L'assistante d'ingrid Betancourt bientôt libérée


Les FARC ont annoncé le 18 décembre la prochaine libération de trois otages, dont Clara Rojas, l'assistante et amie de d'Ingrid Betancourt, son fils de 3 ans né en captivité, et une députée colombienne. Ils doivent être remis directement au président vénézuelien Hugo Chavez.




Clara Rojas, assistante d'Ingrid Betancourt
Le communiqué des FARC a été transmis par une agence cubaine. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie annoncent qu'elles vont libérer trois otages : Clara Rojas, qui était la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt et a été enlevée en même temps qu'elle en février 2002 (Voir le portrait d'Ingrid Betancourt), le fils de 3 ans que cette dernière a eu en captivité, et Consuelo Gonzalez de Perdomo, une députée colombienne. Les FARC présentent cette libération comme un "geste de reconnaissance" à l'égard du président vénézuélien Hugo Chavez qui avait été chargé d'une mission de médiation, et à l'égard des familles d'otages qui avaient regretté que cette mission ait été interrompue par le président colombien Alvaro Uribe.

La France pourrait accueillir des guerilleros colombiens du FARC libérés en échanges d'otages

C'est la première fois que les FARC annoncent ainsi une libération de façon unilatérale. Toutefois, il semble que des tractations soient en cours et que la France y joue un rôle. Le Premier ministre français, François Fillon, a en effet déclaré le 19 décembre que la France étaient disponible, avec d'autres pays d'Europe et d'Amérique latine, pour accueillir des guerilleros colombiens des FARC qui pourraient être libérés par le régime colombien en échange d'otages.
Suite à la découverte de la vidéo et de la lettre prouvant qu'Ingrid Betancourt était vivante le 30 novembre, le président Sarkozy avait en effet lancé un appel au chef des FARC lui demandant de libérer Ingrid Betancourt. Le chef de l'Etat s'est félicité de la prochaine libération de Clara Rojas et "espère qu'ainsi s'amorcera un mouvement conduisant, conformément à l'appel qu'il a adressé au chef des FARC, Manuel Marulanda, à la libération d'Ingrid Betancourt et de tout autre otage dont l'état de santé justifierait un geste humanitaire immédiat".
Le geste des FARC est en effet interprété comme annonciateur d'autres libérations et l'espoir renaît pour Ingrid Betancourt.



Rédigé par le Mercredi 19 Décembre 2007
Dans la même rubrique :