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L'industrie des objets connectés est prometteuse en terme d'emploi. La preuve ? Une école d'ingénierie informatique, l'EPSI, prévoit d'en faire une nouvelle spécialité et elle enseigne désormais la programmation avec un robot humanoïde.


Objets connectés : beaux débouchés en vue pour les experts de la robotique
Dans les neuf campus de l'EPSI, pour la première année en 2014-2015, on n'apprend plus la programmation seulement derrière un écran d'ordinateur.

Dès la première année, les étudiants utilisent NAO, nom d'un petit robot humanoïde qu'ils doivent programmer pour lui faire exécuter des mouvements de plus en plus complexes. Les élèves améliorent ainsi leur maîtrise des différents langages informatiques (Python, JAVA, C++) et se familiarisent avec l'intelligence artificielle.

"Quand l'étudiant programme NAO à lever le bras, il voit le robot NAO lever effectivement son bras. La programmation devient ainsi ludique et vraiment concrète", explique Marielle Alliot-Sangare.


Des experts de la robotique de plus en plus recherchés

L'innovation dépasse pourtant le strict cadre de la pédagogie. Ce travail de programmation d'un robot vise aussi à faire acquérir aux étudiants des compétences qui vont être de plus en plus demandées.

D’ici 2020, les industriels des objets connectés (dans la domotique, la santé, l'assistance à la personne, l'environnement, l'énergie, etc.) recruteront un très grand nombre de spécialistes de la robotique. Et les jeunes diplômés formés trouveront là de nouvelles opportunités de carrière.


Une spécialité "objets connectés" à l'EPSI en 2016

"L’avenir professionnel de nos diplômés, c'est les objets connectés. D'ailleurs, 50% des diplômés de l'école travaillent déjà dans les technologies nomades", explique Laurent Espine, directeur national du réseau Epsi.

De fait, le nombre d'objets connectés devrait passer de 10 milliards aujourd'hui à 22,2 milliards en 2018. Et l'école d'ingénierie informatique est en train de préparer pour la rentrée 2016 une nouvelle spécialité à côté des trois qui existent déjà (le développement d'application et de logiciels, les réseaux / sécurité, les logiciels de gestion ou ERP).

"Même si les débouchés dans le développement restent très importants en volume, les deux spécialités qui croissent le plus vite en ce moment sont incontestablement les réseaux-sécurité et les objets connectés", indique Laurent Espine.


Deux types de compétences

Ces objets-robots requièrent en effet deux types de compétences : il faut savoir les programmer, et aussi traiter les données qu'ils collectent. "La plupart des objets connectés vont être des collecteurs de données, explique ainsi Laurent Espine. Or ces donnés devront être transférées et sécurisées, organisées dans une base de données puis exploitées".

Où l'on retrouve ainsi les objets connectés au carrefour des compétences sur la programmation, la data et la sécurisation des réseaux.

Le fait est que les objets connectés ont commencé à donner naissance à de belles startup : j'ai déjà évoqué les textiles connectés de Cityzen Sciences, mais il y a aussi Matooma, créée en 2012 par Frédéric Salles, qui implante des cartes Sim dans des objets connectés, étoile montante du marché des "machine2machine".

Au fait, Matooma recrute un commercial et un business developer : si les informaticiens vont sans doute se tailler la part du lion dans ces nouvelles industries, ils ne seront pas les seuls.
 

Rédigé le Lundi 9 Février 2015 | Commentaires (0) | Permalien

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Michèle Longour
Michèle Longour



Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



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