L'actu des débo L'actu des débo

Indiscrétions sur  les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi


Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi





La filière des biotechnologies marines recèle un énorme potentiel en terme de croissance économique et d'emploi, notamment dans l'Ouest. Un annuaire rassemble toute l'offre de formations, de métiers et de compétences en Bretagne et Pays-de-la-Loire.


Les biotechnologies marines : une grande vague de débouchés dans l'Ouest
La filière des biotechnologies marines "recèle un énorme potentiel pour l'innovation et la croissance économique. Dans un contexte de changement climatique et de pression croissante sur les ressources naturelles, elles connaissent actuellement un regain d'intérêt".
Ainsi s'ouvre l'annuaire "Biotechnologies marines" que vient de publier l'Institut universitaire européen de la Mer de l'université de Bretagne occidentale, en collaboration avec le technopôle Brest-Iroise.

Fruit de dix mois de travail, il est non seulement passionnant mais accessible à tous car centré sur les compétences, les métiers et les formations proposées en Bretagne et Pays-de-la-Loire dans ce domaine (à télécharger en pdf en bas de cet article).


Déjà un tissu d'entreprises et 1000 emplois dans l'Ouest

Premier enseignement : les ressources tirées de la mer - il s'agit des végétaux marins, des microalgues et autres microorganismes, de l'aquaculture (bivalves/poissons) et des coproduits marins - constituent déjà une filière économique avec ses produits et ses entreprises.

La recherche, même si elle est encore centrale, débouche déjà sur des applications. Ainsi, le Grand Ouest français est leader dans les biotechnologies marines avec 124 entreprises dans le secteur. C'est la première région française en cosmétique marine, et la première région européenne productrice d’algues avec 70 entreprises et 1000 emplois.

Ce tissu entrepreneurial comporte de nombreuses PME mais aussi des groupes internationaux comme Sanofi, Roulier, Biotrial, Goëmar, AOS Chemunex... 52% des entreprises ont une activité dans la santé, 26% dans la cosmétique et depuis 2009, environ 45 projets collaboratifs portant sur les biotechnologies sont lancés chaque année. Ils visent l’agriculture et l'agroalimentaire (comprenant la nutrition-santé, animale et végétale) pour 50%, la nutrition-santé humaine pour 30%, la cosmétique pour 10% et l’énergie environnement pour 10%.

C'est dire qu'en terme d'emploi, cette filière peu connue est et sera très porteuse, surtout si vous envisagez d'étudier et de vivre dans l'Ouest...

Les biotechnologies marines : une grande vague de débouchés dans l'Ouest

Des métiers variés : de la recherche au marketing

L'annuaire recense systématiquement les métiers, nouveaux ou anciens, exercés dans ces entreprises ou centres de recherche, en commençant par ceux qui sont communs aux 4 types de ressources évoquées ci-dessus.

Sans surprise, les métiers liés à la recherche sont nombreux : ingénieur d'étude, enseignant-chercheur, ingénieur R&D, chef de projet... mais il y a aussi des ingénieurs en propriété intellectuelle (brevets), des consultants en management de l'innovation, des techniciens, des chargés d'études marketing, des responsables formulation-galénique, des responsables Hygiène sécurité environnement (HSQE), des responsables logistique, achats, production, packaging...

Autrement dit, des métiers nécessaires à toute chaîne de production industrielle, mais appliqués pour certains au domaine de la biologie, de la microbiologie, la biochimie, chimie, génétique, biologie cellulaire et moléculaire, génie des procédés, halieutique (science de la pêche), bio-statisques et marketing...


Cartographes, goémoniers, vétérinaires marins...

L'Annuaire passe aussi en revue les métiers spécifiques à chaque type de ressources marines. Les végétaux marins, notamment les micro-algues exploitées en santé, nutrition et cosmétique donnent lieu à de nombreuses études pour lesquelles on recrute des cartographes géomaticiens, des techniciens d'études cliniques, mais le secteur a aussi ses goémoniers, ses algoculteurs, ses écophysiologistes végétaux...

L'aquaculture emploie des conchylicuteurs, des pisciculteurs, des vétérinaires marins et des juristes en droit de l'environnement.


Toutes les formations en Bretagne et Pays-de-la-Loire


Cette liste un peu insolite serait peu opérante si l'annuaire ne listait de façon très précise toutes les formations régionales ouvrant sur ces débouchés, et cela du bac pro au bac+8, en formation initiale, continue et en apprentissage.

Il y a d'abord toute une série de diplômes d'Etat (BTS, licences pro) ou diplômes d'ingénieur à compétences transversales qui doivent leur coloration "marine" à leur localisation dans l'Ouest.
Ainsi les IUT de Quimper, Nantes et Saint-Nazaire préparent au DUT Techniques de commercialisation, un diplôme proposé dans des centaines d'autres IUT en France, mais qui se fait là en apprentissage dans de nombreuses entreprises liées aux biotechnologies marines.
De même pour les BTS, DUT ou licences pro préparant aux métiers de la logistique, du domaine HSQE, génie des procédés, industrialisation, etc.

De même les écoles d'ingénieurs présentes dans l'Ouest, généralistes ou liées à l'agriculture, proposent toutes des spécialisations ouvrant sur les technologies marines :

- l'ESIAB, Ecole supérieure d’ingénieurs en agroalimentaire de Bretagne Atlantique, Brest (29), ingénieur Microbiologie et qualité.
- l'AgroCampus Ouest Rennes (35), ingénieur en agroalimentaire (3 spécialités).
- l'AgroCampus Ouest, Rennes (35), ingénieur agronome (9 spécialités).
- l'ECAM Louis de Broglie, Rennes (35), ingénieur Généraliste.
- ONIRIS Nantes (44), filières Alimentation – agroalimentaire ou Biotechnologies de la santé.
- Polytech Nantes (44), ingénieur Génie des procédés et bioprocédés.


Les formations les plus pointues

Mais il y a aussi des diplômes très pointus dédiés aux biotechnologies marines comme :

- le CAP Conchyliculture au lycée professionnel maritime d’Étel (56).
- le bac pro Cultures marines, au lycée professionnel maritime d’Étel (56), de Saint- Malo (35) et au lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande (44).
- le bac pro Productions aquacoles au lycée agricole de Bréhoulou, Fouesnant (29) et de Château-Gonthier (53).
- le BTSA Aquaculture au lycée agricole de Bréhoulou, Fouesnant (29) et de Saint-Malo

- la licence professionnelle Biologie analytique et expérimentale des micro-organismes du végétal et de l'animal, de l'université d'Angers (49).

- la licence pro Productions animales, spécialité valorisation des produits aquatiques, de l'université de Bretagne occidentale, Quimper (29).

- le master Sciences de la mer et du littoral, mention sciences biologiques marines, spécialité approche écosystémique de l'halieutique à l'Institut universitaire européen de la mer, Université de Bretagne Occidentale, Brest (29) en partenariat avec AgroCampus Ouest Rennes (35).

Et il ne s'agit que de quelques exemples de la liste fournie de formations à découvrir dans l'annuaire à télécharger en formation numérique ci-dessous.


Pour en savoir plus :

- Projet Atlanticbluetech : www.atlanticbluetech.eu
- Technopôle Brest-Iroise : www.tech-brest-iroise.fr/
- l'Institut universitaire européen de la Mer : www-iuem.univ-brest.fr/fr


Rédigé le Mercredi 16 Décembre 2015 | Commentaires (0) | Permalien

Facebook Twitter LinkedIn Viadeo Pinterest


Recherche



Michèle Longour
Michèle Longour




Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



Derniers tweets