Avatar : le nouveau film de SF de James Cameron


"Avatar" déboule sur nos écrans à la veille des fêtes. Signé James Cameron, le réalisateur du Titanic, c'est le dernier bijou du cinéma high tech américain, mêlant les effets spéciaux de la 3D et de l'imagerie numérique. Un bijou très précieux au budget colossal. Se révélera-t-il comme la perle de la science-fiction sur écran ?




Un avatar, dans la religion hindoue, c'est une incarnation du dieu Vishnou sur terre, celui-ci aimant se transformer en une multitude d'avatars.
Mais l'avatar de James Cameron est un héros bien américain, de la mythique lignée des combattants hollywoodiens : ancien GI devenu paraplégique, James est un homme blessé qui ne demande qu'à repartir se battre, aux confins de l'univers. Pourquoi pas vers la planète Pandora où de puissants industriels exploitent un minerai rare qui pourrait résoudre la crise énergétique sur Terre ?

Mais parce que l'atmosphère de Pandora est toxique, seuls des êtres nés du programme Avatar  peuvent y survivre grâce au croisement de leur ADN avec celui des Na'vi, les habitants de Pandora. Ainsi James, propulsé à des années-lumière et devenu un "avatar" hybride, peut-il retrouver l'usage de ses jambes et partir guerroyer sur Pandora.


Des effets spéciaux à couper le souffle

Bien sûr, les amateurs d'effets spéciaux sont bien servis. Pour tourner le film, les acteurs ont joué sur un plateau vide, et les ordinateurs ont enregistré chaque de leurs mouvements pour les reconstituer en images numériques.
Le film mêle ainsi les images montrant les "vrais" acteurs à celles qui les reconstituent en numérique.

Mais l'un des aspects les plus réussis selon les premiers spectateurs, serait la "création" imaginaire de la planète Pandora, avec son peuple Navi' au teint bleuté, sa langue étrange, ses créatures aux allures préhistoriques et son environnement splendide. Le film n'est pas sans évoquer quelques thèmes écolos et l'on y retrouve aussi beaucoup de références à des livres, des films ou des thèmes de science-fiction, au point que certains accusent déjà James Cameron de plagiat.
Au final, c'est l'imaginaire, magnifiquement déployé par les effets technologiques, qui est roi. Jugez vous-mêmes...




Rédigé par le Mercredi 16 Décembre 2009
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