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Indiscrétions sur  les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi


Tuyaux sur les formations et les métiers qui mènent vraiment à l'emploi





Un cabinet de recrutement spécialisé dans les profils numérique, informatique et télécoms (IT), Clémentine, a établi sa liste des "tops et des flops des métiers du digital et de l'IT". Les Data Scientists, experts en cybersécurité ou web analysts restent en tête.


IT et digital : les métiers qui montent et ceux qui ralentissent
Le numérique recrute à vive allure, on le sait, mais sur quels métiers exactement ? La réponse est moins claire, d'autant que la digitalisation de l'économie touchant de nombreux métiers, on a du mal à identifier les filières (et les formations) pouvant conduire à cette nébuleuse.

D'où l'intérêt de l'analyse publiée par le cabinet Clémentine, expert des métiers du numérique qui accompagne la croissance de startups ou de groupes comme Critéo, BlablaCar, LeBonCoin, PriceMinister mais aussi Orange Business Services, etc.


Ne pas oublier le métier de développeur, toujours très pénurique

Pour la troisième année, le cabinet a compilé l'ensemble des postes pour lesquels ses consultants ont été sollicités tout au long des 12 derniers mois afin de dresser un panorama des profils les plus recherchés, ses "tops", et leur a opposé des postes en perte de vitesse, ses "flops".

Attention toutefois à ne pas surinterpréter la mention des "flops" : même si certains métiers sont moins demandés ces derniers mois, cela ne veut pas dire qu'il n'offrent plus de débouchés et qu'il ne faudrait plus s'orienter vers ces spécialités... Ainsi des métiers des télécoms.

D'autre part si les développeurs web ne figurent pas dans la liste des "tops", c'est que le cabinet Clémentine n'a pas identifié de changement par rapport aux années précédentes : "Mais les besoins de développeurs sont toujours très importants, souligne Emmanuel Stanislas, directeur de Clémentine. Le métier reste très pénurique malgré la création de nouvelles formations du fait de la digitalisation de toute l'économie : les développeurs sont recherchés par les entreprises du numérique, mais aussi toutes les autres". Selon ce professionnel du recrutement, le développement informatique constitue d'ailleurs aujourd'hui une belle opportunité pour les autodidactes, d'autant que l'on dispose désormais d'une multitude d'outils pour parfaire sa formation en ligne.

Les métiers qui émergent dans les tops du classement Clémentine sont donc ceux qui connaissent une récente augmentation des offres d'emploi.


Les métiers qui sont "au top"

Il y a un an, le cabinet Clémentine observait déjà sur l'année 2014 une hausse des offres d'emploi pour les métiers de Data scientist, Product Manager, Ingénieur Big data, Growth hacker, Architecte Cloud computing.

En 2015, certains métiers ont poursuivi leur ascension, notamment ceux liés à l'exploitation de la Big Data, les données numériques :


Le Data scientist 
Toutes les (grandes) entreprises recueillent désormais un volume abondant de données numériques qu'elles veulent exploiter pour mieux connaître leurs clients et concevoir de nouvelles offres. Pour mettre au point les bons outils de recueil et d'analyse, il leur faut un Data Scientist.
Le métier étant neuf et les formations encore peu nombreuses, les candidats sont bien évidemment en position de force d'où les belles perspectives salariales ! Les formations s'adressent surtout aux bacs+5 des filières informatique, maths, statistiques ou physique (voir par exemple DSTI ou Paris-Saclay).
 
  • Salaire : de 38 à 40 K pour un profil junior et jusqu'à 120 K selon l’expérience.


Le Data Owner / Chief Data Officer
Encore un métier de la Big Data, lié aux fameuses données. Le Data Owner intervient sur l'exploitation de ces données, et il coordonne cette exploitation entre les différents services de l'entreprise (marketing, finance, canaux de vente…). Il est également responsable de l’innovation dans l’exploitation de ces données. Par extension, le Chief Data Officer est en charge de la gouvernance des données de l’entreprise.
 
  • Salaire : 45 à 65 K, jusqu’à 120 K pour le CDO.

 
Le Web analyst
Les entreprises investissent de plus en plus dans les contenus et la publicité sur internet. Mais elles cherchent à connaître précisément leur retour sur investissement. C'est le job du Web Analyst qui doit analyser les résultats de l’audience web / mobile en définissant des KPIs en fonction de la stratégie d'entreprise.
 
  • Salaire : 35 à 60 K, selon l’expérience professionnelle.


 
L'expert en sécurité informatique (cybersécurité)
Alors que la sécurité devient un enjeu majeur de la transformation digitale pour les entreprises, toutes se sentent concernées et tentent d’être à la pointe de la protection informatique. Aussi les entreprises n’hésitent-elles plus à internaliser la fonction d’expert, auparavant confiée à des prestataires spécialisés dans le conseil en cybersécurité.
 
  • Salaire : 30 à 45 K (junior),  jusqu'à 80 K (senior).
 

Le responsable des médias sociaux
L’évolution de l’internet vers le web interactif (2.0) a pris une telle ampleur aujourd’hui qu’un poste y est entièrement dédié dans la majorité des entreprises. Les entreprises doivent contrôler leur image auprès du public et de leurs clients, notamment sur les réseaux sociaux qui jouent également un rôle non négligeable de S.A.V. Le responsable des médias sociaux élabore donc la stratégie de communication sur ces canaux, organise le community management et suit la relation client.

A noter qu'il s'agit là d'un métier accessible après une formation en "communication digitale" ou "marketing digital", et qui n'exige pas de formation informatique.
 
  • Salaire : 40 à 65 K pour les plus confirmés


Des métiers qui ralentissent


Le cabinet Clémentine souligne qu'en 2015, il a été moins sollicité pour trouver des talents sur certains métiers :

- Ainsi pour l'administrateur réseaux / base de données : la fonction reste essentielle, mais les entreprises tendent à externaliser cette fonction vers des prestataires et vers des solutions de cloud computing. De même, l’heure est à la rationalisation des bases de données et l'administration de ces bibliothèques informatiques est plus souvent confiée à une équipe spécialisée dans la data science.  

- l'intégrateur web (qui bâtit des sites internet) est aussi moins demandé car les solutions de gestion de contenu web (CMS) se généralisent : il devient beaucoup plus facile d'administrer le contenu web, et l'intégration web est de plus en plus souvent gérée par la DSI. Ainsi, les entreprises ont des webmasters pour gérer l’administration de leur site web et la partie de programmation web est plutôt confiée à des développeurs très qualifiés (front-end et back-end).

- les ingénieurs et techniciens télécoms sont aussi en recul, comme en 2013 et 2014. En charge du bon fonctionnement du système informatique de l'entreprise, ils ne sont plus les principaux leviers de croissance et d’innovation. Souvent recalés à des postes de maintenance, ils auront tout de même un rôle essentiel à jouer dans une perspective de transformation numérique.

Pour en savoir plus :
www.clementine.jobs

Rédigé le Mercredi 9 Mars 2016 | Commentaires (0) | Permalien

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Michèle Longour
Michèle Longour



Certains traînent dans les bars, d'autres fréquentent les stades ou les cinémas... Moi, je hante les journées recrutement, je fouine dans les forums emploi et les salons dédiées à toutes les carrières. D'où l'idée de ce blog pour...



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