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Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi
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En 2016, l'administration pénitentiaire va recruter 2500 surveillants, après les 2000 recrutements de 2015. Des postes de fonctionnaires accessibles sur concours jusqu'au 1er septembre et que le ministère veut sortir de l'ombre.
C'est sans doute l'un des métiers les moins aimés de la justice, mais le gouvernement veut changer cette image négative, d'autant qu'il ouvre cette année 2 500 postes de surveillants de l'administration pénitentiaire.
Le 14 juillet 2016, pour la première année, on verra donc des personnels du monde de la prison défiler sur les Champs-Elysées à côté des autres forces de sécurité. Et la campagne de communication qui se déroule à la télévision, sur le web et les affiches de nos villes veut enfoncer le clou : travailler dans l'administration pénitentiaire, c'est travailler pour la justice de son pays, un motif de fierté.
Mais au-delà des questions d'image, la carrière de ces fonctionnaires de catégorie C présente aussi des avantages qui méritent sans doute d'être pointés.
Un concours accessible avec un brevet des collèges
D'abord, le recrutement est ouvert à tout titulaire du brevet des collèges, âgé de 19 à 42 ans, qui réussit les épreuves du concours. Celui-ci comporte une épreuve écrite d'admissibilité (QCM, tests logiques et compte rendu d’incident) et deux épreuves d'admission(orale et sportive). On peut s'y inscrire en ligne depuis le 16 mai et jusqu'au jeudi 1er septembre 2016 sur le site devenirsurveillant.fr.
A l'heure où les postes de la fonction publique à ce niveau d'admission ont été drastiquement réduits, l'ouverture de ces 2 500 places peut constituer une opportunité réelle. Sachez cependant que 63% des admis au concours sont des bacheliers ou des diplômés de l'enseignement supérieur, que 66% avaient un emploi avant de devenir surveillant et que leur moyenne d'âge est de 28 ans.
Le 14 juillet 2016, pour la première année, on verra donc des personnels du monde de la prison défiler sur les Champs-Elysées à côté des autres forces de sécurité. Et la campagne de communication qui se déroule à la télévision, sur le web et les affiches de nos villes veut enfoncer le clou : travailler dans l'administration pénitentiaire, c'est travailler pour la justice de son pays, un motif de fierté.
Mais au-delà des questions d'image, la carrière de ces fonctionnaires de catégorie C présente aussi des avantages qui méritent sans doute d'être pointés.
Un concours accessible avec un brevet des collèges
D'abord, le recrutement est ouvert à tout titulaire du brevet des collèges, âgé de 19 à 42 ans, qui réussit les épreuves du concours. Celui-ci comporte une épreuve écrite d'admissibilité (QCM, tests logiques et compte rendu d’incident) et deux épreuves d'admission(orale et sportive). On peut s'y inscrire en ligne depuis le 16 mai et jusqu'au jeudi 1er septembre 2016 sur le site devenirsurveillant.fr.
A l'heure où les postes de la fonction publique à ce niveau d'admission ont été drastiquement réduits, l'ouverture de ces 2 500 places peut constituer une opportunité réelle. Sachez cependant que 63% des admis au concours sont des bacheliers ou des diplômés de l'enseignement supérieur, que 66% avaient un emploi avant de devenir surveillant et que leur moyenne d'âge est de 28 ans.
Les avantages de la fonction publique
Une fois admis, vous bénéficiez des avantages de la fonction publique : vous suivez d'abord une formation rémunérée associant cours théoriques et pratiques durant 8 mois à l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) située à Agen.
Vous bénéficiez ensuite de la sécurité de l'emploi, d'un droit à la formation et à la retraite à 57 ans.
Les salaires sont aussi assez intéressants pour des fonctionnaires de catégorie C. Un surveillant stagiaire (en formation) touche déjà environ 1 440 euros net, puis le salaire d'un surveillant de base peut s'élever en fonction des échelons jusqu'à 2000 euros nets. Le salaire net du surveillant brigadier, lui, va de 1 700 à 2 100 euros et celui du "premier surveillant" de 1900 euros nets à environ 2 300 euros. Les responsables d'établissement dépasse les 3000 euros.
Des possibilités d'évolution
Le ministère de la Justice souligne aussi la diversité des évolutions professionnelles possibles, un point important lorsque l'on travaille dans un milieu clos comme la prison. Les surveillants peuvent déjà gravir les échelons de responsabilité
Puis ils peuvent aussi changer d'activité et devenir : moniteur de sport, formateur des personnels, membre d’une équipe régionale d'intervention et de sécurité (ÉRIS), chargé des extractions judiciaires (les transferts des détenus devant les juges, mission longtemps exercée par la Police qui vient d'être confiée à l'administration pénitentiaire) ou même chef d’établissement… à condition bien sûr d'avoir suivi les formations et d'avoir les aptitudes requises.
"J'ai occupé différents postes dans la pénitentiaire : la détention, le service des agents. Actuellement je suis en charge des placements dans la surveillance électronique", témoigne Sophie D., surveillante brigadier.
Le site devenirsurveillant.fr propose aussi plusieurs portraits vidéo :
"J'ai occupé différents postes dans la pénitentiaire : la détention, le service des agents. Actuellement je suis en charge des placements dans la surveillance électronique", témoigne Sophie D., surveillante brigadier.
Le site devenirsurveillant.fr propose aussi plusieurs portraits vidéo :
Géraldine est mère de trois enfants et déclare son métier parfaitement conciliable avec une vie de famille, sans préciser que le personnel de l'administration pénitentiaire doit pouvoir travailler de jour comme de nuit.
Ces vidéos de communication taisent en effet les côtés durs du métier (travail en milieu clos, climat de violence, surpeuplement des prisons, risques inhérents à la surveillance comme les autres métiers de la sécurité...) mais elles donnent aussi à voir des aspects méconnus, en particulier l'importance du relationnel, et la responsabilité du surveillant à la grande machine qu'est la Justice.
"La qualité la plus importante à avoir, c'est être juste", répond Géraldine.
Ces vidéos de communication taisent en effet les côtés durs du métier (travail en milieu clos, climat de violence, surpeuplement des prisons, risques inhérents à la surveillance comme les autres métiers de la sécurité...) mais elles donnent aussi à voir des aspects méconnus, en particulier l'importance du relationnel, et la responsabilité du surveillant à la grande machine qu'est la Justice.
"La qualité la plus importante à avoir, c'est être juste", répond Géraldine.
Des qualités spécifiques
De fait, le métier requiert des qualités spécifiques : rigueur, stabilité, sens de l'écoute, impartialité, civisme... Là dessus, la "com" de l'administration pénitentiaire dit vrai et ce sont sans doute les qualités humaines des surveillants qui donnent à ce métier ingrat tout son sens.
Les recrutements massifs de 2015 et 2016 sont aussi là pour renforcer un personnel qui ne peut donner toute sa mesure et bien remplir ses mission que s'il est assez nombreux... Alors, gageons que l'on va dans le bon sens.
Pour en savoir plus :
- www.devenirsurveillant.fr : c'est sur ce site qu'il faut postuler pour le concours de surveillent avant le 1er septembre 2016
- www.enap.justice.fr/ : le site de l'école fournit des informations intéressantes sur les divers métiers de l'administration pénitentiaire, notamment les postes à responsabilité ouverts sur concours aux jeunes diplômés.
Michèle Longour
Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...
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