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JO de Pékin : forte contestation au passage de la flamme


La flamme olympique continue d'attiser la contestation contre Pékin. Les manifestations ont été violentes à Londres le 6 avril, puis à Paris le lundi 7. Les athlètes français avaient décidé de porter un badge pour manifester de façon pacifique leur attachement aux valeurs olympiques. La question de savoir s'il faut boycotter la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin divise de plus en plus le monde politique.





A Londres, de violentes manifestations le 6 avril

A Londres d'abord dimanche 6 avril, le parcours de la flamme olympique a été plus que chaud ! 2000 bobbies, les policiers britanniques, avaient pourtant été déployés à pied, à vélo ou à moto le long des 50 kilomètres, de Wembley à Greenwich. Ils n'ont pas pu empêcher les manifestants anti-chinois de se faire entendre. Moins d'une heure après le départ de la flamme sous la neige, deux manifestants ont tenté de l'éteindre au moyen d'extincteurs portant l'inscription "extincteurs de propagande", lors d'un passage de relais. Ils ont été aussitôt arrêtés de façon très musclée. Une autre tentative d'attaque de la flamme s'est produite au moment où une jeune présentatrice télé de la BBC la portait : là encore, le manifestant a été plaqué au sol et arrêté. Des manifestants relativement nombreux se sont aussi massés sur le parcours. Devant la résidence du Premier ministre, au 10 Downing Street, un millier de personnes ont hué la flamme, et certains ont débordé les barrières de sécurité avant d'être encerclés par la police.
La flamme a finalement atteint son objectif à l'heure prévue, mais non sans mal pour les forces de l'ordre britanniques : une étape été parcourue en bus et non à pied, et pour le relais que devait assurer l'ambassadrice de Chine en Grande Bretagne, l'itinéraire a été changé au dernier moment.

A Paris, les sportifs français choisissent de porter un badge

JO de Pékin : forte contestation au passage de la flamme
C'est dans cette atmosphère plus que tendue que la flamme est arrivée en France dimanche soir 6 avril. Elle devait parcourir lundi 7 avril 28 km, de la tour Eiffel au stade Charlety, portée par 80 relayeurs dont l'athlète Stéphane Diagana au départ. Celui-ci venait à peine de démarrer, qu'un député Vert a tenté de lui arracher la flamme. Tout au long du parcours, les militants de la cause tibétaine et de Reporters sans frontières ont multiplié les incidents : huées, slogans pour la liberté du Tibet, manifestants tentant de se coucher sur la voie ou d'éteindre la flamme. Celle-ci a dû être mise à l'abri dans un camion ou un bus à plusieurs reprises. De grandes banderoles représentant les anneaux olympiques sous forme de menottes (comme à l'allumage de la flamme en Grèce) avaient été déployées sur la tour Eiffel, puis sur les Champs Elysées et l'Hotel de Ville. Finalement la fin du parcours de la flamme jusqu'au stade Charlety a eu lieu dans un véhicule.
Les sportifs français eux, avaient choisi de porter tout le long du parcours un badge avec l'inscription "Pour un monde meilleur" au-dessus des anneaux olympiques. Ils ne pouvaient ainsi être accusés de prises de position d'ordre politique ou religieux, interdites par la charte olympique, puisque le slogan qu'ils ont retenu est extrait d'un article de cette charte. Le secrétaire d'Etat aux Sports leur avait apporté son soutien. L'idée que ce badge puisse être porté par les sportifs à la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin en août va être soumise au Comité international olympique (CIO).

Boycott de la cérémonie d'ouverture : le débat s'amplifie

Ces manifestations au passage de la flamme amplifient le débat sur la position qui doit être adoptée par les différents Etats lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux. Les défenseurs des droits de l'homme et notamment l'association Reporters sans frontières, mais aussi plusieurs personnalités politiques, estiment que le chef de l'Etat français devrait boycotter la cérémonie. Après une position prudente et assez silencieuse, Nicolas Sarkozy, le président français, a un peu durci le ton envers le régime chinois, en lui demandant davantage de "retenue" à l'égard du peuple tibétain, puis il a indiqué qu'il adapterait sa position en fonction de la réponse chinoise. Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, a exprimé une ligne plus dure le 5 avril en déclarant au journal Le Monde que le président français ne pourrait aller à la cérémonie d'ouverture que si trois conditions étaient remplies parmi lesquelles la libération des prisonniers politiques tibétains et l'ouverture de négociations avec le dalaï-lama. Mais elle a retiré ensuite le terme de "conditions" et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner a déclaré : "En fonction de l'évolution, le président décidera (...). La position de la France n'est pas encore arrêtée".

Malgré un durcissement, le gouvernement français continue donc à espérer qu'il pourra influer sur Pékin par la voie de la négociation. Bernard Kouchner a indiqué qu'il travaillait à favoriser le début d'un dialogue entre le dalaï-lama et le gouvernement chinois. Il aurait le leader tibétain au téléphone deux-trois par semaine.
En Chine toutefois, les appels au dialogue et au respect des droits de l'homme ne semblent pas faire bouger les dirigeants chinois qui ont condamné à trois ans et demi de prison Hu Jia, un opposant tibétain. Des manifestations auraient encore fait plusieurs dizaines de morts dans certaines régions.

 



Rédigé par le Dimanche 6 Avril 2008

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