Premier emploi : conseils aux jeunes diplômés

Le 12 mars 2012, c'est dans la cafétéria du siège de Microsoft à Issy-les-Moulineaux que le "Café de l'avenir" organise sa rencontre. A chaque table, un cadre d'entreprise bénévole accueille durant une heure un jeune diplômé sur un mode convivial initié à Paris par cette association. 2500 jeunes ont ainsi été accompagnés depuis 2007.

Il ne s'agit ni de "job dating" ni d'entretien d'embauche. Simplement pour ceux qui ont déjà fait leur trou en entreprise de donner avis et conseils à un diplômé frais émoulu de l'université ou d'une grande école et en recherche de son premier emploi. Parmi les cadres, certains sont déjà des habitués, d'autres font leur premier pas de coach comme les étudiants de l'executive MBA de l'Essec qui ont voulu travailler sur l'emploi.

A la sortie, nous leur avons demandé de résumer pour reussirmavie.net quelques conseils utiles.

"C'est optimiste et optimisant, exprime Maud, qui a été accompagnée par Thomas Ducceschi, directeur commercial. J'ai découvert que ce que je croyais être des défauts sont des atouts. Cela va me permettre de réorienter mon CV, réorienter mon projet."
Son "accompagnateur" confirme : "Il y avait une nécessité de revaloriser son parcours, lui redonner confiance, et à partir de là retravailler la façon dont elle se présentait. De façon générale, les jeunes diplômés sont confrontés à leur manque de confiance et leur manque d'expérience qui leur est souvent reproché, et pour contrer cela, ils doivent valoriser dans leur CV des expériences personnelles et scolaires pour montrer ce qu'ils savent faire."

Samuel, lui, est diplômé d'un master en management public depuis quatre mois. Il vise un emploi dans la fonction publique territoriale, mais sans savoir exactement ce qu'il veut faire. "C'est ma difficuté explique-t-il, car les emplois publics ont une faible visibilité. Cet entretien m'a vraiment aidé à cibler exactement mon projet. Le fait de me trouver face à un professionnel, de voir les questions qu'on me pose va me permettre de l'affiner. Je sais maintenant qu'il faut que mon discours soit le plus cohérent possible".

"Cela m'a permis d'avoir une vision lucide de la vie professionnelle, raconte une autre jeune femme. Avant ça je ne me rendais pas bien compte de ce qu'attendaient les recruteurs. J'en tire qu'il faut être beaucoup plus concret, beaucoup plus direct et par exemple qu'un mail avec quelques lignes accrocheuses peut permettre remplacer la lettre de motivation et susciter chez le recruteur l'envie de rencontrer le candidat."

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