?
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1.Posté par so le 07/11/2008 13:31
j'ai lu trés attentivement cet article...je suis moi meme en dépression.j'ai consulté un médecin et suis sous anti dépresseur...j'ai fais ma première séance avec une psy et ça m'a fait du bien mais je n'ais toujours pas envie de voir mes amis,je me dis meme qu'ils ne me correspondent plus...qu'en pensez-vous?

2.Posté par aline le 20/05/2009 23:27
Et comment faire lorsque même quand on va dans CMP, ce n'est pas un psy qui vous accueille mais un infirmier ?? Et quand ce même infirmier qui n'a rien compris dis que vous allez mieux et vous demande s'il est nécessaire de revenir ? Je dis pour l'avoir vécu, et je n'ai pas aimé cette situation.

Autre question : un psy sait-il faire autre chose que poser des diagnostics ? peut-il aider à trouver des solutions concrètement ?

3.Posté par lise le 06/09/2009 10:13
Aline,
oui un "psy" peut faire autre chose que poser du diagnostic. Dans les profesionns de "psy" il y a différents types de professionnels qui ne font pas tous la même chose.
Il est bien que vous ayez identifié ce dont vous avez besoin personnellement. Je vous recommande de demander à une personne de grande confiance de vous recommander quelqu'un et dans tous les cas de vous faire confiance, c'est à dire que si cette personne ne vous convient pas, c'est vous qui savez.
Enfin, vous pouvez vous adresser à des syndicat, fédération, etc de "psys" qui peuvent être un garant de sérieux si vous n'arrivez pas à trouver une personne qui vous convient dans votre réseau.
Bon courage pour vos recherches. Lise.

4.Posté par lila le 12/10/2009 00:53
Si on sens qu'on doit consulter mais que notre entourage nous deconseille la consultation d'un psy tout en nous disant qu' on est fou, que peut faire surtout si on tombe sur un medecin qui nous dit que le psy ne feras que nous enfoncer d'avantage.

5.Posté par zina le 29/03/2010 20:10
bah j'pense pas ke tt ça va m'aider chui vrémet vrément déprimé

6.Posté par so le 30/03/2010 10:44
ce qu'il faut,zina et lila,c'est aller voir un psy...si tu sens qu'il ne te convient pas tu en change!c'est tres important...
n'ecoute pas ton entourage...tout le monde devrait aller voir un psy,ce n'est pas que pour les "fous"...c'est son metier,il a fait des etudes donc il sait ce qu'il fait.
il faut se dire quelque chose c'est que les anti-depresseur ne sont plus ce qu'il etaient et je sais qu'ils m'ont aidés,vraimment!
IL Y A TOUJOURS UNE SOLUTION!!!!!
etre entouré est tres important aussi....

7.Posté par Jane le 26/05/2010 22:18
Et comment faire si cette personne ne veut pas en parler ni à ses parents,encore moins à son medecin et un psycologue?

8.Posté par rachelle le 07/08/2010 13:47
je pense que dans certains age il faut aprendre a devenir psyco de soi meme et aussi si on a de vrai problemes je pense qu'il faut en parler a nos parents ainsi prier dieu pour vous aider et vous irez mieux:)

9.Posté par Anaïs le 21/08/2010 23:40
Et dites moi... Lorsque depuis 2 ans on en a marre de se battre constament, et que les idées morbides empirent... Et lorsque votre situation empire encore chaque mois... Et que non vous ne pouvez parler à personne, vu que vous ne parlez plus a vos parent puisqu'il n'y a jamais eu de lien entre vous et qu'ils ne vous ont pas aidé lorsqu'ils on su que vous avez été violée, et que vous etes allée chercher de l'aide au près de vos professeurs, du collège d'abord et maintenant du lycée, et qu'ils ne font rien, et qu'ils cherchent juste à s'éloigner de vous. Que vous avez rencontré déjà trois psychologues et qu'avec tous vous ne vous etes pas entendu vu, que se voir une fois toutes les 3 semaines ce n'est pas assez vu que vous avez besoin de quelqu'un qui soit chaque jour là... pour combler ce fichu manque affectif, cette fichu peur de l'abandon, cette solitude due a la précocité et à l'hypersensibilité, à l'automutilation et maintenant ce début d'anorexie... Alors dites moi ??? Qui a la solution ??? Qui pourrais m'offrir une mère aimante, qui soit enfin là pour me réconforter, m'aider et m'écouter ??? Qui à la solution ???...

10.Posté par Modératrice le 23/08/2010 10:52
Anaïs,

Dur, dur de trouver "la" solution, parce que tu sais Anaïs, la vie est un chemin, on n'avance que pas à pas, par petites étapes... mais une chose est sûre, c'est que si tu es encore jeune (tu ne dis pas ton âge), tu as en toi un potentiel de vie et de bonheur qui ne demande qu'à renaître, et ça peut venir assez vite.Quelques pistes peut-être :
- Appeler le numéro de cette association Phare : là tu peux appeler tous les jours, n'hésite pas...
- Si les psys ne donnent rien, pourquoi pas ton médecin traitant : tu peux aussi y aller aussi souvent que tu veux. En as-tu un ? Choisis quelqu'un d'ouvert, à l'écoute, qui peut à la fois suivre ta santé, et te conseiller sur le choix du bon suivi psychologique. C'est le médecin traitant qui doit t'aiguiller sur le bon spécialiste, et il va t'aider à trouver celui qui te conviendra...
- Tu te fais mal en ressassant le fait que tes parents ne t'ont pas entourée. Essaye plutôt de te tourner vers la ou les personnes qui peuvent avoir de l'affection pour toi en ce moment : une amie, cousine, oncle-tante, famille amie... il y a des gens qui t'aiment autour de toi, mais te ne les vois pas.Cherche et confie-toi à eux, dis-leur ce qui ne va pas. Laisse-toi aimer par eux.

11.Posté par Anaïs le 24/08/2010 11:14
Actuellement, j'ai 16 ans. Pour le médecin traitant, le mien je ne l'ai pas vu depuis 5 ans et je ne l'aime pas du tout, le seul médecin avec qui je m'entend bien est une néphrologue et donc pas un médecin traitant... De plus je ne la voit que très rarement...
Quand aux gens qui m'entourent, au lycée je passe mon temps seulle, je suis précoce et donc je ne peux pas discuter avec les autres, ils me prennent pour quelqu'un de trop différent, et si j'éssaye de me confier a eux, ils ne me répondent rien... Les seuls a qui je peux actuellement parler sont mes professeur, ce qui n'est pas bon puisque je vais les perdres... Quand a la famille personne ne parle à personne... Je suis bloquée...

12.Posté par isabelle le 05/11/2010 18:27
Fais ta vie, étudie, sors, inscrit toi à un club de sport, fais du shopping.
Change de lycée au pire des cas, parfois il suffit ca pour rencontrer des bonnes personnes. Dis toi que dans environ deux ans tu pourras aller vivre en collocation, etre peut etre avec des personnes agréables. Que tu étudiras, et que tu auras un bon travail. Construit ta vie. Et oublie un peu ta rancoeur et essaye de t'ouvrir aux autres, de les imiter de faire comme eux. Ca peu etre amusant et tu risque de découvrir qu'il y a certaine personne à qui tu peux te confier. Mais surtout aux lycée les gens restent hypocrites et assez hostiles.
La vie a pleins de chose à t'offrir comme c'était dit plus tot.
Dans la vie il ya des bons moments à passé, et des mauvais. Il faut savoir prendre le dessus et se surpasser à chaque fois sinon on stagne ou on régresse. Pour l'instant tu es peut etre bloquer, ton entourage en est la cause surement mais dis toi que tu trouveras des amis, tu trouvera quelqu'un qui t'aime ou qui t'aide. Dans cette vie c'est chacun pour sa poire. Les gens t'aimerons si tu vas bien. Après il ya les gens proche sur qui tu peux compter il peuvent t'aider, te donner un coup de pouce, mais tu es la seule à pouvoir vraiment t'aider. Je sais que mon message ne vas pas t'aider sur le coup et qui n'allège pas ni ton passé ni ta douleur. Mais si tu essaye de voir au delà de ca et réfléchir à comment te surpasser tu peux y arriver.
Tu as beaucoup de colère en toi car surement tes problèmes n'ont pas été résolus. Des organismes, des associations peuvent t'aider pour ca.
Sinon je te souhaite beaucoup de courage tu trouveras des gens mais un conseil ne compte pas sur eux. Tu peux compter que sur toi meme. ;)
Bonne soirée

Amicalement Isab.

13.Posté par Anaïs le 08/11/2010 19:07
Merci...
Malheureusement, en trois mois la situation c'est encore gravement empirée... Par contre ma classe est pas mal, et surtout mes profs sont pas mal... Je recherche toujours quelqu'un pour m'aider... Car j'ai appris à ne plus avoir peur de le dire... Oui j'ai besoin d'une aide pour m'en sortir...
Même si je sais qu'il n'y a malheureusement que sur moi que je puisse effectivement compter...

14.Posté par Lionel le 15/11/2010 05:41
Salut Anaïs,
Ton histoire est triste ,je connaissais une personne dans le même cas que toi voir pire car son viol fut publié sur téléphone portable.Et j'habite Guadeloupe ,t'imagine bien que ces choses font le tour de l'île et très vite.
Tu ne dois pas baissé la tête devant la vie, tu ne peu pas te laissé détruire !!!
Les amis sont un bon moyen de te reconstruire alors trouve des personnes autours de toi!Je sais que c'est dur ,mais tu va trouver ,le monde cache encore des gens bien ok ! Garde en tête que cette histoire ne doit pas te tenir en échec toute ta vie!! Je te souhaite bon courage dans ton combat ,et ne perd pas espoir d'accord!!?

15.Posté par Camille le 30/01/2011 00:13
Salut, moi aussi je suis précoce et j'ai sauté 2 classes. Tous le monde m'a rejeté après avoir sauté des classes. Maintenant, je suis en 4eme. Et en plus, j'ai un problème de poids...Je me rappelle, en CP, des personnes de ma classe étaient venus se moquer en disant :
-Camille, faut pas manger que des Hamburgers.
Une copine est venue me défendre sauf qu'elle a dit :
-Camille n'est pas grosse, elle est obèse.
Sur le coup, je n'avais pas compris le sens du mot obèse mais, maintenant, je m'en rappellerait toujours de cette phrase...
Je dois allé voir un psy pour mon poids car je mange sainement et je n'arrive pas à maigrir.

Cet été, j'étais chez une amie, auquel je tenais beaucoup et elle m'a dit qu'elle sortais avec quelqu'un. J'ai stupidement répondue que moi aussi.( ce qui était faux)
Et puis a chaque fois qu'on se voyait, elle me demandait comment ça allait mon histoire et a chaque fois, je répondait : très bien !
J'étais bien trop orgueilleuse pour dire que ce n'étais pas vrai.
Un jour, elle a reçue un mail de la copine du gars avec qui j'avais dit que je sortais.
Mais, ce qui me chiffonnais, c'est qu'elle effaçait chaque mail qu'elle reçevait sans vouloir me le montrer. Pourtant, elle n'avait aucuns liens avec ce garçon. Et j'étais vraiment vexée qu'elle ne me croit pas moi. Un jour, sur msn, ça a éclaté et elle m'a dit que je ne faisais pas partie de sa vie alors moi, je me suis vraiment énervée et je lui es balancée des insultes en pleine tête. À chaque fois qu'on se reparlait, ça repartait dans tous les sens.
On est passées de meilleures amies, à pire ennemis.

Il y a aussi mes gouts. J'aime le Japon (style vestimentaire, école,....Tout). J'aime la musique Japonaise (Jpop). J'aime les Japonais. Et ça, même pas mon amie est capable de le comprendre. Presque tous les ados sont branchés Amérique ( justin Bieber, Lady gaga et les trucs nuls comme ça). Quand mon amie me montre des tas de muscles Américains comme Robert Patinsson et me dit il est trop beau, moi j'arrive pas à comprendre et moi quand je lui montre des chanteurs Japonais trop Kawaii (mignons), elle me dit que c'est des PD parsque ils chantent aiguës.

Je suis le genre de fille, hyper introverti, qui participe jamais en cours, qui a des lunettes et qui se fait moquer par tous le monde.

Mais, enfin, j'ai des parents que j'aime et j'ai une passion alors je devrait être contente.
J'ai tout le temps des coups de blues mais je veux vivre.

16.Posté par tanya le 27/03/2011 19:40 (depuis mobile)
Je sais kil ya dè pb plu important ke lé mien. mè je sui pomè, je sui rejetè par ma mere ki fai plu atention a moi, mn frere me fai la misere et jpe rien fair la plupar de mn tem je sui dan ma chambre seul avk mè ecouteur. je sui vrémen pa bien keske je pe fair svp?

17.Posté par sandra4 le 18/04/2011 14:12
moi je veux parler qui peux m'écouter svp

18.Posté par chriss le 31/07/2011 23:15
bonjour,j'ai pas tout lu dans les comentaires car jdoi dire que la lecture et moi ca fait 2 mais bon moi mon souci c que tout va toujours bien autour de moi jusqu'a ce que je rentre chez moi,il y a 2ans ca allait puis mon frère a commence a rien faire a l'école et puis la situation a la maison a commence a dérappe,ma mère est diabetique et fait souvent des hyppoglicemie et donc crie souvent mais meme quand elle est pas en hypo,ca crie presque tt ltemps,je sui en internat pendant l'école de par mon propre choix et c'est super,je suis super heureux sauf le weekend car le cauchemard recommence.mtn que c les vac,ca crie plus sur mon frère mais il y a une tension permanente a la maison,pendant les vacances,jdoi le précise,g remplace "l'amour" de mes parents par les amis,pour moi,ils sont comme morts,je ne peut plus les supporte,jleur dit un truc qui va pas avec eux et me mettent tt sur le dos,je peux pas leur en parler ni a eux ni a ma famille proche,pour le moment je sort assez souvent pour aller chez ma copine et jme suis fait "une famille de substitution" chez elle,j'ador ses soeurs comme si c'étai les miennes et sa mère aussi,je suis super heureux quand je suis chez eux mais dès que je rentre chez moi,tout recommence,je me sent triste,toujours rabaissé par mes parents,incompris,...je me sent mal a chaque fois que je suis chez moi,qu'est-ce que jdevrais faire?j'ai que 15ans et aller voir un psy serrait impossible en le faisant discrètement,parler a mes parents ne fonctionne pas,j'ai déja essaye et jme faisait a chaque foi remballe,que dois-je faire pour pas arrive a faire des connerie que je regretterai encore??

19.Posté par Anaïs le 03/08/2011 20:56
Chriss, ta situation me rappelle tant la mienne... Je ne te connais pas assez pour pouvoir vraiment faire quelque chose pour toi, mais je peux tout de même te donner mon exemple...
Tu n'as peut être pas lu mes commentaires, ou ce qui a pu m'arriver, en tout cas tu dois savoir que si jamais ta famille et tes amis ne sont pas là, il reste toujours des personnes qui peuvent être présente... Je parle des proffesseurs, et de la direction de ton collège ( vu ton age ).
C'est parfois difficile, de trouver la bonne personne, mais après 5 ans de combat je suis arrivée dans un lycée assez exeptionnel, ou ma prof principale à commencé à m'aider, l'année dernière j'ai rencontré un homme extraordinaire, mon prof de sport, qui est aujourd'hui devenu mon entraineur. Grace au sport, et au soutient de toute mon équipe enseignante avec qui j'ai un rapport très privilégié j'ai pu avancer... Même si j'ai a un moment failli être internée tant mon état était catastrophique... La psy de mon lycée à même demandé des conseils à des psy de montpellier tant ils avaient peur que je fasse quelque chose d'irréparable... En tout cas voilà, je te conseille d'essayer de parler a un prof que tu apprécie un temps soit peu, ou qui te semble ouvert. Il y a aussi peu être un centre social, ou d'aide aux jeunes près de chez toi, ou tu pourrais trouver de l'aide !
Même si cela peu paraitre dur, surtout à ton age, n'oublie pas, que les adultes sont les meilleures personnes aptes à t'aider, t'encourager, et te guider... ( outre ta petite amie bien sur, d'ailleurs tu peu aussi essayer d'en parler avec ses parents, pour l'exemple mon père à vécu plus de 6 mois chez ses beaux parents, car ses parents l'avaient mis à la porte ! ) ;)
En tout cas, tiens nous au courant !
Et en cas de gros problème, n'oublie pas les numéros d'urgence, et n'ai pas honte ! Ta souffrance n'est pas une honte !
Bon courage !

20.Posté par chriss le 10/08/2011 01:11
merci Anaïs,c 'est gentil mais j'en ai deja parle a des profs de mon école,en demandant de ne rien dire a mes parents ni rien car je veux pas aller voir les gens du PMS de mon école,se sont des psy pas très doué du tout,un ami y est alle pck il étai en déprime et en est ressorti pire qu'avant,j'ai pas envie de risque de devenir com il était,g réussi a l'aider mais ca m'a pris 3mois,son probleme c'était qu'il se faisait tt ltemps jeté par les fille car il y allait comme un barbare...enfin bref moi mon seul vrai probleme,c'est l'ambiance que j'ai a la maison et mes parents,je rentre et c tj tendu,g presque peur a chaque fois de me faire crie dessu,faudrai que je leur demande si je peu faire venir loger ma copine un jour a la maison(tkt c pas pour le faire,c'est pck je l'aime plus que tout au monde et que elle me manque tt le temps sauf quand on est ensemble) mais je suis sure qu'il diront non sauf si ils sont "de bonne humeur" mais ca n'arrive jamais,en meme temps faudrai que mon frère,délicat come quatre et empote quelque chose de pas possible ne soit pas la pd que je demande seulement a 18 ans,il a jamais eu de copine et ne sort jamais et je ne veut pas aller tente de faire un truc av mes parent de peur que ca empire ma situation,ils veulent bien que je sorte mais ne savent pas pk g un tel besoin de sortir,je vais a chaque foi chez ma copine mais si ctai juste pour ca,elle pourai parfoi venir chez moi pd la journée,seulement,je me sent pas a l'aise chez moi,justement,je ne m'y sent pas chez moi mais pluto chez des gens que je ne reconnais pas vraiment et qui ne me conviennent pas,ils veulent me faire "redevenir com avant",com quand gtai petit mais avant je n'avait pas d'amis du tout alors je n'étai pas heureux et je me suis adapte pour en avoir,j'en ai mtn,plein mais ca ne plait pas a mes parents car ils pensent qu'ils ont une mauvaise influence sur moi.tu m'as parle de ton père qui avait vecu 6moi chez ses beaux parents,je ne demande que ca ou du moins,ne plus vivre chez moi et toujours pouvoir voir ma copine presque tous les jours pd les vacances,seulement si je "demenage"de moi meme,ils voudront pas et si je part,se srai une fugue,je ne pense pas que se soit la solution a mon probleme et ca m'avancerai a quoi?je devrai me cacher d'eux tt le temps,je sais ou aller mais je veu pas etre cherche par la police ou quoi,de devoir tt ltemps me cacher et après être envoye chez le psy et prive de sortie et de visites de mes amis et de ma copine,je l'aime plus que tout et ne plus pouvoir la voir m'acheverai totalement,je suis super heureux quand je suis auprès d'elle,plus que quand je suis pas chez moi,elle m'aide a tenir le coup,ma belle famille est pour moi ma nouvelle vrai famille,je me sent chez moi la-bas,je me sent bien,détendu et paisible jusqu'a ce que je doivent partir pour rentrer chez moi,ce qui me ramène a la réalite et me rend triste pck jdois dire aurevoir a ma copine et pck justement je rentre chez moi,je déteste ma vie familiale mais j'adore mon autre vie,en dehors de la maison,je ne doit pas changer et etre le petit garcon model qui doit dire oui a tout,tout faire a la maison et avec le sourire svp,je garde le sourire dehors,et je suis moi meme,je fait parfoi ds truc bete mais jamais grave du tout et sans consequence(j'ecoute du disney ds le village par ex) mais pour me marre et montrer aux autres comment je suis.si tu sais comment je pourai faire pour
-ouvrir les yeux a mes parents et les faire changer en se remettant en question
-m'aider a trouver un moyen de les "fuir"
-les supporte sans etre mal ds ma peau chez moi
-ou pour leur dire ce qui va pas et qu'ils acceptent qu'il peuvent etre eux aussi en tord et qu'il sont coupable de mon mal etre a la maison
je suis tout ouie et encor merci d'essaye de m'aider

21.Posté par Anaïs le 12/08/2011 23:49
Je peux tout à fait comprendre ce que tu dis... Pendant trois ans j'ai essayé d'aller en internat, celui de mon lycée, ou une place était réservée tant il y avait de soucis chez moi... Malheureusement biensur mes parents n'ont jamais rien voulu savoir, et maintenant que je suis plus grande, avec du recul quand on me demande si je veux aller en internat je dis non, car comme toi ça règle rien... En effet la semaine on est pas là, mais le problème c'est pas la semaine... Mais les week end et les vacances... Perso je reste toute la journée enfermée, et pour les vacances, bin là ça fait un mois et demi que je suis chez mes grands parents et que j'ai pas de nouvelles de mes parents... Et je peux te dire... Que savoir qu'il va falloir que je retourne là bas, dans leur maison de M.... c'est un vrai cauchemard...
Pour toi je sais pas trop quoi te dire... Pour essayer de raisonner tes parents si toi tu n'y arrives pas alors apart un psy je vois pas trop qui pourrait le faire... Ou un prof vraiment compétant et capable de faire en sorte que tes parents se braquent pas...
Pour les suporter... J'ai pas trouvé de solution, je pense qu'il faut du temps... C'est comme pour pardonner, il faut du temps, parfois beaucoup... Beaucoup trop...
Après je sais pas si tu as plus essayer de leur parler, toi même a tes parents, en restant toujours calme pour contrer d'éventuels excés de colère... ? il y a aussi l'alternative des lettres, ce n'est pas toujours la meilleure solution, mais ça permet de dire les choses, de manière la plus juste possible en étant sur d'éviter le conflit à ce moment là...
Je ne vois malheureusement pas d'autres options ! Le dialogue est primordial dans ces situations, tout comme prendre son courage à deux mains... Mais TOUJOURS en sachant rester calme même face a quelqu'un d'énervé...
tiens moi au courant... Et de rien, si je peux t'aider, vraiment c'est avec grand plaisir !
Bon courage ! Et tiens bon

22.Posté par chriss le 14/08/2011 22:19
merci anaïs,c gentil a toi,je dois te precise que quand j'essayai de parler a mes parents,je restait calme meme si ils était enerve ou quoi,mtn je doi dire que c pluto le contraire,je me sent souvent en colere contre eux quand je leur parle,je prend ma tension en disant que c comme ca juste pour savoir et je monte,quand je leur parle,a 180 tandis que la moyenne est de 120,je sais pas ce que ca signifie exactement mais je sais que c pas normal et que ca n'arrive que quand je suis avec eux,je ne sais presuqe pas me controle mais je me retiens mais je me fais mal a l'epaule(g une elasticite ds ligaments et g eu le cartilage scier une foi et elle sort de son articulation tt les jours et g souvent mal) car je me tend mais ca me fais mal longtemps ap,je fais parfois souffrir des amis pck ca les inquiete et que plus j'essaye de parler a mes parent,plus g mal et plus ca s'agrave,je ne veu pas faire soufrire ceux que j'aime(c a dire pas mes parents et mon frere) mais je ne veux pas leur mentir quand ils me demande comment ca va,je di bof car ca pourai etre pire(je vois pas comment et je veux pas savoir) et je dit le pourquoi après,je les fait souffrire com ca,ca me desole mais je sais rien y faire en restant honête avec eux,tu va me dire que g qu'a prendre des anti-douleur mais depuis 4mois,ils font plus d'effet sur moi,du moins pas les habituel et je ne veux pas de morphine ou de substances du genre donc je suis "condanne" a avoir mal pendant minimum 2ans et 5mois.je me sent mal de faire souffrir ceux que j'aime avec mes probleme,je me sent mal quand je vois les autres qui aiment et s'entandent avec leur famille,je les envies,je me sent mal quand je revois ds photo de quand j'étai peti,ds photo ou je semble heureux avec eux,ds moment don je ne me souvient pas,ds photo de moment de soit-disant bonheur,je sais pas quoi faire pour me sentir bien chez moi

23.Posté par aurore le 19/08/2011 17:46
je suis tres tres tres déprimer sa va faire maintenent deux ans est j'ai l'impression que c'est de pire en pire personne me comprend persone ne m'écoute je c'est plus quoi faire j'ai tt le temps des crise d'angoisse sa me bouffe la vie j'ose plus sortir de chez moi ... :'( aider stp!!!!!

24.Posté par chriss le 22/08/2011 20:35
aurore,je peu peut-etre t aider si tu veux,aider quelqu-un est toujours plus facile que de s'aider soi-meme donc si tu veu je veu bien t ecoute et t aider a trouver des solutions qui pouraient t'aider a aller mieux,g deja aider plusieur amis a moi donc il y a des chance que ca fonctionne avec toi aussi.qu'est ce qui te deprime aufait?

25.Posté par chriss le 25/09/2011 21:23
n importe qui svp mais j'ai juste besoin de parler,avant j avais quelqu'un sur qui m appuie mais mtn c plus le cas,ca ne vas plus du tout,je dit aux autres que ca va pour ne pas etre un "boulet" mais je ne peu cacher le fait que ca ne va pas du tout,les autres me laissent tranquille car je leur demande mais je sais que j ai besoin d en parler,je ne sais plus quoi faire,je ne sais pas quoi dire ni penser,je n ai que des mauvaises nouvelles,plus rien ne va,j en ai marre,mais je ne veut plus me mutille,je l ai fait il y a 2ans et g eu dure a arreter mais mtn j hesite a recommencer,je sais plus quoi faire

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