
L'équipe Enactus de l'université de Nantes (à g.), lauréate de la compétition nationale en 2013, et Enactus Esdès Lyon (à dr.)
Si la France a lancé en 2013 un plan pour favoriser l'entrepreneuriat des jeunes, le réseau Enactus, lui, est né aux États-Unis dès 1975. Son objectif : permettre aux étudiants de changer la société qui les entoure, grâce à l'entrepreneuriat social. Une formule au succès sans frontières. L'ONG est aujourd'hui présente dans 37 pays, 1 600 universités et touche 62 000 étudiants partout sur le globe.
Comment ça marche ? Dans chaque pays, Enactus a sa structure qui rassemble des étudiants, des enseignants et des leaders économiques. Enactus France est une association loi 1901. Elle est sponsorisée par de grandes entreprises.
Dans chaque établissement, les étudiants peuvent alors se rattacher à Enactus France en créant leur propre association. Les conditions : être au moins dix étudiants, un enseignant ou un cadre de l'école, et avoir des idées à revendre pour lancer des projets. Avantage : chaque équipe bénéfice de l'encadrement et du coaching de tous ces "parrains". Les professionnels du réseau et les membres d'entreprises privées les accompagnent dans l'aventure !
Comment ça marche ? Dans chaque pays, Enactus a sa structure qui rassemble des étudiants, des enseignants et des leaders économiques. Enactus France est une association loi 1901. Elle est sponsorisée par de grandes entreprises.
Dans chaque établissement, les étudiants peuvent alors se rattacher à Enactus France en créant leur propre association. Les conditions : être au moins dix étudiants, un enseignant ou un cadre de l'école, et avoir des idées à revendre pour lancer des projets. Avantage : chaque équipe bénéfice de l'encadrement et du coaching de tous ces "parrains". Les professionnels du réseau et les membres d'entreprises privées les accompagnent dans l'aventure !
Des projets pour l'emploi, l'environnement, l'alimentation, la lutte contre la pauvreté
En France, Enactus a germé dans 15 écoles de commerce, 10 universités et 7 écoles d’ingénieurs.
Sous couvert de leur association, les étudiants conçoivent et lancent des projets qui peuvent aider à l'insertion professionnelle (40% des projets), protéger l'environnement (15%), favoriser le développement économique de régions défavorisées (16%), lutter contre le gaspillage alimentaire (11%), éduquer à la conduite routière responsable (8%), promouvoir l'éducation (6%) et la culture (4%).
La créativité est aux commandes ! "Les étudiants sont très conscients des enjeux de société et ils ont beaucoup d’idées", souligne Aymeric Marmorat, directeur exécutif d'Enactus France qui organise des week-ends de formation pour stimuler le potentiel créatif et l'esprit d'innovation des étudiants.
Sous couvert de leur association, les étudiants conçoivent et lancent des projets qui peuvent aider à l'insertion professionnelle (40% des projets), protéger l'environnement (15%), favoriser le développement économique de régions défavorisées (16%), lutter contre le gaspillage alimentaire (11%), éduquer à la conduite routière responsable (8%), promouvoir l'éducation (6%) et la culture (4%).
La créativité est aux commandes ! "Les étudiants sont très conscients des enjeux de société et ils ont beaucoup d’idées", souligne Aymeric Marmorat, directeur exécutif d'Enactus France qui organise des week-ends de formation pour stimuler le potentiel créatif et l'esprit d'innovation des étudiants.
Des exemples de projets Enactus
A l'Esdes, école de commerce lyonnaise, les étudiants ont lancé "Les Roues de l'espoir" : "nous avons créé des carnets pour sensibiliser les enfants à la sécurité routière. Nous pensons développer cette idée, vendre les livres en partenariat avec un réseau d'auto-écoles solidaires et pourquoi pas aussi à des entreprises", explique Anne-Claire, étudiante de 3ème année et membre de l'association Enactus Esdes. Un projet qui n’en est qu'à ses débuts. "A terme nous souhaitons engager en CDD un commercial qui irait animer des ateliers pour les enfants dans les écoles".
Autre action Enactus, le projet Green Phone mené par les étudiants de l'IESEG Lille. Ils organisent la collecte des mobiles inutilisés au sein des entreprises et chez les particuliers pour ensuite les démanteler ou les réparer dans un atelier, filiale d'Emmaüs.
Les étudiants de l'Université de Nantes, eux, ont voulu s'attaquer aux difficultés du quotidien. Un premier groupe Enactus a monté le projet Entrapprendre qui aide des chômeurs de longue durée et en grande difficulté à retrouver un emploi ou à créer leur entreprise. Un autre a développé le projet Money Coach pour apprendre aux étudiants en difficulté financière à gérer leur budget serré. Une fois réalisés, les projets laissent en effet place à d'autres, car le but est de permettre à chaque groupe d'étudiants de lancer son idée.
D'autres projets Enactus présentés lors de la compétition nationale
Autre action Enactus, le projet Green Phone mené par les étudiants de l'IESEG Lille. Ils organisent la collecte des mobiles inutilisés au sein des entreprises et chez les particuliers pour ensuite les démanteler ou les réparer dans un atelier, filiale d'Emmaüs.
Les étudiants de l'Université de Nantes, eux, ont voulu s'attaquer aux difficultés du quotidien. Un premier groupe Enactus a monté le projet Entrapprendre qui aide des chômeurs de longue durée et en grande difficulté à retrouver un emploi ou à créer leur entreprise. Un autre a développé le projet Money Coach pour apprendre aux étudiants en difficulté financière à gérer leur budget serré. Une fois réalisés, les projets laissent en effet place à d'autres, car le but est de permettre à chaque groupe d'étudiants de lancer son idée.
D'autres projets Enactus présentés lors de la compétition nationale
Un premier pas dans le monde professionnel
Enactus, c'est donc beaucoup d'idées, une bonne dose d'envie mais également des professionnels pour épauler les jeunes entrepreneurs. "Ils ont des tuteurs dans leurs établissements, des parrains professionnels et des outils techniques que nous leur remettons", insiste Aymeric Marmorat.
Le parrain des Roues de l'espoir, c’est l'entreprise Vinci, qui a soutenu financièrement l'équipe d'Anne-Claire, suite à un concours. Aujourd'hui, l'entreprise est la première à passer commande des livrets créés pour ce projet. "En tant que responsable communication, je suis en relation avec ces acteurs importants. C'est très responsabilisant", explique la jeune femme. Une expérience de choix pour booster ses qualités personnelles et se frotter à la réalité du terrain.
Comme tout engagement associatif, Enactus demande en effet un investissement personnel important. "Il faut avoir l’esprit d'initiative, l'envie de passer à l'action, et aimer le travail avec les autres", complète Aymeric Marmorat. "Ce que je fais avec Enactus complète mes études", confirme Anne-Claire. Un bon moyen d'enrichir son cursus par une expérience concrète et qui plaira pour sûr aux futurs recruteurs.
Le parrain des Roues de l'espoir, c’est l'entreprise Vinci, qui a soutenu financièrement l'équipe d'Anne-Claire, suite à un concours. Aujourd'hui, l'entreprise est la première à passer commande des livrets créés pour ce projet. "En tant que responsable communication, je suis en relation avec ces acteurs importants. C'est très responsabilisant", explique la jeune femme. Une expérience de choix pour booster ses qualités personnelles et se frotter à la réalité du terrain.
Comme tout engagement associatif, Enactus demande en effet un investissement personnel important. "Il faut avoir l’esprit d'initiative, l'envie de passer à l'action, et aimer le travail avec les autres", complète Aymeric Marmorat. "Ce que je fais avec Enactus complète mes études", confirme Anne-Claire. Un bon moyen d'enrichir son cursus par une expérience concrète et qui plaira pour sûr aux futurs recruteurs.
Une expérience humaine... et internationale
Esprit d'équipe et entraide sont des valeurs clés pour mener à bien un projet. "On rencontre des nouvelles personnes et on apprend à travailler avec elles", souligne Anne-Claire. "Rien que dans mon école, cela m'a permis de rencontrer d'autres étudiants".
Dans son établissement et pas seulement ! Enactus organise chaque année une compétition nationale et même une mondiale, la world cup, pour récompenser les meilleurs projets. "Pour les étudiants, cela fixe un objectif à atteindre et c'est très stimulant", explique Aymeric Marmorat.
D'autant que les compétitions donnent lieu à des rassemblements qui unissent tous les membres de la grande communauté Enactus. "C'est incroyable de rencontrer des jeunes de partout dans le monde qui ont la soif d'entreprendre. C'est un partage d'énergie et de valeurs", conclut Aymeric Marmorat. En octobre 2013, ce sont les étudiants de l'université de Nantes, lauréats du challenge français, qui ont pu participer à la world cup à Cancun, au Mexique...
La world cup d'Enactus à Cancun
Dans son établissement et pas seulement ! Enactus organise chaque année une compétition nationale et même une mondiale, la world cup, pour récompenser les meilleurs projets. "Pour les étudiants, cela fixe un objectif à atteindre et c'est très stimulant", explique Aymeric Marmorat.
D'autant que les compétitions donnent lieu à des rassemblements qui unissent tous les membres de la grande communauté Enactus. "C'est incroyable de rencontrer des jeunes de partout dans le monde qui ont la soif d'entreprendre. C'est un partage d'énergie et de valeurs", conclut Aymeric Marmorat. En octobre 2013, ce sont les étudiants de l'université de Nantes, lauréats du challenge français, qui ont pu participer à la world cup à Cancun, au Mexique...
La world cup d'Enactus à Cancun
En résumé, "anything is possible" ! Vous y croyez, vous êtes entés par l'expérience de l'entrepreneuriat social ?
Rendez-vous sur www.enactus.fr
Lire aussi :
Jeunes entrepreneurs sociaux : ils veulent changer le monde !
Junior-entreprises : pour les étudiants qui ont soif d'entreprendre
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