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L'enseignement supérieur ouvre ses portes aux jeunes réfugiés



Pour leur donner des cours de français ou leur permettre de poursuivre des études, plusieurs écoles et universités (Science Po, l'Instiut Catholique de Paris ou Paris-Ouest Nanterre) ont commencé à ouvrir leurs portes à de jeunes réfugiés : un mouvement qui devrait s'accentuer à la rentrée 2016.





L'enseignement supérieur ouvre ses portes aux jeunes réfugiés
"Avant nous avions une vie dans notre pays un travail, une maison, des études supérieures.
Et maintenant nous allons recommencer notre nouvelle vie. Nous allons faire des études à l’université.Nous allons travailler dans nos domaines (le droit, l’économie, l’architecture, l’informatique, l'ingénierie)...

Ce petit discours, c'est un jeune réfugié qui l'a tenu le 11 mai dernier à l'université Paris Ouest Nanterre. Ce jour-là, il a reçu des mains du président de l'université avec une vingtaine d'autres jeunes réfugiés le certificat sanctionnant le cours intensif de français suivi depuis janvier. 

Nanterre fait partie de ces écoles et universités qui ont souhaité aider les jeunes récemment arrivés de Syrie, d'Afghanistan ou d'Irak à s'intégrer. Pouvoir leur offrir des cours de français intensif était un premier pas d'autant que l'université possède un "pôle Français pour Etudiants Etrangers (FETE)".


Des parrains et marraines français sur le campus

De janvier à mai 2016, une vingtaine de réfugié-e-s n'ayant aucune notion de français ont donc suivi un cours intensif de langue française de 20 heures hebdomadaires.

Ces nouveaux étudiants ont été accompagnés dans leurs études par deux parrains ou marraines étudiant-e-s, qui se sont portés volontaires. Ils ont aussi bénéficié d'un accompagnement social et d'aide à la recherche d'emploi de la part des services sociaux de l'université.
 
A l'issue de ce semestre, sur 18 étudiants, trois ont obtenu le niveau de français A1.1, trois le niveau A1.2, six le niveau A2.1 et six le niveau A2.2.

A l'Institut catholique de Paris, une aventure humaine

Michel, réfugié syrien a écrit : "Le jasmin de Damas me manque".
Michel, réfugié syrien a écrit : "Le jasmin de Damas me manque".
L'institut catholique de Paris (ICP) s'est aussi lancé dans ce type d'aventure. Au premier semestre de l’année universitaire 2015-2016, un premier groupe de 10 réfugiés syriens et irakiens a été accueilli à l’ILCF, l’Institut de langue et de culture françaises de l’ICP.

Pour ces personnes aux parcours de vie complexes, un enseignant d'origine syrienne s’est mobilisé pour affecter chacun à un groupe de niveau. Il s'est ensuite rendu disponible auprès de ceux qui avaient besoin d’accompagnement ou d’écoute.  Et un référent administratif a aidé aux démarches administratives.

"Le bilan est très positif, indique l'Institut. Les progrès des étudiants sont excellents, pour certains, remarquables. Et au-delà de l’apprentissage du français, c’est une véritable aventure humaine pour les collaborateurs et les étudiants de l'ILCF".

Science Po Paris : un partenariat pour des cours en ligne

Science Po Paris aussi est engagé dans ce soutien. Dès la rentrée 2015, grâce à la mobilisation d'étudiants français, l'école a lancé "Welcome refugees", un programme de cours de langues.

Mais aujourd'hui, Science Po va plus loin en essayant de favoriser la reprise d'études de jeunes étudiants réfugiés. Pour cela, l'IEP Paris vient de signer un partenariat avec Kiron, une startup allemande à vocation sociale qui veut donner accès à l'enseignement supérieur à toute personne déplacée.

Kiron a lancé une plateforme de cours en ligne gratuits, des Mooc, en partenariat avec des universités européennes. Par ce partenariat, Sciences Po vient compléter l'offre de cours existante en apportant dans la corbeille des enseignements en français et en anglais en sciences sociales.

Le programme de Kiron associe enseignement en ligne et présentiel et permet d'obtenir des diplômes au sein d'universités partenaires.

Des droits d'inscription gratuits ?

Il est clair qu'après le soutien linguistique, les jeunes réfugiés auront pour la plupart besoin de reprendre des études ou une formation professsionnelle.

Déjà en 2015, Paris Ouest Nanterre avait accepté des inscriptions dans ses cursus après les dates limites d'inscription et avaient dispensé de jeunes réfugiés de droits universitaires.

Des initiatives qui devraient se déployer à la rentrée 2016 mais posent le problème des financements : Nanterre n'a ainsi bénéficié d'aucun financement de la part de la région ni du ministère pour ses cours de langues.



Rédigé par le Vendredi 24 Juin 2016

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